Le Fonds national de crédit pour les femmes (Fncf) institué par le décret N°2010 357 du 16 mars 2010, a été lancé officiellement, hier, au Cices, en grandes pompes, en présence du Premier ministre, Souleymane Ndéné Ndiaye, de la première dame, Mme Viviane Wade, du ministre de l’Entreprenariat féminin et de la Micro finance, Mme Seynabou Ly Mbacké. L’ambiance a été au rendez-vous. Des politiques aux religieux, en passant par les culturels, rien n’a été laissé en rade pour la réussite de l’événement. Le ministre de l’Entreprenariat féminin et de la Micro finance, Mme Seynabou Ly Mbacké, a souligné, dans son intervention sa « détermination et son engagement à concrétiser l’idée du président Wade » en accompagnant les femmes pour leur avancement. C’est le but même de la mise en place de ce Fonds dont les ressources proviennent des finances publiques. « L’argent est déjà en place, mais il reste la validation du montant par l’Assemblée nationale », a dit, en langue wolof, le chef du département de l’Entreprenariat féminin et de la Micro finance. Mme Mbacké a rappelé les trois objectifs de ce fonds : mettre en place un système financier capable de soutenir les femmes avec un faible taux d’intérêt qui se situera entre 3 et 5 %, accompagner celles-ci pour un meilleur accès aux services sociaux de base (Ssb) et, enfin, renforcer les capacités techniques et managériales des femmes.
Mais, a précisé Mme Mbacké, les femmes doivent présenter des projets banquables pour bénéficier du Fncf. « Les emprunts s’élèveront entre 250.000 à 5.000.000 de francs Cfa », révèle Seynabou Ly Mbacké, venue avec une très forte délégation. « Nous allons aider les femmes. Nous nous attèlerons pour la recherche de moyens additionnels auprès de nos partenaires », a-t-elle ajouté.
Faisant savoir son plaisir de présider ce rendez-vous, la présidente de la Fondation Education Santé (Fes), Mme Viviane Wade, est revenue d’abord sur la Constitution sénégalaise de 2000, qui prévoit la propriété des terres par les femmes. Elle a, par ailleurs, déploré la féminisation de la pauvreté. Racontant une anecdote, Mme Wade a soutenu avec force que si par exemple les femmes de Malicka, dont l’expérience en entreprenariat féminin est un succès, avaient accès au crédit, elles verront leurs projets se réaliser. « Ce financement ne prend pas les femmes à la gorge », déclare Mme Viviane Wade. « Je vous exhorte à renforcer vos capacités techniques et managériales », plaide-t-elle, avant d’encourager les femmes à l’alphabétisation.
Pour elle, la politique de l’aide n’est pas un bon remède pour sortir des confins du sous-développement. De ce fait, elle exhorte les femmes à être plus entreprenantes et responsables. « Faîtes vos comptabilités de façon quotidienne pour que vous soyez tranquilles. Il faut évaluer l’impact social du fonds », a insisté Mme Wade tout en rappelant que ce fonds n’est pas politique et devrait être utilisée de façon transparente.
Revenant sur la Grande offensive agricole et l’abondance (Goana), la première dame a laissé entendre que ces genres de fonds favorisent l’agriculture. Mme Wade a promis d’accompagner les femmes, sous les vivats de la foule, surexcitée.
Serigne Mansour Sy CISSE
Source Le Soleil
Mais, a précisé Mme Mbacké, les femmes doivent présenter des projets banquables pour bénéficier du Fncf. « Les emprunts s’élèveront entre 250.000 à 5.000.000 de francs Cfa », révèle Seynabou Ly Mbacké, venue avec une très forte délégation. « Nous allons aider les femmes. Nous nous attèlerons pour la recherche de moyens additionnels auprès de nos partenaires », a-t-elle ajouté.
Faisant savoir son plaisir de présider ce rendez-vous, la présidente de la Fondation Education Santé (Fes), Mme Viviane Wade, est revenue d’abord sur la Constitution sénégalaise de 2000, qui prévoit la propriété des terres par les femmes. Elle a, par ailleurs, déploré la féminisation de la pauvreté. Racontant une anecdote, Mme Wade a soutenu avec force que si par exemple les femmes de Malicka, dont l’expérience en entreprenariat féminin est un succès, avaient accès au crédit, elles verront leurs projets se réaliser. « Ce financement ne prend pas les femmes à la gorge », déclare Mme Viviane Wade. « Je vous exhorte à renforcer vos capacités techniques et managériales », plaide-t-elle, avant d’encourager les femmes à l’alphabétisation.
Pour elle, la politique de l’aide n’est pas un bon remède pour sortir des confins du sous-développement. De ce fait, elle exhorte les femmes à être plus entreprenantes et responsables. « Faîtes vos comptabilités de façon quotidienne pour que vous soyez tranquilles. Il faut évaluer l’impact social du fonds », a insisté Mme Wade tout en rappelant que ce fonds n’est pas politique et devrait être utilisée de façon transparente.
Revenant sur la Grande offensive agricole et l’abondance (Goana), la première dame a laissé entendre que ces genres de fonds favorisent l’agriculture. Mme Wade a promis d’accompagner les femmes, sous les vivats de la foule, surexcitée.
Serigne Mansour Sy CISSE
Source Le Soleil