Nos confrères du « Populaire » ont informé dans une édition récente de la revendication par des individus se réclamant de l’aile extérieure du Mouvement démocratique de la Casamance (Mfdc) de la tentative de prise de la ville de Bignona dans la région de Ziguinchor pendant le week-end. Des éléments lourdement armés, supposés appartenir à une des multiples ramures « d’Atika », la branche armée du Mfdc, ont tenté en effet de prendre d’assaut Bignona entre le samedi 26 et le dimanche 27 décembre.
Une « audace » surprenante de la part d’Atika qui se contentait jusqu’ici de braquer les pauvres usagers de la route en Casamance ou des villages sans défenses ou les résidents des quartiers périphériques de certaines localités de la région moins protégées ou encore de poser des mines dans les frondaisons qui n’épargnaient même pas ses propres hommes.
Les « assaillants » de Bignona du week-end qui, selon plusieurs sources généralement fiables, appartiendraient à la faction de Salif Sadio, le chef militaire qui opérerait depuis son départ de « l’Etat-major » du maquis à la lisière de la Guinée-Bissau à partir du territoire gambien, ont été repoussés par l’armée sénégalaise. Celle-ci a décidé de ratisser la zone pour mieux sécuriser les populations, apprend-on de sources militaires. Ce que l’armée ne dit pas cependant, comme également ceux-là qui revendiquent l’attaque de Bignona du côté du Mfdc, c’est que le soldat de 1ère classe, connu sous le nom de Mamadou Lamine Coly qui a perdu sa vie dans les accrochages ainsi que six autres de ses compagnons tombés au champ d’honneur pour la patrie serait, apprenait-on de sources proches du mouvement, un cousin germain de Salif Sadio. Si Salif Sadio est né à Brika mandigue à l’orée de Diouloulou dans le département de Bignona, le soldat, Mamadou Lamine Coly serait venu au monde lui, à Guédiawaye, ici à Dakar, la capitale nationale où il a été inhumé hier, mercredi 29 décembre.
Il n’empêche qu’il est originaire comme Salif Sadio du village de Kartiack. Les deux hommes seraient selon des résidents de leur village d’origine au fait de leur lien de parenté, des cousins germains. La mort du jeune soldat sous les balles d’assaillants qui exécuteraient les ordres de son propre cousin, Salif Sadio qui, depuis ses bases à la lisière du territoire gambien, aurait planifié et fait exécuter avec l’appui de « mercenaires » baragouinant de l’anglais et à l’accent, selon des sources concordantes, gambien ce raid sur Bignona, témoigne si besoin en est, sur l’absurdité de cette guerre en Casamance. Mais elle n’en pose pas moins, des questions sur la gestion de la sécurité nationale au niveau central.
Qu’est-ce qui ligote l’armée nationale, l’empêchant d’exercer son droit internationalement reconnu de poursuite contre des individus armés, s’interrogent par ailleurs, plusieurs observateurs qui constatent que les forces de sécurité n’ont jamais franchi les frontières sénégalaises pour pourchasser les « bandits ». Même si tout le monde sait en effet, que les bandes armées opérant dans cette partie de la Casamance trouvent repli le plus souvent en territoire gambien. Pays où l’on apprend que plusieurs véhicules civiles comme militaires, fruits des rapts et braquages d’Atika sont recyclés au grand dam de leurs propriétaires légitimes et de l’armée nationale. Il est temps que les autorités interpellent le plus que voisin gambien dans cette affaire. Comme elles devraient également repenser tout le système sécuritaire national.
Source : Populaire
Une « audace » surprenante de la part d’Atika qui se contentait jusqu’ici de braquer les pauvres usagers de la route en Casamance ou des villages sans défenses ou les résidents des quartiers périphériques de certaines localités de la région moins protégées ou encore de poser des mines dans les frondaisons qui n’épargnaient même pas ses propres hommes.
Les « assaillants » de Bignona du week-end qui, selon plusieurs sources généralement fiables, appartiendraient à la faction de Salif Sadio, le chef militaire qui opérerait depuis son départ de « l’Etat-major » du maquis à la lisière de la Guinée-Bissau à partir du territoire gambien, ont été repoussés par l’armée sénégalaise. Celle-ci a décidé de ratisser la zone pour mieux sécuriser les populations, apprend-on de sources militaires. Ce que l’armée ne dit pas cependant, comme également ceux-là qui revendiquent l’attaque de Bignona du côté du Mfdc, c’est que le soldat de 1ère classe, connu sous le nom de Mamadou Lamine Coly qui a perdu sa vie dans les accrochages ainsi que six autres de ses compagnons tombés au champ d’honneur pour la patrie serait, apprenait-on de sources proches du mouvement, un cousin germain de Salif Sadio. Si Salif Sadio est né à Brika mandigue à l’orée de Diouloulou dans le département de Bignona, le soldat, Mamadou Lamine Coly serait venu au monde lui, à Guédiawaye, ici à Dakar, la capitale nationale où il a été inhumé hier, mercredi 29 décembre.
Il n’empêche qu’il est originaire comme Salif Sadio du village de Kartiack. Les deux hommes seraient selon des résidents de leur village d’origine au fait de leur lien de parenté, des cousins germains. La mort du jeune soldat sous les balles d’assaillants qui exécuteraient les ordres de son propre cousin, Salif Sadio qui, depuis ses bases à la lisière du territoire gambien, aurait planifié et fait exécuter avec l’appui de « mercenaires » baragouinant de l’anglais et à l’accent, selon des sources concordantes, gambien ce raid sur Bignona, témoigne si besoin en est, sur l’absurdité de cette guerre en Casamance. Mais elle n’en pose pas moins, des questions sur la gestion de la sécurité nationale au niveau central.
Qu’est-ce qui ligote l’armée nationale, l’empêchant d’exercer son droit internationalement reconnu de poursuite contre des individus armés, s’interrogent par ailleurs, plusieurs observateurs qui constatent que les forces de sécurité n’ont jamais franchi les frontières sénégalaises pour pourchasser les « bandits ». Même si tout le monde sait en effet, que les bandes armées opérant dans cette partie de la Casamance trouvent repli le plus souvent en territoire gambien. Pays où l’on apprend que plusieurs véhicules civiles comme militaires, fruits des rapts et braquages d’Atika sont recyclés au grand dam de leurs propriétaires légitimes et de l’armée nationale. Il est temps que les autorités interpellent le plus que voisin gambien dans cette affaire. Comme elles devraient également repenser tout le système sécuritaire national.
Source : Populaire