Interrogé par Cheikh Yérim Seck, il a déclaré, dans le numéro de J.A. à paraître demain : « J’assume mon appartenance à la commission des finances qui a initié la convocation. Mais dès que la conférence des présidents a statué et accepté d’y donner suite, ce n’était plus de notre responsabilité. Les formes que la convocation a prises, et qui ont pu choquer le chef de l’Etat, ne m’engagent pas non plus. Je n’ai jamais voulu régler le moindre compte avec le fils du président. » A l’entendre, commente J.A., « l’initiative de la commission des finances a été dévoyée. » Et l’hebdomadaire parisien d’ajouter : « le nouveau président de l’Assemblée donne d’autant plus de gages que son mandat n’est plus que d’un an renouvelable depuis la réforme constitutionnelle qui a conduit à l’éviction de son prédécesseur. » Avant de dresser de Mamadou Seck le portait d’un personnage « consensuel », « modéré, réservé et courtois ». « A 61 ans, celui qui ruminait une certaine amertume depuis son départ du gouvernement, en février 2006, revient en première ligne. » Cheikh Yérim Seck conclut son article par une phrase qui montre, à ceux qui en doutaient encore, que le nouveau locataire du perchoir ne réitérera pas les ‘’erreurs du passé’’ : « Maire de Mbao depuis juin 2002, Mamadou Seck, faisant peu de cas de la séparation des pouvoirs, admet être à son poste pour ‘’servir Wade’’ ».
ACCUSE D’ETRE DERRIERE LA CONVOCATION DE KARIM WADE : Mamadou Seck assume à moitié dans Jeune AfriqueNETTALI.NET- S’il élude, depuis le 16 novembre où il a été élu président de l’assemblée nationale, la question de sa responsabilité dans la convocation de Karim Wade devant l’Hémicycle (qui a valu à Macky Sall d’être débarqué du perchoir), Mamadou Seck a fini par parler dans les colonnes de Jeune Afrique.Rédigé par leral.net le Dimanche 23 Novembre 2008 à 23:25 | | 0 commentaire(s)|
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