Le chef de l’Etat a fait cette déclaration avant-hier, mardi 28 avril, à l’issue d’une visite des chantiers effectuée sous un soleil de plomb, en présence du Premier ministre Cheikh Haguibou Soumaré, du Directeur général de l’Apix, Aminata Niane, du Conseiller personnel du président de la République, Karim Wade et du Directeur général de l’Aidb, Modou Khaya. Après avoir écouté l’exposé sur le projet fait par M. Khaya et visité les différents ouvrages, le président Wade a noté que «les travaux avancent très bien» et s’est dit «très content». «Aujourd’hui, nous avons tenu plusieurs paris, dont celui de nous lancer dans une telle opération, qui demande des financements énormes que nous n’avons pas. Ce qui exigeait une certaine capacité en ingénierie financière pour monter des financements acceptables et bancables», a-t-il expliqué.
Et le chef de l’Etat de rassurer : «il n’y a aucun problème en ce qui concerne les moyens financiers pour la réalisation de cet aéroport. Il n’y a pas, non plus, de problème sur le plan technique. Tout avance très bien». Me Wade, dont les propos étaient de temps en temps entrecoupés par des applaudissements nourris des travailleurs, a félicité les Sénégalais, notamment «tous ceux qui ont eu à participer à la conception de cet aéroport».
Selon les statistiques fournies par les responsables du projet, 92% des travailleurs (techniciens et ouvriers confondus) sont des Sénégalais, de même que la totalité de la dizaine de sociétés en sous-traitance sont sénégalaises. Interrogés, des ouvriers ont dit leur satisfaction d’être associés au projet que le chef de l’Etat a qualifié de «plus grand chantier que nous n’ayons jamais connu» depuis l’indépendance du Sénégal. «Nous sommes très soulagés de voir la façon avec laquelle ce projet est en train d’être mené. Les bénéfices sont importants pour nous et pour tous les localités environnantes», a notamment affirmé Modou Fall, un ouvrier dont les propos ont été fortement appuyés par Mor Diop, menuisier métallique. Ils interviennent, tous deux, au niveau de l’aérogare, le plus grand ouvrage du chantier.
Le chantier focalise 1.600 agents, appuyés par de nombreux engins, dont des grues utilisées pour la
première fois au Sénégal, grâce à «Saudi Ben Laden Group», une société de renommée internationale. Les terrassements sont terminés à plus de 80%, a indiqué Slim Guermazi, chef de mission du bureau tunisien de contrôle «Studi Internaional». Abondant dans le même sens, le directeur des travaux du groupe SBG, A. Rida Jabri, s’est dit persuadé que «le projet sera mené à terme et que le délai de livraison sera respecté, eu égard à la qualité du constructeur». Séduit par «la finalisation et la sécurisation du financement du projet», M. Jabri a affirmé que «le projet ira à son terme rapidement».
Les travaux de construction du nouvel aéroport de Diass (35 Km environ à l’est de Dakar) ont été lancés en avril 2007 par le président de la République, Me Abdoulaye Wade. Le coût global est estimé à 237 milliards de Fcfa, selon un contrat "clés en main", signé avec SBG. Le financement est assuré par un syndicat de bailleurs, regroupés autour de Bnp Paribas et Bmce. La gestion de l’aéroport sera assurée par Fraport. Le trafic de l’Aidb est estimé, à moyen terme, à trois millions de passagers, permettant au Sénégal de se doter d’une plateforme moderne de dernière génération. L’aéroport est doté de plusieurs ouvrages. Il s’agit notamment des aérogares passagers, fret et des pèlerins, de la tour de contrôle, du pavillon présidentiel, de la station de sécurité, de l’atelier de maintenance, de la centrale d’énergie, de la piste d’envol et d’atterrissage, des voies de circulation et d’accès et des parkings d’avions.
rewmi
Et le chef de l’Etat de rassurer : «il n’y a aucun problème en ce qui concerne les moyens financiers pour la réalisation de cet aéroport. Il n’y a pas, non plus, de problème sur le plan technique. Tout avance très bien». Me Wade, dont les propos étaient de temps en temps entrecoupés par des applaudissements nourris des travailleurs, a félicité les Sénégalais, notamment «tous ceux qui ont eu à participer à la conception de cet aéroport».
Selon les statistiques fournies par les responsables du projet, 92% des travailleurs (techniciens et ouvriers confondus) sont des Sénégalais, de même que la totalité de la dizaine de sociétés en sous-traitance sont sénégalaises. Interrogés, des ouvriers ont dit leur satisfaction d’être associés au projet que le chef de l’Etat a qualifié de «plus grand chantier que nous n’ayons jamais connu» depuis l’indépendance du Sénégal. «Nous sommes très soulagés de voir la façon avec laquelle ce projet est en train d’être mené. Les bénéfices sont importants pour nous et pour tous les localités environnantes», a notamment affirmé Modou Fall, un ouvrier dont les propos ont été fortement appuyés par Mor Diop, menuisier métallique. Ils interviennent, tous deux, au niveau de l’aérogare, le plus grand ouvrage du chantier.
Le chantier focalise 1.600 agents, appuyés par de nombreux engins, dont des grues utilisées pour la
première fois au Sénégal, grâce à «Saudi Ben Laden Group», une société de renommée internationale. Les terrassements sont terminés à plus de 80%, a indiqué Slim Guermazi, chef de mission du bureau tunisien de contrôle «Studi Internaional». Abondant dans le même sens, le directeur des travaux du groupe SBG, A. Rida Jabri, s’est dit persuadé que «le projet sera mené à terme et que le délai de livraison sera respecté, eu égard à la qualité du constructeur». Séduit par «la finalisation et la sécurisation du financement du projet», M. Jabri a affirmé que «le projet ira à son terme rapidement».
Les travaux de construction du nouvel aéroport de Diass (35 Km environ à l’est de Dakar) ont été lancés en avril 2007 par le président de la République, Me Abdoulaye Wade. Le coût global est estimé à 237 milliards de Fcfa, selon un contrat "clés en main", signé avec SBG. Le financement est assuré par un syndicat de bailleurs, regroupés autour de Bnp Paribas et Bmce. La gestion de l’aéroport sera assurée par Fraport. Le trafic de l’Aidb est estimé, à moyen terme, à trois millions de passagers, permettant au Sénégal de se doter d’une plateforme moderne de dernière génération. L’aéroport est doté de plusieurs ouvrages. Il s’agit notamment des aérogares passagers, fret et des pèlerins, de la tour de contrôle, du pavillon présidentiel, de la station de sécurité, de l’atelier de maintenance, de la centrale d’énergie, de la piste d’envol et d’atterrissage, des voies de circulation et d’accès et des parkings d’avions.
rewmi
Accueil
Envoyer à un ami
Partager sur facebook
