Une présence des Allemands à l'aéroport Léopold Sédar Senghor qu'il refuse d'accepter parce que coûtant déjà trop chère à l'Ads qui verse à Fraport un million de FCfa chaque mois, dénoncent les syndicalistes. «Si le contrat n'est pas arrêté, c'est l'Ads qui risque d'être à genou ». M. Ousmane Siby se veut clair. « Nous ne voulons même pas savoir ce qui est dans l'accord», dit-il avant d'ajouter : «ce qu'on veut, c'est que l'État renégocie cet accord». Il trouve ainsi scandaleux qu'on confie la gestion d'une entreprise qui marche à d'autres gens et aller les chercher jusqu'en Allemagne. Pis, explique-t-il, avec ce contrat, «les quatre aéroports secondaires que sont Saint-Louis, Tambacounda, Cap-Skiring et Ziguinchor risquent de fermer». Parce ce qu'ils ne figurent pas dans les plans des Allemands. Avertissant que le Synpaas ne peut pas laisser faire, M. Siby annonce qu'ils vont se battre et que le combat va être porté auprès des chefs religieux et des centrales syndicales.
Les travailleurs du Synpaas interviennent en amont et en aval, dans la gestion des aspects commerciaux, d'exploitation, d'administration, de la sécurité etc. Ils sont aussi, au niveau de l'aérogare, des installations terminales, des banques de données. M. Siby prévient en tout cas qu'ils sont résolus à mettre leur menace en exécution, puisque «l'aéroport est une chaîne, si un seul maillon ne marche pas tout est bloqué».
Birane Lo
Source Le Populaire
Les travailleurs du Synpaas interviennent en amont et en aval, dans la gestion des aspects commerciaux, d'exploitation, d'administration, de la sécurité etc. Ils sont aussi, au niveau de l'aérogare, des installations terminales, des banques de données. M. Siby prévient en tout cas qu'ils sont résolus à mettre leur menace en exécution, puisque «l'aéroport est une chaîne, si un seul maillon ne marche pas tout est bloqué».
Birane Lo
Source Le Populaire