Le 16 mars dernier, suite au renvoi de leur procès en appel, les conseils des neuf homosexuels condamnés à huit ans de prison ferme par le tribunal de première instance, avaient introduit une demande de liberté provisoire. L’avocat général qui avait sollicité ce renvoi, s’était opposé à la demande des avocats de la défense. Mame Kor Diouf avait justifié son refus par les risques de troubles à l’ordre public et de soustraction des prévenus à l’action judiciaire.
Des arguments qui avaient été balayés d’un revers de la main par les avocats de la défense qui ont tenté de convaincre de la garantie de représentation de leurs clients. Malgré leurs arguments, ils n’ont pas été suivis dans leur demande. La Cour d’appel a finalement rejeté leur requête ce lundi.
Pour rappel, ces neuf (9) homosexuels âgés entre 20 et 30 ans, avaient été arrêtés, le 21 décembre à Mbao. Selon le procès verbal d’enquête, ces derniers avaient loué un appartement dans un immeuble situé juste au nord de la grande mosquée de Sicap Mbao, où, ils s’adonnaient à des actes contre nature. Et, pour cacher leur jeu, ils avaient fait croire aux riverains qu’ils avaient formé une association, dont le but, était de sensibiliser sur le Sida, selon le procès verbal d’enquête.
Lors du jugement de première instance, la plupart d’entre eux avaient reconnu leur statut d’homosexuels. Ce qui leur avait valu une condamnation à 8 ans de prison ferme et 500 000 Fcfa d’amende, chacun. Une sanction jugée sévère par leurs avocats qui avaient alors interjeté appel.
Source Nettali
Des arguments qui avaient été balayés d’un revers de la main par les avocats de la défense qui ont tenté de convaincre de la garantie de représentation de leurs clients. Malgré leurs arguments, ils n’ont pas été suivis dans leur demande. La Cour d’appel a finalement rejeté leur requête ce lundi.
Pour rappel, ces neuf (9) homosexuels âgés entre 20 et 30 ans, avaient été arrêtés, le 21 décembre à Mbao. Selon le procès verbal d’enquête, ces derniers avaient loué un appartement dans un immeuble situé juste au nord de la grande mosquée de Sicap Mbao, où, ils s’adonnaient à des actes contre nature. Et, pour cacher leur jeu, ils avaient fait croire aux riverains qu’ils avaient formé une association, dont le but, était de sensibiliser sur le Sida, selon le procès verbal d’enquête.
Lors du jugement de première instance, la plupart d’entre eux avaient reconnu leur statut d’homosexuels. Ce qui leur avait valu une condamnation à 8 ans de prison ferme et 500 000 Fcfa d’amende, chacun. Une sanction jugée sévère par leurs avocats qui avaient alors interjeté appel.
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