Le sort du désormais ex-ministre des Transports aériens et de l’Artisanat, Farba Senghor, par ailleurs secrétaire général chargé de la Propagande au Parti démocratique sénégalais (Pds), ne se joue plus véritablement au niveau de la Justice, concernant l’affaire des saccages des locaux de L’As et 24 Heures Chrono. Pas, en tout cas, au niveau du Procureur général près la Cour d’Appel, Mandiogou Ndiaye, encore moins au niveau de la police qui avait été chargée de l’enquête. Nous vous disions, lors de notre dernière livraison (Le Quotidien du samedi 26 et dimanche 27 septembre 2008) que le Procureur général près la Cour d’Appel de Dakar avait rédigé un Rapport qu’il a, ensuite, déposé, vendredi dernier en fin de journée, au cabinet du ministre d’Etat, ministre de la Justice, Garde des Sceaux, Me Madické Niang. Ce dernier, assure-t-on du côté de la chancellerie, transmettra ce Rapport accablant pour le ministre Farba Senghor au Bureau de l’Assemblée nationale. Il revient, désormais, à l’institution parlementaire de décider d’une éventuelle mise en accusation de Farba Senghor devant la Haute Cour de Justice. La décision pourrait intervenir au plus tard, le 15 octobre 2008, avec l’ouverture de la session parlementaire.
ImageSelon plusieurs confidences de gens proches de la chancellerie, cette étape judiciaire franchie, les autorités judiciaires en charge du dossier estiment «avoir rempli leur mission». Autrement dit, désormais, elles «s’en lavent les mains pour placer l’Assemblée nationale devant ses responsabilités». Cette phase judiciaire intervient après le jugement des nervis (parmi lesquels des gardes du corps de l’ex-ministre Farba Senghor), auteurs des actes punitifs contre L’As et 24 Heures Chrono dans la nuit du 23 août 2008. Ces nervis ont écopé de peines d’emprisonnement allant de cinq à six ans. Le ministre d’Etat, ministre de la Justice, Garde des Sceaux, Me Madické Niang, n’entend pas traîner pour balancer la patate chaude à l’Assemblée nationale. L’institution parlementaire, de qui dépend une éventuelle mise en accusation de Farba Senghor, hérite donc d’un Rapport circonstancié du Procureur général, Mandiogou Ndiaye ; un Rapport qui, comme nous l’écrivions dans notre édition du week-end et sur la base d’informations de proches de la chancellerie, «met gravement en cause la responsabilité, dans cette affaire, de l’ex-ministre des Transports aériens et de l’Artisanat, Farba Senghor».
Le Rapport accablant pour celui-ci et qui sera soumis bientôt à l’Assemblée nationale «tire sa substance du Procès-verbal d’enquête de police», mais aussi du compte-rendu d’audience de jugement.
D’ailleurs, le procès d’enquête de la police et le compte-rendu d’audience de jugement sont annexés au Rapport du Procureur général, près la Cour d’Appel de Dakar. Mandiogou Ndiaye avait demandé, dans ce Rapport, au ministre d’Etat, ministre de la Justice, Me Madické Niang, d’en tirer toutes les conséquences de droit. Certaines confidences proches de la chancellerie croient savoir que Farba Sengjhor échappera difficilement à une mise en accusation devant la Haute Cour de Justice. Par contre, elles se refusent à préciser si oui ou non Me Madické Niang a échangé avec le président de la République, Abdoulaye Wade, des suites à donner au Rapport, même si «cette affaire relève maintenant du pouvoir législatif».
En tout état de cause, nos interlocuteurs avaient assuré que «les magistrats ont fait ce qu’ils devaient faire» et que, désormais, «la traduction de Farba Senghor devant la Haute Cour de Justice relèvera d’une décision politique». Les autorités judiciaires en charge du dossier estiment être allées jusqu’au bout et mis les pouvoirs publics devant leur responsabilité.
ImageSelon plusieurs confidences de gens proches de la chancellerie, cette étape judiciaire franchie, les autorités judiciaires en charge du dossier estiment «avoir rempli leur mission». Autrement dit, désormais, elles «s’en lavent les mains pour placer l’Assemblée nationale devant ses responsabilités». Cette phase judiciaire intervient après le jugement des nervis (parmi lesquels des gardes du corps de l’ex-ministre Farba Senghor), auteurs des actes punitifs contre L’As et 24 Heures Chrono dans la nuit du 23 août 2008. Ces nervis ont écopé de peines d’emprisonnement allant de cinq à six ans. Le ministre d’Etat, ministre de la Justice, Garde des Sceaux, Me Madické Niang, n’entend pas traîner pour balancer la patate chaude à l’Assemblée nationale. L’institution parlementaire, de qui dépend une éventuelle mise en accusation de Farba Senghor, hérite donc d’un Rapport circonstancié du Procureur général, Mandiogou Ndiaye ; un Rapport qui, comme nous l’écrivions dans notre édition du week-end et sur la base d’informations de proches de la chancellerie, «met gravement en cause la responsabilité, dans cette affaire, de l’ex-ministre des Transports aériens et de l’Artisanat, Farba Senghor».
Le Rapport accablant pour celui-ci et qui sera soumis bientôt à l’Assemblée nationale «tire sa substance du Procès-verbal d’enquête de police», mais aussi du compte-rendu d’audience de jugement.
D’ailleurs, le procès d’enquête de la police et le compte-rendu d’audience de jugement sont annexés au Rapport du Procureur général, près la Cour d’Appel de Dakar. Mandiogou Ndiaye avait demandé, dans ce Rapport, au ministre d’Etat, ministre de la Justice, Me Madické Niang, d’en tirer toutes les conséquences de droit. Certaines confidences proches de la chancellerie croient savoir que Farba Sengjhor échappera difficilement à une mise en accusation devant la Haute Cour de Justice. Par contre, elles se refusent à préciser si oui ou non Me Madické Niang a échangé avec le président de la République, Abdoulaye Wade, des suites à donner au Rapport, même si «cette affaire relève maintenant du pouvoir législatif».
En tout état de cause, nos interlocuteurs avaient assuré que «les magistrats ont fait ce qu’ils devaient faire» et que, désormais, «la traduction de Farba Senghor devant la Haute Cour de Justice relèvera d’une décision politique». Les autorités judiciaires en charge du dossier estiment être allées jusqu’au bout et mis les pouvoirs publics devant leur responsabilité.