La comparution éventuelle devant la Haute Cour de Justice de l’ex-ministre des Transports aériens et de l’Artisanat, Farba Senghor, dans le cadre du saccage des locaux des quotidiens L’As et 24 Heures Chrono, était suspendue au Rapport que devait rédiger et déposer le Procureur général près la Cour d’Appel de Dakar. Selon plusieurs sources concordantes, proches de la chancellerie, le Procureur général, Mandiogou Ndiaye, a déposé effectivement, depuis hier en fin de journée, son Rapport au cabinet du ministre d’Etat, ministre de la Justice, Garde des Sceaux, Me Madické Niang.
ImageCela, après le jugement et la condamnation à des peines de six ans et sept ans, des nervis, auteurs des actes de vandalisme perpétrés dans la nuit du 23 août 2008 dans les locaux des quotidiens L’As et 24 Heures Chrono. Parmi ces nervis, figurent des gardes du corps de l’ex-ministre Farba Senghor. Selon nos interlocuteurs, proches de la chancellerie, le «Rapport circonstancié du Procureur général» près la Cour d’Appel «met gravement en cause la responsabilité, dans cette affaire, de l’ex-ministre des Transports aériens et de l’Artisanat, Farba Senghor». Et qui plus est, ce Rapport, informent-ils, «tire sa substance du procès-verbal d’enquête de police».
Ce procès-verbal d’enquête des limiers de la police est, d’ailleurs, annexé au Rapport du Procureur général, précise-t-on. Tout comme le compte-rendu d’audience de jugement des nervis. Dans son Rapport, le Procureur général, Mandiogou Ndiaye, demande au ministre d’Etat, ministre de la Justice, Garde des Sceaux, Me Madické Niang, de tirer toutes les conséquences de droit de cette affaire, notamment la traduction de Farba Senghor, devant la Haute Cour de Justice, au motif que les faits auraient été commis pendant que ce dernier était membre du gouvernement, précisément ministre des Transports aériens et de l’Artisanat.
Selon nos antennes déployées à la chancellerie, le ministre d’Etat, ministre de la Justice, Me Madické Niang, devait en discuter immédiatement avec le président de la République, Abdoulaye Wade, au retour de ce dernier de l’Assemblée générales des Nations-Unies, hier. D’ailleurs, elles croient savoir que les discussions entre le chef de l’Etat et le ministre de la Justice porteront sur les suites à donner au Rapport du Procureur général près la Cour d’Appel de Dakar.
Il faut rappeler que, dans une de ses sorties à propos de cette affaire, le président de la République avait assuré qu’il ne fera pas entrave à la Justice. De toutes les façons, indiquent nos sources, «les magistrats ont fait ce qu’ils devaient faire ; maintenant la traduction de Farba Senghor devant la Haute Cour de Justice relèvera d’une décision politique». Du côté des autorités judiciaires en charge du dossier, on entend aller jusqu’au bout et de mettre les pouvoirs publics devant leurs responsabilités.
Pour rappel, le ministre des Transports aériens et chargé de la Propagande du Parti démocratique sénégalais (Pds), qui a été limogé le 28 août 2008 sur décision présidentielle, avait été entendu le 1er septembre, de 16 à 20 heures, par le Procureur de la République, Ousmane Diagne. A la fin de son face-à-face avec le Procureur de la République, Farba Senghor s’était juste contenté de dire que «l’audience s’est très bien déroulée». Sans plus. Son avocat s’était refusé à tout commentaire, après cette audition de son client.
Auparavant, M. Senghor lui-même avait refusé systématiquement de déférer à une convocation que des policiers étaient venus lui remettre à son domicile. Plus tard, sur les ondes de la radio-télévision Walfadjiri, Farba Senghor s’en était pris au Premier ministre Hadjibou Soumaré, coupable à ses yeux, de ne lui avoir pas téléphoné après son limogeage. Au cours de la même émission, il s’était insurgé contre ce qu’il appelle «une enquête orientée de la police» et un complot venant de certaines sphères du gouvernement, non sans disculper son parti, le Pds qui, dit-il, «continue de le soutenir».
ImageCela, après le jugement et la condamnation à des peines de six ans et sept ans, des nervis, auteurs des actes de vandalisme perpétrés dans la nuit du 23 août 2008 dans les locaux des quotidiens L’As et 24 Heures Chrono. Parmi ces nervis, figurent des gardes du corps de l’ex-ministre Farba Senghor. Selon nos interlocuteurs, proches de la chancellerie, le «Rapport circonstancié du Procureur général» près la Cour d’Appel «met gravement en cause la responsabilité, dans cette affaire, de l’ex-ministre des Transports aériens et de l’Artisanat, Farba Senghor». Et qui plus est, ce Rapport, informent-ils, «tire sa substance du procès-verbal d’enquête de police».
Ce procès-verbal d’enquête des limiers de la police est, d’ailleurs, annexé au Rapport du Procureur général, précise-t-on. Tout comme le compte-rendu d’audience de jugement des nervis. Dans son Rapport, le Procureur général, Mandiogou Ndiaye, demande au ministre d’Etat, ministre de la Justice, Garde des Sceaux, Me Madické Niang, de tirer toutes les conséquences de droit de cette affaire, notamment la traduction de Farba Senghor, devant la Haute Cour de Justice, au motif que les faits auraient été commis pendant que ce dernier était membre du gouvernement, précisément ministre des Transports aériens et de l’Artisanat.
Selon nos antennes déployées à la chancellerie, le ministre d’Etat, ministre de la Justice, Me Madické Niang, devait en discuter immédiatement avec le président de la République, Abdoulaye Wade, au retour de ce dernier de l’Assemblée générales des Nations-Unies, hier. D’ailleurs, elles croient savoir que les discussions entre le chef de l’Etat et le ministre de la Justice porteront sur les suites à donner au Rapport du Procureur général près la Cour d’Appel de Dakar.
Il faut rappeler que, dans une de ses sorties à propos de cette affaire, le président de la République avait assuré qu’il ne fera pas entrave à la Justice. De toutes les façons, indiquent nos sources, «les magistrats ont fait ce qu’ils devaient faire ; maintenant la traduction de Farba Senghor devant la Haute Cour de Justice relèvera d’une décision politique». Du côté des autorités judiciaires en charge du dossier, on entend aller jusqu’au bout et de mettre les pouvoirs publics devant leurs responsabilités.
Pour rappel, le ministre des Transports aériens et chargé de la Propagande du Parti démocratique sénégalais (Pds), qui a été limogé le 28 août 2008 sur décision présidentielle, avait été entendu le 1er septembre, de 16 à 20 heures, par le Procureur de la République, Ousmane Diagne. A la fin de son face-à-face avec le Procureur de la République, Farba Senghor s’était juste contenté de dire que «l’audience s’est très bien déroulée». Sans plus. Son avocat s’était refusé à tout commentaire, après cette audition de son client.
Auparavant, M. Senghor lui-même avait refusé systématiquement de déférer à une convocation que des policiers étaient venus lui remettre à son domicile. Plus tard, sur les ondes de la radio-télévision Walfadjiri, Farba Senghor s’en était pris au Premier ministre Hadjibou Soumaré, coupable à ses yeux, de ne lui avoir pas téléphoné après son limogeage. Au cours de la même émission, il s’était insurgé contre ce qu’il appelle «une enquête orientée de la police» et un complot venant de certaines sphères du gouvernement, non sans disculper son parti, le Pds qui, dit-il, «continue de le soutenir».