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AFFAIRE MACKY SALL Le pouvoir a-t-il reculé ?

NETTALI.NET - Le pouvoir libéral a-t-il fini par reculer dans sa traque contre Macky Sall et certains de proches accusés d’être mêlés dans une affaire de blanchiment d’argent ? Une telle question peut sembler saugrenue. D’autant que la police, selon nos informations, ne s’est pas encore décidée à rendre à Macky Sall son passeport qu’elle a confisqué au terme d’une audition de trois heures à la sûreté urbaine.


Rédigé par leral.net le Vendredi 30 Janvier 2009 à 12:09 | | 2 commentaire(s)|

AFFAIRE MACKY SALL Le pouvoir a-t-il reculé ?
Toutefois, force est de constater que la police semble marquer une pause dans sa traque contre les proches de Macky Sall. Par exemple, son ami Farba Ngom semble avoir échappé à une convocation. Même si, selon divers quotidiens sénégalais, Macky Sall pourrait déférer à une autre convocation.

Toujours est-il que, d’après divers témoins, le colonel Malick Cissé, un proche du président Abdoulaye Wade, s’est rendu dans la matinée du jeudi au domicile de Macky Sall avec qui il a eu un entretien. D’ailleurs, certains soutiennent qu’il ne s’agit qu’une simple visite de courtoisie.

Il reste, toutefois, que c’est le même colonel Malick Cissé qui était au cour des négociations entre Abdoulaye Wade et son ancien Premier ministre Idrissa Seck. C’était au plus fort de la crise née de l’affaire des chantiers de Thiès. Malick Cissé avait même réussi à convaincre les deux hommes à se rencontrer. Serait-il en train de mener la même démarche auprès de Macky Sall ? Difficile à dire.

Il faut, d’ailleurs, rappeler que Macky Sall n’a jamais été ambiguë dans sa démarche depuis qu’il a quitté le Parti démocratique sénégalais (Pds) pour créer l’Alliance pour la République (Apr). L’ancien président de l’Assemblée nationale a, en effet, toujours soutenu que la page Pds est définitivement tournée.

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1.Posté par diams le 30/01/2009 12:47 | Alerter
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Comme le président à l'habitude de nous dire lors des réunions que nous avons eu à tenir en France: le pds est derrière nous et appartient au passé on ne regarde plus dans le rétroviseur

2.Posté par Ababacar Fall-Barros le 31/01/2009 12:19 | Alerter
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Justice : La honte et la tristesse !


Beaucoup de sénégalais sérieux qui ont pris
connaissance du « PV d'audition » (Populaire du 28 janvier 2009), du
Président de l'Apr/Yaakaar, Maky Sall, accusé par la Sureté Urbaine ou
Wade et son Parti, d'avoir enfreint les lois de la république, ont du
avoir honte et éprouvé de la tristesse triste. Honte par ce que l'on
attendait de ce haut fonctionnaire, plus de professionnalisme et de
perspicacité, dans l'exercice de ses fonctions. Et vu la nature des
questions posées à M. Sall, on serait tenté de penser que nous avons
affaire à un ancien élève, produit des enseignants « ailes des dindes
». Ces « instituteurs » recrutés à la pelle, sans pré requis, il y a
des décennies, sous l'ancien régime. Car, comment un auxiliaire de
justice qui se respecte, rompu à la tache, peut-il poser des
questions aussi idiotes, saugrenues et déplacées à un ancien Ministre
de l'Intérieur, ancien premier ministre et ancien Président de
l'Assemblée Nationale ? Au lieu d'enquêter à partir des informations
et de rumeurs reçues et opposer, s'il y a lieu, à celui-ci des preuves
tangibles, notre haut fonctionnaire a préféré lui demander de faire
des commentaires sur des supposées allégations, portant sur des cas de
container d'argent envoyé depuis Amsterdam, d'affaires de trafic
drogue, de blanchiment d'argent etc. Cet entretien surréaliste nous
rappelle assurément cette fable de la fontaine du « Le loup et
l'Agneau », et accrédite sans détour l'instrumentalisation de
l'appareil d'Etat par les Ministres de l'Intérieur et de la
justice,
membre du Pds, à des fins politiques, voire politiciennes. D'autant
les agresseurs de Kambel et le commanditaire des saccages des bureaux
des quotidiens l'As et 24H. chrono, courent toujours les rues.
Situation qui remet sur le tapis, cette revendication démocratique de
l'indépendance effective de la justice.
Cela dit, on est triste, car en tant que
démocrate et citoyen africain, nous ne pouvons, ne pas nous interroger
sur cette maladresse du Président de l'Apr, qui a éprouvé le besoin
d'adresser une lettre à Bongo (un anti modèle), s'agissant de la
pratique démocratique et de bonne gouvernance transparente, pour
solliciter « ses conseils et son soutien ». Tous les démocrates
sénégalais et africains se souviennent, il ya quelques années, du cas
de cet opposant gabonais, Pierre Mamoundou, pour ne pas le nommer,
dont Bongo avait refusé le retour dans son propre pays. Au point que
ce dernier se retrouva quasiment « séquestré » dans un hôtel dakarois
de la place durant plusieurs mois. Ensuite, jaloux de la souveraineté,
de l'indépendance, et de la liberté de notre pays, nous ne pouvons
pas comprendre qu'un aspirant dirigeant de notre Etat, luttant pour le
changement en Afrique, puisse aller solliciter un soutien quelconque à
un chef d'Etat étranger. Et ce qui est cocasse dans l'affaire, le
soutien est demandé à un « ami de son ennemi », qui fait l'objet
d'une
plainte de « recel de détournement de fonds sociaux publics » par des
Association françaises de défense de dilapidation des biens publics,
dont « Survie-France »
Les conseillers de M. Sall, ignorent-ils que
le Président du Gabon, doyen des chefs d'Etats africains, dont le fils
est Ministre de la défense de son gouvernement, occupe la loge
présidentielle au théâtre de la Françafrique ? C'est-à-dire ce réseau
opaque de « coopération » entre la France et l'Afrique, dont le
nouveau pouvoir français, avait promis sans y croire,
l'assainissement. En vain, en fin de compte. Car Bongo a obtenu la
tête de ce trublion de ministre, turbulent volontaire pour cette
tache. Donc, faudrait-il rappeler à notre nouvel opposant sénégalais,
si tant est sa volonté de rompre radicalement avec les pratiques
politiques, pour ne pas dire politiciennes, d'un autre temps, cette
strophe de notre compatriote, Moor Taala Joop, dédiée à ceux qui
fréquentaient le milieu interlope : « Moyulma palaass ak gaa na, mbaa
lu ko moy danga fa dellu fa saasa » (garde-toi de continuer à
fréquenter le milieu et les gars qui l'animent, sans quoi la récidive
sera immédiate).

A juste titre, après ce qui lui est arrivé,
l'ancien Président de l'Assemblée Nationale, dit avoir peur pour sa
sécurité. En tout cas il devrait être plus vigilant à l'avenir. Car sa
maladresse aurait pu lui couter cher, en pensant avec l'hypothèse
suivante, dont sont coutumiers les « ripoux, fabricants de preuves »
: Si sa lettre (interceptée, comment et par qui ?), avait atterri
entre les mains de ses adversaires tordus, au Gabon, capables de
soudoyer un loubard dealer, prêt à débarquer à l'Aéroport Léopold
Sédar Senghor avec une mallette contenant quelques sachets de poudre
blanche, des devises et la sa lettre en poche, bonjour les dégâts !
Ainsi les « Yawa, du mann » (accusations et dénégations), allaient
fuser de partout pour en rajouter au brouillage, ouvrant à «
l'atteinte à la sureté de l'Etat ».
Sherlock Homs, aurait dit : « Elémentaire, mon cher Watson !
».

Dakar, le 30 janvier 2009
Ababacar Fall-Barros.




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