En tout cas, à entendre certaines animatrices de radios ou de télés s’épandre sur le sujet de façon quotidienne et ne le teinter que de l’encre de la religion et de la morale, la seule,sans doute , à leur portée, on pourrait croire que le lesbiannisme n’est qu’effet de mode ou de perversion. Ce qui est faux car, bisexuelles, mères mariées ou célibataires, ces femmes qui sont des désaxées sexuelles, ont toujours vécu parmi nous. Ce ne sont pas des E.T pour n’être découvertes qu’à ce jour.
Mais si au Sénégal, on est encore qu’aux lamentations et condamnations, c’est pire ailleurs en Afrique. Comme dans des pays comme l’Afrique du Sud
Un « crime haineux ». C’est ainsi qu’a qualifié mardi l’organisme de défense des droits de l’homme Human Right Watch (HRW) le violent assassinat de Noxolo Nogwaza. Le corps de l’activiste homosexuelle de 24 ans a été découvert le 24 avril dernier. Une épidémie de crimes homophobes sévit en Afrique du sud. Le meurtre de cette dame, membre de l’Epoc, un groupe de défense des droits des homosexuels, en est la dernière manifestatio d’une longue série de crimes sadiques visant les lesbiennes, les homosexuels et les transsexuels en Afrique du Sud.
« Le corps sans vie de Noxolo Nogwaza, une lesbienne de 24 ans, a été retrouvé gisant dans une allée de Kwa-Thema, vers 9 heures du matin dimanche 24 avril. Son visage était complètement déformé, ses yeux exorbités, son crâne écrasé, ses dents arrachées. Elle était méconnaissable. Des témoins ont affirmé qu’une bouteille de bière vide et un préservatif usagé étaient enfoncés dans ses organes génitaux. Des parties de son corps ont été lacérées avec du verre. Une brique retrouvée près du corps semble avoir servi à lui écraser le visage. » a relaté trois jours après les faits le journaliste Sokari dans Black Looks.
Une longue liste d’agressions
D’autres homosexuelles ont été victimes de viols parfois suivis de meurtres en Afrique du Sud. En 2009 déjà, l’association de défense des homosexuelles sud-africaines Triangle sonnait l’alarme. Elle avait comptabilisé 39 cas de viols suivis d’assassinats d’homosexuelles depuis 1998. Le cas le plus emblématique est celui de Eudy Simelane, la footballeuse et militante des droits des homosexuelles. En 2008, elle a été sauvagement assassinée, toujours dans le township de Kwa-Thema. Comme Noxolo Nogwasa, elle a été violée par quatre hommes avant d’être à plusieurs reprises poignardée à la sortie d’un bar. Son corps a été abandonné dans un terrain vague. « Les deux s’assumaient comme lesbiennes, les deux ont été torturées et agressées sexuellement avant d’être tuées, et les corps des deux ont été jetés dans les lieux publics », résume HRW
Les militants homosexuels estiment que Noxolo Nogwaza a été tuée à cause de son homosexualité. Son viol serait un moyen pour les agresseurs de « corriger » son orientation sexuelle. En Afrique du Sud, certains hommes estiment que violer des homosexuelles est une manière de les « guérir » de leur attirance pour les femmes.
Cébé et Adou.S
Mais si au Sénégal, on est encore qu’aux lamentations et condamnations, c’est pire ailleurs en Afrique. Comme dans des pays comme l’Afrique du Sud
Un « crime haineux ». C’est ainsi qu’a qualifié mardi l’organisme de défense des droits de l’homme Human Right Watch (HRW) le violent assassinat de Noxolo Nogwaza. Le corps de l’activiste homosexuelle de 24 ans a été découvert le 24 avril dernier. Une épidémie de crimes homophobes sévit en Afrique du sud. Le meurtre de cette dame, membre de l’Epoc, un groupe de défense des droits des homosexuels, en est la dernière manifestatio d’une longue série de crimes sadiques visant les lesbiennes, les homosexuels et les transsexuels en Afrique du Sud.
« Le corps sans vie de Noxolo Nogwaza, une lesbienne de 24 ans, a été retrouvé gisant dans une allée de Kwa-Thema, vers 9 heures du matin dimanche 24 avril. Son visage était complètement déformé, ses yeux exorbités, son crâne écrasé, ses dents arrachées. Elle était méconnaissable. Des témoins ont affirmé qu’une bouteille de bière vide et un préservatif usagé étaient enfoncés dans ses organes génitaux. Des parties de son corps ont été lacérées avec du verre. Une brique retrouvée près du corps semble avoir servi à lui écraser le visage. » a relaté trois jours après les faits le journaliste Sokari dans Black Looks.
Une longue liste d’agressions
D’autres homosexuelles ont été victimes de viols parfois suivis de meurtres en Afrique du Sud. En 2009 déjà, l’association de défense des homosexuelles sud-africaines Triangle sonnait l’alarme. Elle avait comptabilisé 39 cas de viols suivis d’assassinats d’homosexuelles depuis 1998. Le cas le plus emblématique est celui de Eudy Simelane, la footballeuse et militante des droits des homosexuelles. En 2008, elle a été sauvagement assassinée, toujours dans le township de Kwa-Thema. Comme Noxolo Nogwasa, elle a été violée par quatre hommes avant d’être à plusieurs reprises poignardée à la sortie d’un bar. Son corps a été abandonné dans un terrain vague. « Les deux s’assumaient comme lesbiennes, les deux ont été torturées et agressées sexuellement avant d’être tuées, et les corps des deux ont été jetés dans les lieux publics », résume HRW
Les militants homosexuels estiment que Noxolo Nogwaza a été tuée à cause de son homosexualité. Son viol serait un moyen pour les agresseurs de « corriger » son orientation sexuelle. En Afrique du Sud, certains hommes estiment que violer des homosexuelles est une manière de les « guérir » de leur attirance pour les femmes.
Cébé et Adou.S