Ce qui vient de se passer en côte d’ivoire est une parfaite illustration de ce qui s’est déjà produit au Kenya, au Rwanda, au gabon et même en république démocratique du Congo. Ceux et celles qui ont toujours qualifié les « civilisations noires » de barbares ne manqueront pas de se frotter les doigts en appréciant à sa juste valeur le scénario ridicule qui s’est produit en côte d’ivoire. Il est très probable que le président Laurent Koudou Gbagbo ait été battu,mais comment peut-on expliquer sa défaite,lui qu’ont connaît modeste,panafricaniste et très engagé dans le développement de la côte d’ivoire,voire même de l’Afrique tout entière ? Il est inutile de préciser que Laurent Gbagbo a été de loin le candidat de la jeunesse africaine ; une jeunesse qui entend définitivement se libérer du joug des colons et de leurs affidés.
Victoire de Ouattara : Tentative d’explication terre à terre
La venue de Ouattara à Dakar avant l’élection a été un signe très révélateur du manque d’intelligence diplomatique de la part de ce chef d’état africain - on peut désormais situer la réception d’Ali Bongo Odimba par Paul Biya du Cameroun dans le même contexte. Abdoulaye Wade venant d’être reconduit par ses homologues de la conférence islamique pour un mandat de 5 ans, il était inapproprié de recevoir un candidat musulman ! Ce geste maladroit du président sénégalais se manifeste comme un pavé jeté dans la marre dans un contexte où le problème ivoirien s’avère aussi tribal que sectaire. Les dirigeants Africains ne sont ils tous des despotes absolus ?
Si on transpose le problème ivoirien au Cameroun, voici ce qu’on pourra retenir :
« Les Bamilékés traités au Cameroun de tous les noms d’oiseaux, peuplent les chaînes montagneuses de l’Ouest .Pour certains, ce peuple est encombrant…
Les Bamilékés sont partout, nombreux et très attachés à leurs traditions ancestrales, ils vivraient en vase clos, ce qui n’arrangerait pas leurs détracteurs. Au Cameroun, ils sont systématiquement traités d’opposants au régime ce qui explique leur quasi mise à l’écart dans la gestion des affaires publiques et la haine qu’on leur voue. On a par exemple noté la joie qui s’est manifestée dans une certaine frange de la population après l’annonce de l’arrestation de ADG d’un grand groupe d’affaire d’origine Bamiléké, comme pour rétablir un certain équilibre dans la gestion de ce qu’on a appelé « opération épervier ». Imaginons nous un instant ce scénario simple, question d’illustrer le problème ivoirien : La bamilékés peuplent la province du sud Cameroun. Ces mêmes Bamilékés peuplent le Gabon et la Guinée Equatoriale. Les frontières étant poreuses, et les cultures identiques des trois côtés de la frontières, il va s’avérer très difficile de dire avec précision qui est Bamiléké Camerounais, ou Bamiléké guinéen( burkinabé).Ce qui est sûr,un Bamiléké camerounais peut se retrouver au Gabon et inversement.Ca été le cas au temps d’Ahidjo avec l’arrivée massif des haoussas et des peuhls devenus par filiation naturelle avec l’ancien président camerounais(remarquez bien qu’au Cameroun,certains peuples n’ont pas de village,mais se disent Camerounais d’origine, d’ailleurs ils le sont./.)
Le Bamiléké probablement guinéen Sopgui, très intelligent et installé au Cameroun depuis des décennies et ayant occupé plusieurs hautes fonctions veut se présenter à la présidentielle, Le Yabassi nommé Nteppè, et l'éwondo Atangana Tsam qui est en fonction comme président de la république y voient un potentiel danger, d’ailleurs Nteppè ira jusqu’à instaurer la Camerounité pour exclure le redoutable Candidat Bamiléké. Les Bamilékés, se sentant humiliés et exclus de la vie politique depuis des décennies parce dit-on il sont riches et nombreux, déclenchent une guerre et divisent le pays en deux. Étant plus nombreux et bénéficiant de la solidarité de leur frères-voisins, même démocratiquement, ils l'emporteront puisqu’en Afrique, le vote est généralement très tribal .Nteppè entre temps, parce qu'il hait Atangana Tsam s'est rallié au candidat Sopgui avec pour objectif de battre Atangana Tsam qui est redoutable et très malin ; Atangana Tsam bénéficie du soutien de la jeunesse africaine et du monde estudiantin. Le vote a lieu, malgré les efforts entrepris par Atangana Tsam en gageant de sa bonne foi devant son peuple,il est probablement battu aux élections,puisque la rancune est tenace et les rapports de force rétablis entre les différents protagonistes d’une crise politique née avant le déroulement du scrutin. Atangana Tsam constatera la conspiration et tente de garder son pouvoir. Il est ainsi sali aux yeux du monde, il n’a pas compris que la démocratie en Afrique a ses limites. Voilà en quelque sorte pourquoi Biya triche sans arrêt au Cameroun, il sait très bien que démocratiquement, il sera battu aux élections, lui qui dans sa province natale, valide les résultats pompeux de 99%, voire 100%, encourageant au passage la tribalisation de la chose politique. »
Si les Bétis ou Bulus sont tous pro Biya, souffrez le moment venu de voir tous les Bamilékés et leurs alliés voter à 100% pour le candidat Sopgui parce que, dans ces choses là, c’est souvent aller et retour. N’oubliez jamais, le tribalisme est une maladie orchestrée et entretenue par une élite paresseuse et très aigrie, elle fait l’affaire des puissances étrangères qui manipule tout le monde, à leurs avantages. Les Africains on besoin d’éducation ! La démocratie en Afrique a encore des beaux jours devant elle. Il reste une chose à Gbagbo, partager le pouvoir en créant un poste de vice président qu’occupera Bédié et du premier ministère qui reviendra à Ouattara et le quitter définitivement,le pouvoir,après avoir pacifié le Pays, dans cinq ans.
© Correspondance : Gilles Mballa
Victoire de Ouattara : Tentative d’explication terre à terre
La venue de Ouattara à Dakar avant l’élection a été un signe très révélateur du manque d’intelligence diplomatique de la part de ce chef d’état africain - on peut désormais situer la réception d’Ali Bongo Odimba par Paul Biya du Cameroun dans le même contexte. Abdoulaye Wade venant d’être reconduit par ses homologues de la conférence islamique pour un mandat de 5 ans, il était inapproprié de recevoir un candidat musulman ! Ce geste maladroit du président sénégalais se manifeste comme un pavé jeté dans la marre dans un contexte où le problème ivoirien s’avère aussi tribal que sectaire. Les dirigeants Africains ne sont ils tous des despotes absolus ?
Si on transpose le problème ivoirien au Cameroun, voici ce qu’on pourra retenir :
« Les Bamilékés traités au Cameroun de tous les noms d’oiseaux, peuplent les chaînes montagneuses de l’Ouest .Pour certains, ce peuple est encombrant…
Les Bamilékés sont partout, nombreux et très attachés à leurs traditions ancestrales, ils vivraient en vase clos, ce qui n’arrangerait pas leurs détracteurs. Au Cameroun, ils sont systématiquement traités d’opposants au régime ce qui explique leur quasi mise à l’écart dans la gestion des affaires publiques et la haine qu’on leur voue. On a par exemple noté la joie qui s’est manifestée dans une certaine frange de la population après l’annonce de l’arrestation de ADG d’un grand groupe d’affaire d’origine Bamiléké, comme pour rétablir un certain équilibre dans la gestion de ce qu’on a appelé « opération épervier ». Imaginons nous un instant ce scénario simple, question d’illustrer le problème ivoirien : La bamilékés peuplent la province du sud Cameroun. Ces mêmes Bamilékés peuplent le Gabon et la Guinée Equatoriale. Les frontières étant poreuses, et les cultures identiques des trois côtés de la frontières, il va s’avérer très difficile de dire avec précision qui est Bamiléké Camerounais, ou Bamiléké guinéen( burkinabé).Ce qui est sûr,un Bamiléké camerounais peut se retrouver au Gabon et inversement.Ca été le cas au temps d’Ahidjo avec l’arrivée massif des haoussas et des peuhls devenus par filiation naturelle avec l’ancien président camerounais(remarquez bien qu’au Cameroun,certains peuples n’ont pas de village,mais se disent Camerounais d’origine, d’ailleurs ils le sont./.)
Le Bamiléké probablement guinéen Sopgui, très intelligent et installé au Cameroun depuis des décennies et ayant occupé plusieurs hautes fonctions veut se présenter à la présidentielle, Le Yabassi nommé Nteppè, et l'éwondo Atangana Tsam qui est en fonction comme président de la république y voient un potentiel danger, d’ailleurs Nteppè ira jusqu’à instaurer la Camerounité pour exclure le redoutable Candidat Bamiléké. Les Bamilékés, se sentant humiliés et exclus de la vie politique depuis des décennies parce dit-on il sont riches et nombreux, déclenchent une guerre et divisent le pays en deux. Étant plus nombreux et bénéficiant de la solidarité de leur frères-voisins, même démocratiquement, ils l'emporteront puisqu’en Afrique, le vote est généralement très tribal .Nteppè entre temps, parce qu'il hait Atangana Tsam s'est rallié au candidat Sopgui avec pour objectif de battre Atangana Tsam qui est redoutable et très malin ; Atangana Tsam bénéficie du soutien de la jeunesse africaine et du monde estudiantin. Le vote a lieu, malgré les efforts entrepris par Atangana Tsam en gageant de sa bonne foi devant son peuple,il est probablement battu aux élections,puisque la rancune est tenace et les rapports de force rétablis entre les différents protagonistes d’une crise politique née avant le déroulement du scrutin. Atangana Tsam constatera la conspiration et tente de garder son pouvoir. Il est ainsi sali aux yeux du monde, il n’a pas compris que la démocratie en Afrique a ses limites. Voilà en quelque sorte pourquoi Biya triche sans arrêt au Cameroun, il sait très bien que démocratiquement, il sera battu aux élections, lui qui dans sa province natale, valide les résultats pompeux de 99%, voire 100%, encourageant au passage la tribalisation de la chose politique. »
Si les Bétis ou Bulus sont tous pro Biya, souffrez le moment venu de voir tous les Bamilékés et leurs alliés voter à 100% pour le candidat Sopgui parce que, dans ces choses là, c’est souvent aller et retour. N’oubliez jamais, le tribalisme est une maladie orchestrée et entretenue par une élite paresseuse et très aigrie, elle fait l’affaire des puissances étrangères qui manipule tout le monde, à leurs avantages. Les Africains on besoin d’éducation ! La démocratie en Afrique a encore des beaux jours devant elle. Il reste une chose à Gbagbo, partager le pouvoir en créant un poste de vice président qu’occupera Bédié et du premier ministère qui reviendra à Ouattara et le quitter définitivement,le pouvoir,après avoir pacifié le Pays, dans cinq ans.
© Correspondance : Gilles Mballa