L’inflexibilité des Imams de Guédiawaye installe le gouvernement dans une position inconfortable. Dans une peur bleue. Le ministre de l’Energie, Samuel Sarr, n’a pu satisfaire leurs revendications lundi dernier, ainsi, le mouvement allait faire tâche d’huile, avec l’adhésion d’autres quartiers de la capitale. Avec un mot d’ordre qui ne rassure pas : le refus de payer la facture «électrique». Les renseignements généraux ont ainsi averti l’Etat des risques de «troubles dangereux», si l’Ag prévue par les Imams demain dimanche se tenait. Une sombre prévision que le gouverneur de Dakar, El hadj Mamadou Sall, «sur instruction de ses supérieurs» a voulu éviter en interdisant la réunion dominicale.
Pourtant, explique le coordonnateur du collectif des résidents des quartiers de Guédiawaye, Imam Youssoupha Sarr, «il s’agissait d’une simple assemblée générale d’information» qui devait se tenir au terrain de Disso, à Guédiawaye. Elle n’aura finalement pas lieu, par «crainte qu’elle ne soit infiltrée».
Le gouverneur Sall leur a également demandé de lui accorder quelques jours, «le temps de rendre compte aux autorités». A leur sortie et en début de soirée hier, le Collectif avait retenu l’Ag puisque, justifie Imam Sarr, «on ne nous a pas encore notifié l’interdiction». Selon lui, «il est hors de question de surseoir à notre combat sur la base de paroles». C’est au moment d’entrer à nouveau en contact avec lui qu’il affirme qu’il a «sous les yeux l’arrêté préfectoral d’interdiction» notifié «sûrement, sur ordre de son supérieur (le gouverneur)». Mais quoi qu’il en soit, les Imams devraient se réunir, hier, pour consulter leur base.
Toutefois, précise Imam Sarr, «les autres mesures dont le refus de payer la facture, la généralisation du mouvement, entre autres, ne changent pas. Il n’y aura pas, en tout état de cause, un volte-face, au risque de perdre la confiance des citoyens».
Pour rappel, les Imams et résidents de Guédiawaye avaient organisé, le 6 décembre dernier, une manifestation. Cette procession, qui avait regroupé des centaines et des centaines de marcheurs, avait pour but de protester contre les surfacturations de la Senelec et la cherté de la vie. Il s’en est suivi un refus de la part des populations de payer les factures d’électricité, tant que la Senelec ne revoyait pas le niveau actuel de sa tarification.
source le quotidien
Pourtant, explique le coordonnateur du collectif des résidents des quartiers de Guédiawaye, Imam Youssoupha Sarr, «il s’agissait d’une simple assemblée générale d’information» qui devait se tenir au terrain de Disso, à Guédiawaye. Elle n’aura finalement pas lieu, par «crainte qu’elle ne soit infiltrée».
Le gouverneur Sall leur a également demandé de lui accorder quelques jours, «le temps de rendre compte aux autorités». A leur sortie et en début de soirée hier, le Collectif avait retenu l’Ag puisque, justifie Imam Sarr, «on ne nous a pas encore notifié l’interdiction». Selon lui, «il est hors de question de surseoir à notre combat sur la base de paroles». C’est au moment d’entrer à nouveau en contact avec lui qu’il affirme qu’il a «sous les yeux l’arrêté préfectoral d’interdiction» notifié «sûrement, sur ordre de son supérieur (le gouverneur)». Mais quoi qu’il en soit, les Imams devraient se réunir, hier, pour consulter leur base.
Toutefois, précise Imam Sarr, «les autres mesures dont le refus de payer la facture, la généralisation du mouvement, entre autres, ne changent pas. Il n’y aura pas, en tout état de cause, un volte-face, au risque de perdre la confiance des citoyens».
Pour rappel, les Imams et résidents de Guédiawaye avaient organisé, le 6 décembre dernier, une manifestation. Cette procession, qui avait regroupé des centaines et des centaines de marcheurs, avait pour but de protester contre les surfacturations de la Senelec et la cherté de la vie. Il s’en est suivi un refus de la part des populations de payer les factures d’électricité, tant que la Senelec ne revoyait pas le niveau actuel de sa tarification.
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