« J’ai convaincu Wade de se faire succéder par son fils. Il n’était pas pour, il était entièrement contre. Il ne voulait pas en entendre parler. Il a fallu des mois et des mois. Et après, il m’a demandé si je pouvais convaincre Karim » révèle Ahmed Khalifa Niasse.
« Je l’ai convaincu de mettre son fils en selle grâce aux qualités que je lui connais. Aujourd’hui, je persiste et je signe que c’est moi qui ai convaincu Wade. Et à un moment donné, il m’a dit : « Est-ce que t’es capable de convaincre Karim. » C’était la seule fois que je me suis rendu dans son bureau à l’Anoci et je lui ai dit : « Le président et moi voulons que tu puisses servir le Sénégal, ton pays. Que tu puisses t’adonner à la politique ». Sa réponse a été : « s’il me donne l’ordre, j’y vais » a-t-il ajouté.
Convaincu que le fils du président a toutes les chances de succéder à son père, Ahmed Khalifa Niasse argumente : « si Karim devient président en 2012, le paysage, la population et le parlé au Sénégal auront changé. Une bonne partie de la nouvelle génération est constituée de fils de « Modou-Modou » qui ne parlent pas Wolof, il faudra s’adresser à eux dans une autre langue comme le français ou l’anglais. »
En ce qui concerne les défections notées dans le Pds, le leader du Front des alliances patriotiques (Fap) affirme : « le président Wade est un homme politique exceptionnel en ce sens qu’il maîtrise la politique du coté du gouvernail, mais aussi il régente l’opposition. Il a façonné Idrissa Seck et l’a envoyé pour casser l’opposition et il l’a fait revenir quand il a voulu. Si aujourd’hui, Macky Sall est dans l’opposition, c’est une création, une émanation de Wade ».
- Par Béatrice L. -
source nettali
« Je l’ai convaincu de mettre son fils en selle grâce aux qualités que je lui connais. Aujourd’hui, je persiste et je signe que c’est moi qui ai convaincu Wade. Et à un moment donné, il m’a dit : « Est-ce que t’es capable de convaincre Karim. » C’était la seule fois que je me suis rendu dans son bureau à l’Anoci et je lui ai dit : « Le président et moi voulons que tu puisses servir le Sénégal, ton pays. Que tu puisses t’adonner à la politique ». Sa réponse a été : « s’il me donne l’ordre, j’y vais » a-t-il ajouté.
Convaincu que le fils du président a toutes les chances de succéder à son père, Ahmed Khalifa Niasse argumente : « si Karim devient président en 2012, le paysage, la population et le parlé au Sénégal auront changé. Une bonne partie de la nouvelle génération est constituée de fils de « Modou-Modou » qui ne parlent pas Wolof, il faudra s’adresser à eux dans une autre langue comme le français ou l’anglais. »
En ce qui concerne les défections notées dans le Pds, le leader du Front des alliances patriotiques (Fap) affirme : « le président Wade est un homme politique exceptionnel en ce sens qu’il maîtrise la politique du coté du gouvernail, mais aussi il régente l’opposition. Il a façonné Idrissa Seck et l’a envoyé pour casser l’opposition et il l’a fait revenir quand il a voulu. Si aujourd’hui, Macky Sall est dans l’opposition, c’est une création, une émanation de Wade ».
- Par Béatrice L. -
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