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ALASSANE BALDE, 72 ANS, ANCIEN DEPUTE LIBERAL ET PS « J’ai implanté le Pds à Kolda en vélo »

Alassane Baldé, surnommé le « Lion du Fouladou », vit pleinement la royauté. Fils de chef de canton, il s’enorgueillit de sa lignée princière. Quand il parle sa voix éclate. Les yeux globuleux, le teint clair, taille svelte, Baldé vit mal son passé de militant du Pds. Un parti auquel il a adhéré avant sa création et qu’il a implanté au Fouladou en vélo. Au Ps où il a atterri suite aux « injustices », il garde le souvenir de ses démêlés avec Moctar Kébé et de son statut de chargé de mission payé par l’Assemblée nationale. Un titre qui lui donnait la possibilité de faire affecter tout fonctionnaire laxiste. A 72 ans, il est amer contre les politiciens koldois abonnés absents à leur base.


Rédigé par leral.net le Samedi 26 Février 2011 à 17:08 | | 0 commentaire(s)|

ALASSANE BALDE, 72 ANS, ANCIEN DEPUTE LIBERAL ET PS « J’ai implanté le Pds à Kolda en vélo »
Comment êtes-vous arrivé à la politique ?

Durant toute ma vie, j’ai toujours pris l’option de défendre les opprimés. J’ai commencé par le Parti africain de l’indépendance (Pai) quasiment en 1957. Ce sont les abus du système colonial qui ont aiguisé mon militantisme contre l’injustice. C’est à la Conférence de Helsinki (Finlande) que j’ai quitté le Pai. J’avais été choisi parmi les jeunes devant participer à cette rencontre. Finalement, j’ai été rayé de la liste au profit d’un camarade de Dakar. J’ai alors claqué la porte. A la création de la section sénégalaise du Parti pour le rassemblement africain (Pra/Sénégal), Yéro Pyra Baldé me fait adhérer à cette formation politique en 1958. Je me souviens des slogans que l’on écrivait à l’entrée du palais présidentiel. Nous garions notre véhicule au portail feignant une panne. Et quelqu’un s’aplatissait sous la voiture pour écrire les slogans. A la fusion avec l’Union progressiste sénégalaise (Ups), il a fallu deux jours pour me convaincre. Je n’étais pas d’accord, je n’avais pas confiance en Senghor. J’étais pompiste à la Place de France à Thiès. Je suis retourné ensuite à Kolda. Car, à Thiès on m’a opposé mon statut d’étranger aux investitures pour la députation sur les listes du Pra/Sénégal.

Et vous voilà à l’Ups…

Oui, en 1973, j’ai rejoint la

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