Comment êtes-vous arrivé à la politique ?
Durant toute ma vie, j’ai toujours pris l’option de défendre les opprimés. J’ai commencé par le Parti africain de l’indépendance (Pai) quasiment en 1957. Ce sont les abus du système colonial qui ont aiguisé mon militantisme contre l’injustice. C’est à la Conférence de Helsinki (Finlande) que j’ai quitté le Pai. J’avais été choisi parmi les jeunes devant participer à cette rencontre. Finalement, j’ai été rayé de la liste au profit d’un camarade de Dakar. J’ai alors claqué la porte. A la création de la section sénégalaise du Parti pour le rassemblement africain (Pra/Sénégal), Yéro Pyra Baldé me fait adhérer à cette formation politique en 1958. Je me souviens des slogans que l’on écrivait à l’entrée du palais présidentiel. Nous garions notre véhicule au portail feignant une panne. Et quelqu’un s’aplatissait sous la voiture pour écrire les slogans. A la fusion avec l’Union progressiste sénégalaise (Ups), il a fallu deux jours pour me convaincre. Je n’étais pas d’accord, je n’avais pas confiance en Senghor. J’étais pompiste à la Place de France à Thiès. Je suis retourné ensuite à Kolda. Car, à Thiès on m’a opposé mon statut d’étranger aux investitures pour la députation sur les listes du Pra/Sénégal.
Et vous voilà à l’Ups…
Oui, en 1973, j’ai rejoint la
la gazette
Durant toute ma vie, j’ai toujours pris l’option de défendre les opprimés. J’ai commencé par le Parti africain de l’indépendance (Pai) quasiment en 1957. Ce sont les abus du système colonial qui ont aiguisé mon militantisme contre l’injustice. C’est à la Conférence de Helsinki (Finlande) que j’ai quitté le Pai. J’avais été choisi parmi les jeunes devant participer à cette rencontre. Finalement, j’ai été rayé de la liste au profit d’un camarade de Dakar. J’ai alors claqué la porte. A la création de la section sénégalaise du Parti pour le rassemblement africain (Pra/Sénégal), Yéro Pyra Baldé me fait adhérer à cette formation politique en 1958. Je me souviens des slogans que l’on écrivait à l’entrée du palais présidentiel. Nous garions notre véhicule au portail feignant une panne. Et quelqu’un s’aplatissait sous la voiture pour écrire les slogans. A la fusion avec l’Union progressiste sénégalaise (Ups), il a fallu deux jours pour me convaincre. Je n’étais pas d’accord, je n’avais pas confiance en Senghor. J’étais pompiste à la Place de France à Thiès. Je suis retourné ensuite à Kolda. Car, à Thiès on m’a opposé mon statut d’étranger aux investitures pour la députation sur les listes du Pra/Sénégal.
Et vous voilà à l’Ups…
Oui, en 1973, j’ai rejoint la
la gazette