« Nous avions dit dans les années 70 qu’il faut que le Sénégal ait 100% des actions de l’ancêtre de la Sonatel, Télé Sénégal. En 1981, on l’a nationalisée. C’est sur cette base que nous avions travaillé et nous avons renforcé le système des télécommunications au Sénégal. Télé Sénégal est partie d’un bénéfice de trois millions à 7 milliards en trois ans », a rappelé l’ancien ministre sénégalais, Alassane Dialy Ndiaye, un des fondateur de la Sonatel.
En ce qui concerne la cession des actions de l’Etat à France Télécom, il affirme : « je pense personnellement que le gouvernement ne devrait pas vendre une partie de ses actions à la Sonatel, que ce soit 9 pour cent, que ce soit même 1 pour cent. Quand on a la chance d’avoir une poule qui pond des œufs d’or, il faut l’entretenir, il ne faut pas la tuer ».
Et de préconiser : « l’Etat peut conserver le niveau d’action qu’il a. Mais en plus, il faut donner l’occasion aux sénégalais d’être actionnaires dans cette société qui marche. On peut trouver une solution pour aider les sénégalais à s’impliquer dans la Sonatel et dans les autres sociétés de télécommunications présentes au Sénégal ».
« Les télécommunications, je le répète, ce sont des réseaux d’intelligence. Les télécommunications, c’est la base de l’économie nouvelle, surtout à la sortie de cette crise que nous vivons actuellement. La Sonatel, bon an, mal an, à travers les dividendes que récupère le gouvernement, l’Etat, à travers aussi les différents taxes et impôts que paie la société, récupère plus de cent milliards tous les ans », souligne-t-il par ailleurs.
Livrant une lecture juridique du protocole d’accord entre l’Etat du Sénégal et France Télécom, M. Ndiaye affirme : « France Télécom n’est pas demandeur, que je sache. Je pense que le gouvernement ne devrait pas vendre ses actions Sonatel. Le gouvernement doit pouvoir trouver deux cent milliards sans toucher à ses actions là. Dans le domaine du droit des sociétés, il est difficile de s’opposer à des transactions entre actionnaire d’une même société. Je pense que pour régler ce problème nous ne pouvons que nous remettre au sens des responsabilités de ceux qui nous gouvernent. On ne peut que s’en remettre à leur sens des responsabilités. Il ne faut pas que pour régler un problème passager, qu’on en vienne à hypothéquer l’avenir d’une société aussi fulgurante ».
Interpellé sur la privatisation de la société des télécommunications Sonatel en 1997 : « je faisais partie de ce gouvernement, mais je m’occupais de la pêche et d’économie maritime. Je partage la responsabilité de la privatisation de la Sonatel. Mais je n’ai pas été consulté lors de cette privatisation », rappelle-t-il.
Et d’ajouter : « dès le départ, une solution a été adoptée, mais peut être un meilleur équilibre aurait pu être trouvé. France Télécom est dirigée par des experts qui connaissent leur travail. Ce que j’admire en eux, c’est qu’ils défendent les intérêts de leur Etat. Si chacun défend bien les intérêts de son Etat, il n’y aura plus ce genre de problème. En tout cas, ils ont fait une bonne acquisition en entrant dans le capital de la Sonatel lors de la privatisation ».
Faisant une analyse de la situation politique, Alassane Dialy Ndiaye affirme : « je pense que c’est le président qui est responsable de son gouvernement. Un pays, pour se développer, a besoin d’une vision partagée et claire. Il faut qu’on ait des institutions beaucoup plus stables dans ce pays. Il est souhaitable que les personnes choisies, le soit en fonction de leur compétence. Il faut mettre en place un système basé sur le mérite et la compétence et non sur la paternité. C’est en faisant cela que l’on peut envoyer un signal fort à la jeunesse ».
« C’est le président de la République qui est élu. Une fois qu’il est investi de ses pouvoirs il nomme un gouvernement. Le problème est de savoir dans quel cadre le vice-président va s’activer », répond-il, suite à une question sur la vice-présidence.
L’ancien responsable socialiste confirme son ancrage dans ce parti en niant avoir cessé ses activités : « je n’ai jamais dit que j’avais démissionné de ce parti. J’ai toujours pensé qu’un parti qui a régné pendant quarante et qui a connu un échec doit être réorganisé. Je souhaite que le Ps renaisse, c’est le seul parti réellement structuré qui existe dans toutes les zones du Sénégal. Je n’ai jamais cessé mes activités ».
En ce qui concerne les activités de son mouvement « Prospective 2012 », il explique : « Prospective 2012 a été mis en place depuis cinq ans. L’idée est de rassembler des sénégalais de sensibilités politiques différentes et qui réfléchissent sur la marche du pays. Je suis prêt à assumer toute responsabilité qu’un groupe de sénégalais veut me confier ».
Béatrice L.
Source Nettali
En ce qui concerne la cession des actions de l’Etat à France Télécom, il affirme : « je pense personnellement que le gouvernement ne devrait pas vendre une partie de ses actions à la Sonatel, que ce soit 9 pour cent, que ce soit même 1 pour cent. Quand on a la chance d’avoir une poule qui pond des œufs d’or, il faut l’entretenir, il ne faut pas la tuer ».
Et de préconiser : « l’Etat peut conserver le niveau d’action qu’il a. Mais en plus, il faut donner l’occasion aux sénégalais d’être actionnaires dans cette société qui marche. On peut trouver une solution pour aider les sénégalais à s’impliquer dans la Sonatel et dans les autres sociétés de télécommunications présentes au Sénégal ».
« Les télécommunications, je le répète, ce sont des réseaux d’intelligence. Les télécommunications, c’est la base de l’économie nouvelle, surtout à la sortie de cette crise que nous vivons actuellement. La Sonatel, bon an, mal an, à travers les dividendes que récupère le gouvernement, l’Etat, à travers aussi les différents taxes et impôts que paie la société, récupère plus de cent milliards tous les ans », souligne-t-il par ailleurs.
Livrant une lecture juridique du protocole d’accord entre l’Etat du Sénégal et France Télécom, M. Ndiaye affirme : « France Télécom n’est pas demandeur, que je sache. Je pense que le gouvernement ne devrait pas vendre ses actions Sonatel. Le gouvernement doit pouvoir trouver deux cent milliards sans toucher à ses actions là. Dans le domaine du droit des sociétés, il est difficile de s’opposer à des transactions entre actionnaire d’une même société. Je pense que pour régler ce problème nous ne pouvons que nous remettre au sens des responsabilités de ceux qui nous gouvernent. On ne peut que s’en remettre à leur sens des responsabilités. Il ne faut pas que pour régler un problème passager, qu’on en vienne à hypothéquer l’avenir d’une société aussi fulgurante ».
Interpellé sur la privatisation de la société des télécommunications Sonatel en 1997 : « je faisais partie de ce gouvernement, mais je m’occupais de la pêche et d’économie maritime. Je partage la responsabilité de la privatisation de la Sonatel. Mais je n’ai pas été consulté lors de cette privatisation », rappelle-t-il.
Et d’ajouter : « dès le départ, une solution a été adoptée, mais peut être un meilleur équilibre aurait pu être trouvé. France Télécom est dirigée par des experts qui connaissent leur travail. Ce que j’admire en eux, c’est qu’ils défendent les intérêts de leur Etat. Si chacun défend bien les intérêts de son Etat, il n’y aura plus ce genre de problème. En tout cas, ils ont fait une bonne acquisition en entrant dans le capital de la Sonatel lors de la privatisation ».
Faisant une analyse de la situation politique, Alassane Dialy Ndiaye affirme : « je pense que c’est le président qui est responsable de son gouvernement. Un pays, pour se développer, a besoin d’une vision partagée et claire. Il faut qu’on ait des institutions beaucoup plus stables dans ce pays. Il est souhaitable que les personnes choisies, le soit en fonction de leur compétence. Il faut mettre en place un système basé sur le mérite et la compétence et non sur la paternité. C’est en faisant cela que l’on peut envoyer un signal fort à la jeunesse ».
« C’est le président de la République qui est élu. Une fois qu’il est investi de ses pouvoirs il nomme un gouvernement. Le problème est de savoir dans quel cadre le vice-président va s’activer », répond-il, suite à une question sur la vice-présidence.
L’ancien responsable socialiste confirme son ancrage dans ce parti en niant avoir cessé ses activités : « je n’ai jamais dit que j’avais démissionné de ce parti. J’ai toujours pensé qu’un parti qui a régné pendant quarante et qui a connu un échec doit être réorganisé. Je souhaite que le Ps renaisse, c’est le seul parti réellement structuré qui existe dans toutes les zones du Sénégal. Je n’ai jamais cessé mes activités ».
En ce qui concerne les activités de son mouvement « Prospective 2012 », il explique : « Prospective 2012 a été mis en place depuis cinq ans. L’idée est de rassembler des sénégalais de sensibilités politiques différentes et qui réfléchissent sur la marche du pays. Je suis prêt à assumer toute responsabilité qu’un groupe de sénégalais veut me confier ».
Béatrice L.
Source Nettali