« L’éducation est une mission que Dieu a assignée à ses créateurs qui doivent être à son image », a renseigné l’évêque de Saint Louis en prenant la parole lors de ce cinquantenaire. Monseigneur Ernest Sambou, de dire qu’une chaîne de solidarité devrait être constituée par les élèves de CM1 et CM2, car, selon lui, ces derniers devront être formés et sensibilisés sur la vie de l’école, de sorte que demain, ils puissent venir en aide à leurs cadets et leur offrir de meilleures conditions de travail et de réussite. C’est pourquoi, il a salué le geste du patron du TSE et TRE Cheikh Amar, de son don, d’une valeur de prés de huit millions et qui a promis de construire une bibliothèque d’un coût de 12 millions. Pour Sidy Amar, représentant du parrain du cinquantenaire, celui-ci a saisi l’opportunité offerte par la direction de l’école, pour apporter son humble contribution à l’effort d’amélioration de la qualité de l’enseignement de son ancienne école où il a fait ses humanités et qui l’a marqué fortement. Ainsi donc, en plus des 50 ordinateurs, il s’est engagé à doter l’école d’une bibliothèque multifonctionnelle, pour encourager les élèves à persévérer dans leurs études et à maintenir très haut le flambeau de « son établissement ». L’évêque de Saint Louis a béni l’acte de Cheikh Amar, avant de souligner que « l’homme doit être éduqué pour répondre à sa vocation d’image de Dieu, car l’éducation est un trésor ».Quant à l’ignorance, a-t-il ajouté, elle est « une maladie grave qui prive l’homme de ses prérogatives ». La première école privée catholique, du faubourg de Sor, ne cesse de faire de bons résultats qui ont fini par lui donner un label reconnu et couru par tous les parents d’élèves soucieux du devenir de leurs enfants D’une quarantaine d’élèves à ses débuts en 1961, l’école en compte aujourd’hui plus de 800. Cette progression, rançon du succès léguée par les premières générations doit être sauvegardée par les cadets. Ainsi, la directrice de l’école, sœur Rita, a-t-elle lancé un appel, aux autres anciens pour qu’ils suivent l’exemple de Cheikh Amar, enfin de doter la future bibliothèque d’outils pédagogiques en quantité et en qualité.
FARA SYLLA l'office
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