Plus on s’approche de l’élection présidentielle de février, plus les gourous sortent de leurs officines des sondages, qui certes se suivent, mais ne se ressemblent pas. D’ailleurs, le dernier exemple en date est celui qui plébiscite un «ticket» entre Moutapha Niasse et Ousmane Tanor Dieng et dont la presse quotidienne a fait, hier, ses choux gras. Mais, le hic, c’est qu’il n'existe pas, selon un constitutionnaliste, le système de ticket dans notre système politique. Tout le contraire de pays comme les Usa ou le Nigéria où les électeurs sont appelés à choisir un Président et un Vice-Président dont le rôle constitutionnel est de remplacer, en cas de décès ou d'empêchement, le Président élu.
Bref, il n’est pas possible, dans un tel système, de voter pour l'un et de rejeter l'autre. Par contre, au Sénégal, c’est un seul homme qui est élu. En conséquence, il n'existe pas de ticket. Bref, pour dire le moins, «il est parfaitement inexact et impropre de parler de ticket». Notre source de dire que «c'est un délicieux abus de langage que les médias et les acteurs politiques ont malheureusement laissé prospérer». En effet, un sondage commandité sur 5000 Sénégalais de plus de 18 ans dans toute l’étendue du pays, par le mouvement citoyen «Notre Sénégal» élimine l’actuel chef de l’Etat dès le 1er tour.
Car, au terme de l’étude, Me Abdoulaye Wade n’ira même pas au second tour de la prochaine présidentielle où il n’arriverait que 3ème. Pour cela, d’après les chiffres, il faudrait un ticket, Moustapha Niasse-Tanor Dieng, surtout si c’est Niasse qui est mis en avant et Tanor son colistier. Face à tout ce qui précède, notre interlocuteur, qui est doublé d’un chercheur en Sciences politiques, de regretter : «On ne peut pas fabriquer un sondage à partir d'un ticket alors que ce système n'existe ni dans notre suffrage universel, ni dans le scrutin, encore moins dans le dépouillement des voix». De là à dire que c'est une gaminerie médiatique d'une colossale finesse, le pas est vite franchi.
PiccMi.Com
Bref, il n’est pas possible, dans un tel système, de voter pour l'un et de rejeter l'autre. Par contre, au Sénégal, c’est un seul homme qui est élu. En conséquence, il n'existe pas de ticket. Bref, pour dire le moins, «il est parfaitement inexact et impropre de parler de ticket». Notre source de dire que «c'est un délicieux abus de langage que les médias et les acteurs politiques ont malheureusement laissé prospérer». En effet, un sondage commandité sur 5000 Sénégalais de plus de 18 ans dans toute l’étendue du pays, par le mouvement citoyen «Notre Sénégal» élimine l’actuel chef de l’Etat dès le 1er tour.
Car, au terme de l’étude, Me Abdoulaye Wade n’ira même pas au second tour de la prochaine présidentielle où il n’arriverait que 3ème. Pour cela, d’après les chiffres, il faudrait un ticket, Moustapha Niasse-Tanor Dieng, surtout si c’est Niasse qui est mis en avant et Tanor son colistier. Face à tout ce qui précède, notre interlocuteur, qui est doublé d’un chercheur en Sciences politiques, de regretter : «On ne peut pas fabriquer un sondage à partir d'un ticket alors que ce système n'existe ni dans notre suffrage universel, ni dans le scrutin, encore moins dans le dépouillement des voix». De là à dire que c'est une gaminerie médiatique d'une colossale finesse, le pas est vite franchi.
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