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APRES LA DECISION DU TRIBUNAL DONNANT RAISON A L’ETAT DU SENEGAL A PROPOS DE LA GESTION D’ASI:Les Marocains n’entendent pas céder d’un pouce du terrain

Royal Air Maroc n’entend pas baisser le bras dans le contentieux qui l’oppose à l’État du Sénégal. Vingt-quatre heures après l’ordonnance du Tribunal régional de Dakar (en ce lundi 6 avril) qui donne raison à l’État du Sénégal dans le contentieux qui oppose les deux parties à propos de la gestion d’Air Sénégal international (Asi), la partie marocaine a décidé de réagir. Par la bouche de son président M. Driss Benhima, Ram précise qu’elle va faire appel de cette décision. Elle déclare se préparer d’ores et déjà à un arrêt prochain des activités d’Asi.


Rédigé par leral.net le Mercredi 8 Avril 2009 à 09:14 | | 0 commentaire(s)|

APRES LA DECISION DU TRIBUNAL DONNANT RAISON A L’ETAT DU SENEGAL A PROPOS DE LA GESTION D’ASI:Les Marocains n’entendent pas céder d’un pouce du terrain
La compagnie aérienne marocaine s’offusque de la décision rendue par Le Tribunal, qui dans son ordonnance rendue ce 6 avril 2009, a prévu la désignation d’un expert judiciaire pour un nouvel audit et l’interdiction pour elle de se retirer de la gestion d’Asi jusqu’à la fin de la mission de celui-ci, sous peine d’une astreinte financière excessivement lourde.

Or, précise-t-elle : « En parallèle, et en contradiction avec ce qui précède, les comptes d’Air Sénégal International sont toujours bloqués par l’Agence sénégalaise chargée de récupérer les taxes aéroportuaires, ce qui a pour conséquence de menacer à très court terme la continuité de l’exploitation.

Pour la compagnie aérienne marocaine, face à cette situation devenue insupportable, elle « ne peut qu’exprimer à nouveau ses très vives inquiétudes et sa désillusion. ». Et de poursuivre : « Les dirigeants marocains constatent que leurs partenaires sénégalais, après avoir exprimé unilatéralement leur volonté de prendre le contrôle d’Asi, utilisent aujourd’hui la justice pour les obliger à rester.

Ram rappelle que les divergences entre les deux actionnaires d’Air Sénégal International (Royal Air Maroc et l’État du Sénégal) auraient aisément pu être aplanies, en leur temps, autour d’une table de négociation ou, plus simplement encore, au sein du Conseil d’administration. ».

Les Marocains déclarent avoir eu conscience d’avoir été aux limites de leurs possibilités pour préserver les activités d’Asi et d’avoir tout mis en œuvre pour que le transfert de la gestion aux partenaires sénégalais se déroule dans les meilleures conditions possibles.

Selon eux : « Les opinions publiques sénégalaises et marocaines doivent savoir que l’arrêt prévisible de l’activité d’Air Sénégal International est la conséquence inévitable de la situation de conflit créée par sa partie sénégalaise qui a pris ainsi le risque inconsidéré de mettre en danger l’existence même de la compagnie nationale, l’emploi du personnel et les facilités de déplacement des passagers ».

- Par Mayaram -
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