Pour les camarades de Ousmane Tanor Dieng, cette information est d’autant plus plausible que depuis plusieurs mois les salaires des agents contractuels de certaines structures de l’Etat ne sont pas payés. « Aujourd’hui le régime libéral qui a perdu les manettes, ne dispose plus de marge de manœuvre, se donnant pour unique levier le bradage des bijoux de famille (actions de l’Etat dans le capital de la SONATEL) pour les besoins d’une consommation immédiate en dépenses de fonctionnement et en paiement d’arriérés, ainsi que la poursuite et l’aggravation des échecs qui, depuis 2000, ont rythmé la gouvernance du pays », renseigne la même source.
Déliquescence des finances publiques ?
La détérioration des fondamentaux économiques et la déliquescence des finances publiques appellent, selon le Ps, de la part du gouvernement non seulement une « réelle prise de conscience de leurs effets directs sur le pouvoir d’achat des ménages et la compétitivité des entreprises, mais également une communication responsable et transparente sur l’état de notre économie, et de nos finances publiques ». Par conséquent, l’état actuel des finances publiques, de l’avis des socialistes, « exige surtout des thérapies durables à l’opposé des mesures en trompe-l’œil et des traitements superficiels qui renvoient toujours aux calendes grecques la remise en ordre de notre économie et de nos finances publiques ».
A cet égard, le Parti socialiste reste convaincu que « l’assainissement des comptes publics ne peut pas découler de la seule mobilisation d’emprunts qui ne font qu’entretenir le cercle vicieux de l’endettement public, mais seulement de la réalisation d’économies budgétaires, elles-mêmes fonction de mesures radicales de rationalisation des dépenses publiques, pour éliminer le gaspillage, la surfacturation et la surévaluation, pour supprimer les pseudo dépenses de transfert allouées aux multiples agences »,
La cure d’austérité demandée
Pour les socialistes, la situation économique du pays nécessite « une cure d’austérité qui doit affecter, de manière tangible, le train de vie de l’Etat, avec pour finalité la réalisation d’économies substantielles et leur juste affectation à l’assainissement financier ainsi qu’à l’amélioration de l’ordinaire des différents segments de la Nation ».
Dans cet ordre d’idées, les camarades mettent en garde Abdoulaye WADE « contre toute tentation, sous la pression du FMI susceptible de bâcler cet exercice sérieux, de faire payer aux Sénégalais ses turpitudes dès lors que les efforts consentis par ces derniers au cours des années d’ajustement structurel ont été anéantis par sa politique de gaspillage combiné au pillage des ressources publiques ».
Préserver les populations….
Le Parti socialiste estime que les populations qui sont fortement éprouvées par la crise, doivent maintenant être préservées à défaut de bénéficier des dividendes de leurs sacrifices. C’est la raison pour laquelle, il recommande aux Organisations paysannes « d’assurer un encadrement adéquat de nos braves paysans pour éviter un bradage des récoltes vivrières et une cession à l’ANCAR des graines d’arachide moyennant des hausses faussement généreuses qui risquent de ne pas refléter les revalorisations conséquentes qu’exigent les niveaux actuels des cours mondiaux de l’huile d’arachide ». Dans cet esprit, dit-il, le prix au producteur de l’arachide ne devra pas être inférieur à 300 Francs CFA le kilogramme.
source sud quotidien
Déliquescence des finances publiques ?
La détérioration des fondamentaux économiques et la déliquescence des finances publiques appellent, selon le Ps, de la part du gouvernement non seulement une « réelle prise de conscience de leurs effets directs sur le pouvoir d’achat des ménages et la compétitivité des entreprises, mais également une communication responsable et transparente sur l’état de notre économie, et de nos finances publiques ». Par conséquent, l’état actuel des finances publiques, de l’avis des socialistes, « exige surtout des thérapies durables à l’opposé des mesures en trompe-l’œil et des traitements superficiels qui renvoient toujours aux calendes grecques la remise en ordre de notre économie et de nos finances publiques ».
A cet égard, le Parti socialiste reste convaincu que « l’assainissement des comptes publics ne peut pas découler de la seule mobilisation d’emprunts qui ne font qu’entretenir le cercle vicieux de l’endettement public, mais seulement de la réalisation d’économies budgétaires, elles-mêmes fonction de mesures radicales de rationalisation des dépenses publiques, pour éliminer le gaspillage, la surfacturation et la surévaluation, pour supprimer les pseudo dépenses de transfert allouées aux multiples agences »,
La cure d’austérité demandée
Pour les socialistes, la situation économique du pays nécessite « une cure d’austérité qui doit affecter, de manière tangible, le train de vie de l’Etat, avec pour finalité la réalisation d’économies substantielles et leur juste affectation à l’assainissement financier ainsi qu’à l’amélioration de l’ordinaire des différents segments de la Nation ».
Dans cet ordre d’idées, les camarades mettent en garde Abdoulaye WADE « contre toute tentation, sous la pression du FMI susceptible de bâcler cet exercice sérieux, de faire payer aux Sénégalais ses turpitudes dès lors que les efforts consentis par ces derniers au cours des années d’ajustement structurel ont été anéantis par sa politique de gaspillage combiné au pillage des ressources publiques ».
Préserver les populations….
Le Parti socialiste estime que les populations qui sont fortement éprouvées par la crise, doivent maintenant être préservées à défaut de bénéficier des dividendes de leurs sacrifices. C’est la raison pour laquelle, il recommande aux Organisations paysannes « d’assurer un encadrement adéquat de nos braves paysans pour éviter un bradage des récoltes vivrières et une cession à l’ANCAR des graines d’arachide moyennant des hausses faussement généreuses qui risquent de ne pas refléter les revalorisations conséquentes qu’exigent les niveaux actuels des cours mondiaux de l’huile d’arachide ». Dans cet esprit, dit-il, le prix au producteur de l’arachide ne devra pas être inférieur à 300 Francs CFA le kilogramme.
source sud quotidien