Sorti en janvier dernier, le premier et dernier album solo de Makhtar le Kagoulard, Sénémafia ne fait pas l’unanimité. Autant il plait à certains autant il en déplait à d’autres. C’est ainsi que son auteur est sujet de menaces de mort. Faisant face, son courage en bandoulière, Makhtar Sy enlève la cagoule. « Pour que ceux qui m’envoient des lettres de menace anonymes sachez que je n’ai pas peur de mes mots. J’affirme et je réaffirme : tant qu’il y aura un souffle de vie en moi, je serais hardcore, je représenterais la vérité», soutient-il dans une lettre adressée à la presse. Makhtar ne se sépare cependant pas définitivement de sa cagoule. Devant le micro il l’enfilera ainsi que pour ses clips. Mais lors de ses interviews ou sorties médiatiques, il sera à visage découvert. Et ces menaces de mort ne sont que la face voyante de l’iceberg. On lui mène la guerre jusque dans la promotion de son album.
Dans cet album par ailleurs, l’ancien membre du groupe Rap’adio ne fait pas dans la langue de bois et met le doigt dans la plaie. Il fustige la gestion de l’Etat et n’épargne pas les marabouts, ces socles sur lesquels devaient s’appuyer le peuple pour sortir la tête de l’eau. Ce duo que Le Kagoulard surnomme « la mafia politico-religieuse», est l’un des maux qui gangrène ce pays. Les gouvernants sont corrompus au moment où les marabouts « ne font plus une lecture contextualisée du Coran qui pourrait interpeller les consciences. Ils continuent à nous raconter l’histoire des premiers temps de l’islam » lance-t-il. Et l’auteur de rap bii moma saf promet de la débarrasser du Sénégal. Il soutient en effet, « je lutterais pour que le Sénégal soit débarrassé de cette mafia politico-religieuse qui ne cesse de faire vivre l’enfer aux pauvres Sénégalais. »
Sur le nouveau concept lancé par l’Etat et qui a fait objet d’une loi votée à l’assemblée nationale et dont les femmes se réjouissent tant, Makhtar a son opinion. Pour lui donc, « la parité ne profite qu’aux femmes intellectuelles politiciennes : auxiliaires de ce système. »
Tout problème peut trouver solution. Le bout du tunnel pour les Sénégalais serait l’éducation. De l’avis du Kagoulard, « le président a lancé le slogan « travailler, toujours travailler, beaucoup travailler », moi à sa place je dirai apprendre, s’instruire et se cultiver. Car la connaissance est la base de tout. Voila ce que notre époque exige, l’investissement dans les esprits est un impératif. » Un impératif de développement serait-on tenté de dire.
Pour apporter sa pierre à l’édifice et contribuer au développement de « Sunugaal », Makhtar Le Kagoulard a mis en place une organisation non gouvernementale baptisée « Sunulight ». Crée en avril 2010 Sunulight compte aujourd’hui 10 000 membres. Ses principaux objectifs demeurent « sortir les populations (analphabètes surtout) de l’ignorance aider la jeunesse entre autre dessein. Nos portes sont ouvertes à tout patriote sénégalais. Des cellules de Sunulight ont été crée un peu partout dans le monde notamment en France, Espagne, Usa, Sénégal, etc. Les vrais soldats seront les bienvenus. »
Xalimasn.com
Dans cet album par ailleurs, l’ancien membre du groupe Rap’adio ne fait pas dans la langue de bois et met le doigt dans la plaie. Il fustige la gestion de l’Etat et n’épargne pas les marabouts, ces socles sur lesquels devaient s’appuyer le peuple pour sortir la tête de l’eau. Ce duo que Le Kagoulard surnomme « la mafia politico-religieuse», est l’un des maux qui gangrène ce pays. Les gouvernants sont corrompus au moment où les marabouts « ne font plus une lecture contextualisée du Coran qui pourrait interpeller les consciences. Ils continuent à nous raconter l’histoire des premiers temps de l’islam » lance-t-il. Et l’auteur de rap bii moma saf promet de la débarrasser du Sénégal. Il soutient en effet, « je lutterais pour que le Sénégal soit débarrassé de cette mafia politico-religieuse qui ne cesse de faire vivre l’enfer aux pauvres Sénégalais. »
Sur le nouveau concept lancé par l’Etat et qui a fait objet d’une loi votée à l’assemblée nationale et dont les femmes se réjouissent tant, Makhtar a son opinion. Pour lui donc, « la parité ne profite qu’aux femmes intellectuelles politiciennes : auxiliaires de ce système. »
Tout problème peut trouver solution. Le bout du tunnel pour les Sénégalais serait l’éducation. De l’avis du Kagoulard, « le président a lancé le slogan « travailler, toujours travailler, beaucoup travailler », moi à sa place je dirai apprendre, s’instruire et se cultiver. Car la connaissance est la base de tout. Voila ce que notre époque exige, l’investissement dans les esprits est un impératif. » Un impératif de développement serait-on tenté de dire.
Pour apporter sa pierre à l’édifice et contribuer au développement de « Sunugaal », Makhtar Le Kagoulard a mis en place une organisation non gouvernementale baptisée « Sunulight ». Crée en avril 2010 Sunulight compte aujourd’hui 10 000 membres. Ses principaux objectifs demeurent « sortir les populations (analphabètes surtout) de l’ignorance aider la jeunesse entre autre dessein. Nos portes sont ouvertes à tout patriote sénégalais. Des cellules de Sunulight ont été crée un peu partout dans le monde notamment en France, Espagne, Usa, Sénégal, etc. Les vrais soldats seront les bienvenus. »
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