Très tôt, les populations, surtout les jeunes de Sicap Amitié, Baobab et d’autres, tous vêtus de tee-shirts à l’effigie des Assises nationales marqué par le baobab et le slogan «L’avenir est nôtre, bâtissons le ensemble», ont pris d’assaut le collège Sacré-Cœur. Devant le portail, c’est la jeunesse qui s’occupe de la circulation et filtre les entrées du nombreux public, des citoyens soucieux d’un avenir meilleur venus participer à cette rencontre citoyenne, qui regroupe société civile et politique. A 10 heures 50 minutes, le président Amadou Makhtar Mbow, accompagné d’une délégation composée de Mansour Kama, vice-président, et Dr Malick Diop, chargé de la Communication du Comité nationale de pilotage (Cnp), sont arrivés au collège Sacré-Cœur, lieu du rendez-vous des consultations citoyennes du département de Dakar. La délégation du Bureau national est accueillie par des participants, sous le regard de plusieurs représentants de partis politiques, dont l’Imam Mbaye Niang du Mrds, Ali Haïdar du Fes, Massène Niang du Msu, Khalifa Ababacar Sall du Ps et Ousmane Ndiaye de l’Afp.
ImageTout ce monde mobilisé assiste ainsi à l’installation du Bureau du Comité départemental, sous la présidence de Souleymane Ndiaye, inspecteur de l’enseignement et pionnier du syndicalisme au Sénégal. Pour ce dernier, les Assises constituent une occasion de cesser de perdre du temps dans les querelles politiciennes pour se pencher sur un futur meilleur basé sur des aspirations fondamentales à partir d’une réflexion approfondie. «Réfléchissons, indique cet expert de l’Unesco, sur une exploitation plus positive du sol et du sous-sol, la poursuite de notre politique d’éducation, l’amélioration des produits de notre système éducatif, la pratique du plurilinguisme, c’est-à-dire le français et les langues locales et une nouvelle politique d’industrialisation !» Puis, c’est au tour de Mansour Cama, Vice-président du Conseil national de pilotage, par ailleurs président du Conseil national des employeurs du Sénégal (Cnes), de se poser une question : «Que devons nous faire ?» C’est pour répondre que les populations sont à même de dire là où elles veulent que le Sénégal soit mené. Il faut renverser la tendance actuellement marquée par la pauvreté et permettre à tout un chacun de s’exprimer, les politiques, de leur côté, et aux chefs d’entreprises de créer des emplois et des profits.
Le président Amadou Makhtar Mbow s’adressera, ensuite, aux nombreux participants pour indiquer la poursuite des mêmes objectifs durant la lutte pour l’indépendance et la contribution à l’unité et au développement du Sénégal, à travers un large consensus à travers des Assises inclusives. Seul le travail et l’intelligence des Sénégalais peuvent hisser le Sénégal vers le sommet, soutient-il, avant de constater que beaucoup de choses vont très mal. Pour M. Mbow, les Assises sont l’occasion de constater les faits, d’élaborer de nouvelles orientations et des plans d’action pour développer le pays. Rappelant la spécificité de Dakar, du fait de la forte concentration du tissu industriel et des travailleurs, des entreprises qui ont des problèmes, le chômage des jeunes et le système éducatif, il précise que si les problèmes posés dépassent le délai imparti, il y a éventualité qu’on décale un peu la fin des travaux prévus en décembre.
Par ailleurs, le Comité du département de Dakar a dirigé, pendant le week-end, les travaux des commissions thématiques : «Politiques sociales et Environnement», ainsi que d’autres commissions. Elles ont abouti à des interventions de qualité, empreintes de sens de l’intérêt public. Le Comité de pilotage de Dakar des Assises nationales entend rencontrer les pêcheurs de Ouakam, l’Apescy et les Asc, pour instaurer le débat et dialoguer avec les populations, informe l’ophtalmologue Alassane Wade, Vice-président du Comité.
source le quotidien
ImageTout ce monde mobilisé assiste ainsi à l’installation du Bureau du Comité départemental, sous la présidence de Souleymane Ndiaye, inspecteur de l’enseignement et pionnier du syndicalisme au Sénégal. Pour ce dernier, les Assises constituent une occasion de cesser de perdre du temps dans les querelles politiciennes pour se pencher sur un futur meilleur basé sur des aspirations fondamentales à partir d’une réflexion approfondie. «Réfléchissons, indique cet expert de l’Unesco, sur une exploitation plus positive du sol et du sous-sol, la poursuite de notre politique d’éducation, l’amélioration des produits de notre système éducatif, la pratique du plurilinguisme, c’est-à-dire le français et les langues locales et une nouvelle politique d’industrialisation !» Puis, c’est au tour de Mansour Cama, Vice-président du Conseil national de pilotage, par ailleurs président du Conseil national des employeurs du Sénégal (Cnes), de se poser une question : «Que devons nous faire ?» C’est pour répondre que les populations sont à même de dire là où elles veulent que le Sénégal soit mené. Il faut renverser la tendance actuellement marquée par la pauvreté et permettre à tout un chacun de s’exprimer, les politiques, de leur côté, et aux chefs d’entreprises de créer des emplois et des profits.
Le président Amadou Makhtar Mbow s’adressera, ensuite, aux nombreux participants pour indiquer la poursuite des mêmes objectifs durant la lutte pour l’indépendance et la contribution à l’unité et au développement du Sénégal, à travers un large consensus à travers des Assises inclusives. Seul le travail et l’intelligence des Sénégalais peuvent hisser le Sénégal vers le sommet, soutient-il, avant de constater que beaucoup de choses vont très mal. Pour M. Mbow, les Assises sont l’occasion de constater les faits, d’élaborer de nouvelles orientations et des plans d’action pour développer le pays. Rappelant la spécificité de Dakar, du fait de la forte concentration du tissu industriel et des travailleurs, des entreprises qui ont des problèmes, le chômage des jeunes et le système éducatif, il précise que si les problèmes posés dépassent le délai imparti, il y a éventualité qu’on décale un peu la fin des travaux prévus en décembre.
Par ailleurs, le Comité du département de Dakar a dirigé, pendant le week-end, les travaux des commissions thématiques : «Politiques sociales et Environnement», ainsi que d’autres commissions. Elles ont abouti à des interventions de qualité, empreintes de sens de l’intérêt public. Le Comité de pilotage de Dakar des Assises nationales entend rencontrer les pêcheurs de Ouakam, l’Apescy et les Asc, pour instaurer le débat et dialoguer avec les populations, informe l’ophtalmologue Alassane Wade, Vice-président du Comité.
source le quotidien