Quatre jours après le début des raids aériens israéliens sur la bande de Gaza, qui ont fait plus de 320 morts et 1400 blessés du côté palestinien, l’Etat Hébreu passe à une autre vitesse. Une grande offensive terrestre se précise davantage avec des dizaines de blindés de l’armée d’occupation et des troupes massées aux alentours de la Bande de Gaza. Cette situation soulève lire d’associations et d’organisations de défense des droits de l’homme.
Dans un communiqué daté d’hier mardi 30 décembre, intitulé « nous sommes tous palestiniens ! », le Collectif des associations islamiques du Sénégal (Cais) qui regroupe 15 organisations, dénonce « le terrorisme d’Etat israélien » qui « détruit tout sur son passage. C’est une véritable entreprise génocidaire que Israël a lancée, depuis le 27 décembre, contre le peuple martyr de Palestine », souligne la source.
En trois jours, les 100 avions de guerre de type « F16 » ont fait, plus de 320 martyrs et plus de 1400 blessés. Ces attaques ciblent des maisons résidentielles, des mosquées, des bâtiments civils, des bureaux de poste, des centres de santé, comme l’hôpital de Chifa, des institutions, comme le ministère de l’intérieur, ainsi que la chaîne d’Al Aqsa. « Nous avions décrété pour les Enfants d’Israël, (et annoncé) dans le Livre : « Par deux fois, vous sèmerez la corruption sur terre et vous allez transgresser d’une façon excessive », ... » (Sourate Isra, verset 4 à 8), lit-on dans le communiqué.
La même source rappelle que c’est à la suite d’élections législatives démocratiques, libres et transparentes, organisées sous la supervision de la Communauté internationale, le 25 janvier 2006, que le Hamas a accédé au gouvernement et choisit M. Ismaël Hanniyeh comme Premier ministre. Comme pour sanctionner le peuple palestinien pour leur choix, Israël s’acharne sur le Hamas. Assassinats de ses membres et dirigeants, arrestations de plus d’une soixantaine de ministres et de députés - dont le président, Dr Aziz Dweik, sauvagement torturé -, mais aussi des maires s’en suivent.
Et comme si cela ne suffit pas, « Israël vient de lancer, depuis le 27 décembre dernier, une guerre ouverte qu’on ne saurait pas moins qualifier de nettoyage ethnique pour achever Gaza ». Cette attaque ajoutée au blocus imposé à la ville depuis deux ans en dit long sur « la situation humanitaire dans la Bande de Gaza qui n’a jamais été aussi grave, depuis le début de l’occupation israélienne de 1967 » poursuit la même source.
Pour le collectif (composé de l’Aeems, Acma, Aemud, Afmpa, Aids, Aips, Al Fallah, Al Wahda, Cerid, Cmo, Fssi, Gri, Jamra, Jir et Oai), contrairement à l’idée véhiculée par certains commentateurs de la presse, acquise à la cause sioniste, Israël est bien à l’origine de l’échec du cessez-le-feu de six mois (19 juin-19 décembre). C’est pourquoi il le Cais condamne vigoureusement le « silence cruel de la Communauté internationale face à l’agonie de Gaza » et invite les pays musulmans, en particulier le Sénégal, en sa qualité de Président de l’Oci (Organisation de la conférence islamique), à revoir ses relations diplomatiques avec Israël.
S’adressant aux musulmans, le Cais soutient qu’il est temps d’agir. C’est un devoir moral, voire une obligation religieuse de lutter contre l’injustice, une condition pour prétendre appartenir à la communauté des croyants conformément à un hadith du prophète (PSL). « Le musulman est le frère du musulman. Il ne doit pas le léser, il ne doit pas le livrer à ses ennemis, ni l’abandonner… » conclut le texte.
source sud quotidien
Dans un communiqué daté d’hier mardi 30 décembre, intitulé « nous sommes tous palestiniens ! », le Collectif des associations islamiques du Sénégal (Cais) qui regroupe 15 organisations, dénonce « le terrorisme d’Etat israélien » qui « détruit tout sur son passage. C’est une véritable entreprise génocidaire que Israël a lancée, depuis le 27 décembre, contre le peuple martyr de Palestine », souligne la source.
En trois jours, les 100 avions de guerre de type « F16 » ont fait, plus de 320 martyrs et plus de 1400 blessés. Ces attaques ciblent des maisons résidentielles, des mosquées, des bâtiments civils, des bureaux de poste, des centres de santé, comme l’hôpital de Chifa, des institutions, comme le ministère de l’intérieur, ainsi que la chaîne d’Al Aqsa. « Nous avions décrété pour les Enfants d’Israël, (et annoncé) dans le Livre : « Par deux fois, vous sèmerez la corruption sur terre et vous allez transgresser d’une façon excessive », ... » (Sourate Isra, verset 4 à 8), lit-on dans le communiqué.
La même source rappelle que c’est à la suite d’élections législatives démocratiques, libres et transparentes, organisées sous la supervision de la Communauté internationale, le 25 janvier 2006, que le Hamas a accédé au gouvernement et choisit M. Ismaël Hanniyeh comme Premier ministre. Comme pour sanctionner le peuple palestinien pour leur choix, Israël s’acharne sur le Hamas. Assassinats de ses membres et dirigeants, arrestations de plus d’une soixantaine de ministres et de députés - dont le président, Dr Aziz Dweik, sauvagement torturé -, mais aussi des maires s’en suivent.
Et comme si cela ne suffit pas, « Israël vient de lancer, depuis le 27 décembre dernier, une guerre ouverte qu’on ne saurait pas moins qualifier de nettoyage ethnique pour achever Gaza ». Cette attaque ajoutée au blocus imposé à la ville depuis deux ans en dit long sur « la situation humanitaire dans la Bande de Gaza qui n’a jamais été aussi grave, depuis le début de l’occupation israélienne de 1967 » poursuit la même source.
Pour le collectif (composé de l’Aeems, Acma, Aemud, Afmpa, Aids, Aips, Al Fallah, Al Wahda, Cerid, Cmo, Fssi, Gri, Jamra, Jir et Oai), contrairement à l’idée véhiculée par certains commentateurs de la presse, acquise à la cause sioniste, Israël est bien à l’origine de l’échec du cessez-le-feu de six mois (19 juin-19 décembre). C’est pourquoi il le Cais condamne vigoureusement le « silence cruel de la Communauté internationale face à l’agonie de Gaza » et invite les pays musulmans, en particulier le Sénégal, en sa qualité de Président de l’Oci (Organisation de la conférence islamique), à revoir ses relations diplomatiques avec Israël.
S’adressant aux musulmans, le Cais soutient qu’il est temps d’agir. C’est un devoir moral, voire une obligation religieuse de lutter contre l’injustice, une condition pour prétendre appartenir à la communauté des croyants conformément à un hadith du prophète (PSL). « Le musulman est le frère du musulman. Il ne doit pas le léser, il ne doit pas le livrer à ses ennemis, ni l’abandonner… » conclut le texte.
source sud quotidien
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