Dans sa déclaration, le Collectif des associations islamiques du Sénégal (Cais) rappelle d’abord qu’« à la suite d’élections législatives démocratiques, libres et transparentes, organisées sous la supervision de la Communauté internationale, le 25 janvier 2006, le Hamas accède au gouvernement et choisit M. Ismaël Hanniyeh comme premier ministre ». Avant de se désoler : « Comme pour sanctionner le peuple palestinien pour son choix, Israël s’acharne sur le Hamas : assassinats de ses membres et dirigeants, arrestations de plus d’une soixantaine de ministres et de députés - dont le président, Dr Aziz Dweik, sauvagement torturé -, mais aussi des maires... Et pour achever Gaza, Israël vient de lancer, depuis le 27 décembre dernier, une guerre ouverte qu’on ne saurait pas moins qualifier de nettoyage ethnique ».Résultat : « Gaza est coupé du reste du monde depuis 2 ans. Israël impose un blocus sévère. Rien n’entre dans Gaza passant par Israël, sinon à compte-gouttes », note la déclaration qui ajoutent : « Presque encerclée de toute part, la bande de Gaza, qui a la plus forte densité démographique au monde, espérait une bouffée d’oxygène lui venant de sa frontière avec l’Egypte. Hélas ! La seule issue qui la relie au reste du monde est bouclée par l’Egypte. Personne n’entre dans Gaza ou n’en sort. »
Suffisant pour y voir « une véritable entreprise génocidaire que Israël a lancé, depuis le 27 décembre, contre le peuple martyr de Palestine ». Pour preuve, le Collectif des associations islamiques du Sénégal rappelle : « En trois jours, les 100 avions de guerre de type "F16" ont fait, à ce jour, plus de 320 martyrs et plus de 1400 blessés. Le terrorisme d’Etat israélien détruit tout sur son passage. Il cible des maisons résidentielles, des mosquées, des bâtiments civiles, des bureaux de poste, des centres de santé, comme l’hôpital de Chifa, des institutions, comme le ministère de l’intérieur, ainsi que la chaîne d’Al Aqsa. Le matin du dimanche 28 décembre, des dizaines de blindés de l’armée d’occupation se sont massés aux alentours de la Bande de Gaza, en préparation d’une grande offensive militaire terrestre contre les survivants de Gaza. »
Voilà donc ce qui pousse le Collectif des associations islamiques du Sénégal (Cais) à condamner vigoureusement « le silence cruel de la Communauté internationale face à l’agonie de Gaza ». « Le Cais invite les pays musulmans, en particulier le Sénégal, en sa qualité de Président de l’Oci, à revoir ses relations diplomatiques avec Israël », lit-on dans la déclaration. Non sans appeler les musulmans à agir. « C’est un devoir moral voire une obligation religieuse de lutter contre l’injustice, une condition pour prétendre appartenir à la communauté des croyants », a conclu la déclaration du Collectif des associations islamiques du Sénégal.
Suffisant pour y voir « une véritable entreprise génocidaire que Israël a lancé, depuis le 27 décembre, contre le peuple martyr de Palestine ». Pour preuve, le Collectif des associations islamiques du Sénégal rappelle : « En trois jours, les 100 avions de guerre de type "F16" ont fait, à ce jour, plus de 320 martyrs et plus de 1400 blessés. Le terrorisme d’Etat israélien détruit tout sur son passage. Il cible des maisons résidentielles, des mosquées, des bâtiments civiles, des bureaux de poste, des centres de santé, comme l’hôpital de Chifa, des institutions, comme le ministère de l’intérieur, ainsi que la chaîne d’Al Aqsa. Le matin du dimanche 28 décembre, des dizaines de blindés de l’armée d’occupation se sont massés aux alentours de la Bande de Gaza, en préparation d’une grande offensive militaire terrestre contre les survivants de Gaza. »
Voilà donc ce qui pousse le Collectif des associations islamiques du Sénégal (Cais) à condamner vigoureusement « le silence cruel de la Communauté internationale face à l’agonie de Gaza ». « Le Cais invite les pays musulmans, en particulier le Sénégal, en sa qualité de Président de l’Oci, à revoir ses relations diplomatiques avec Israël », lit-on dans la déclaration. Non sans appeler les musulmans à agir. « C’est un devoir moral voire une obligation religieuse de lutter contre l’injustice, une condition pour prétendre appartenir à la communauté des croyants », a conclu la déclaration du Collectif des associations islamiques du Sénégal.