La coalition Bennoo siggil Senegaal a décidé de se retirer du comité technique d’audit du fichier électoral. L’annonce a été faite par Ousmane Badiane, président du Comité électoral de la principale coalition de l’opposition sur les ondes de nos confrères de Sud Fm.
L’annonce de la révision des listes électorales à partir du 1er décembre par le ministère de l’Intérieur est un grief qu’elle a brandi pour suspendre sa participation au sein de ce comité technique. « Nous n’allons pas servir de faire valoir dans une commission. On va dire que la commission a travaillé dans la transparence, or, dans la pratique, tout ce qui a été fait est le contraire de la transparence.
Le ministère de l’Intérieur doit arrêter ses activités en attendant que la commission d’audit dépose ses conclusions. C’est sur la base de ces conclusions qu’on peut voir ce qu’il faut changer ou améliorer ou corriger. Mais ne pas changer les règles du jeu au cours du jeu. Nous avons pensé que cela est inacceptable », a souligné Ousmane Badiane. Amadou Daff, membre du comité électoral de Bss, pense que le ministère de l’Intérieur devait attendre la fin de l’audit du fichier électoral avant de faire quoi que ce soit sur ce fichier. « On n’a même pas fait l’évaluation de la révision passée et on annonce une autre révision à partir de décembre. Ce n’est pas normal », note M. Daff. Quid de la participation de Bss au comité de pilotage ? « Au niveau du comité de pilotage, nous allons prendre les dispositions pour saisir son président et l‘informer », ajoute le président du comité électoral de Bss.
Selon M. Badiane, la révision du fichier électoral est une question technique. « Nous sommes en présence de tous nos techniciens et ingénieurs informaticiens. Nous sommes animés d’une très bonne foi. Nous ne sommes pas là pour bloquer ou saboter quoi que ce soit. Malheureusement, c’est la mouvance présidentielle qui veut saboter l’audit du fichier, en complicité avec la communauté internationale ». Pour M. Badiane, tous les actes que pose la mouvance présidentielle quotidiennement montrent en réalité qu’elle ne veut pas d’un audit transparent sinon, à l’en croire, on ne voit pas quelle est l’urgence qui s’impose pour que le ministre de l’Intérieur prenne sur lui la décision d’ouvrir une période de révision des listes sur 7 mois sans informer ni le Comité de pilotage ni le Comité technique. « C’est inacceptable. C’est une façon délibérée de violer le code de conduite qui nous lie », a-t-il ajouté.
Aliou KANDE
Source Le Soleil
L’annonce de la révision des listes électorales à partir du 1er décembre par le ministère de l’Intérieur est un grief qu’elle a brandi pour suspendre sa participation au sein de ce comité technique. « Nous n’allons pas servir de faire valoir dans une commission. On va dire que la commission a travaillé dans la transparence, or, dans la pratique, tout ce qui a été fait est le contraire de la transparence.
Le ministère de l’Intérieur doit arrêter ses activités en attendant que la commission d’audit dépose ses conclusions. C’est sur la base de ces conclusions qu’on peut voir ce qu’il faut changer ou améliorer ou corriger. Mais ne pas changer les règles du jeu au cours du jeu. Nous avons pensé que cela est inacceptable », a souligné Ousmane Badiane. Amadou Daff, membre du comité électoral de Bss, pense que le ministère de l’Intérieur devait attendre la fin de l’audit du fichier électoral avant de faire quoi que ce soit sur ce fichier. « On n’a même pas fait l’évaluation de la révision passée et on annonce une autre révision à partir de décembre. Ce n’est pas normal », note M. Daff. Quid de la participation de Bss au comité de pilotage ? « Au niveau du comité de pilotage, nous allons prendre les dispositions pour saisir son président et l‘informer », ajoute le président du comité électoral de Bss.
Selon M. Badiane, la révision du fichier électoral est une question technique. « Nous sommes en présence de tous nos techniciens et ingénieurs informaticiens. Nous sommes animés d’une très bonne foi. Nous ne sommes pas là pour bloquer ou saboter quoi que ce soit. Malheureusement, c’est la mouvance présidentielle qui veut saboter l’audit du fichier, en complicité avec la communauté internationale ». Pour M. Badiane, tous les actes que pose la mouvance présidentielle quotidiennement montrent en réalité qu’elle ne veut pas d’un audit transparent sinon, à l’en croire, on ne voit pas quelle est l’urgence qui s’impose pour que le ministre de l’Intérieur prenne sur lui la décision d’ouvrir une période de révision des listes sur 7 mois sans informer ni le Comité de pilotage ni le Comité technique. « C’est inacceptable. C’est une façon délibérée de violer le code de conduite qui nous lie », a-t-il ajouté.
Aliou KANDE
Source Le Soleil