Un jour, l’on avait demandé à maître Wade, quelle était la différence entre Abdou Diouf et Senghor, il répondît que Senghor a de la dignité, Abdou Diouf n’en a aucune ( ‘‘Senghor amna loumou dioombeu , Abdou Diouf Amoul loumou dioombeu .’’). Aujourd’hui, le Peuple tombé des nues est obligé de constater que sur ce point, maître Wade avait raison. Quand on voit comment Ndiol trahissant son parti et ses fidèles a rompu son omerta renégat pour semer la zizanie dans le rang de l’opposition ; et en déclarant soutenir son ami, vieillard de Soixante seize ans à la direction des affaires de notre pays ; car sans doute il ne voit la lourde et terrible charge de Président de la République que comme la poule aux œufs d’or ; une affaire juteuse. Moi qui suis sans qualité, j’ai honte pour Aminata Mbengue Ndiaye, pour Ousmane Tanor Dieng et tous les autres qui, profondément blessés et déçus prennent le bélier par les cornes et déclarent que c’est de l’intox: ‘‘Abdou et moi on a mangé ensemble du deukhine mbeup son plat préféré il y’ a dix jours seulement; il m’aurait parlé ’’ disent ils. Cependant comme il le souhaite; pour des raisons d’intérêt personnel, Abdou Diouf loin de déstabiliser les patriotes, les a raffermis dans leur conviction que seul le Peuple peut s’assumer et qu’en conséquence les a remobilisés.une remobilisation générale du Peuple qui est souverain. Abdou Diouf l’a su à ses dépens. De toute évidence, il n’oubliera jamais ce dix neuf mars 2000 qui l’a rendu chagrin et lui a insufflé la haine de son peuple, et de son pays. Sans aucun doute ,la Francophonie avec une gestion douteuse des fonds pendant son magistère est le dernier mirador d’Abdou Diouf. Ni à l’ONU, ni dans aucune institution sérieuse, il ne sera après. Tous les patriotes connaissent de quoi le bonhomme est capable par égoïsme ; s’il n’est pas réélu à la francophonie, il serait prêt à être le laquais de Wade dans l’ombre ou ouvertement, pour brimer le peuple aux fins de se renflouer avec le bien du peuple: « Allalou baiti maal ». Abdou Diouf aurait-il vraiment fini ses sous, ou se prend t-il pour le petit fils du Damel de Sokoto comme il l’eût dit à Wade Jadis ? J’en suis vraiment pantois. Un jour, l’on avait demandé à feu Cheikh Anta Diop comment il voyait la politique du Sénégal. Il répondît : « ‘’diourom fouki att, pandeu thi biri mbook dora yéwou‘’ » (nous vivrons cinquante ans de partage du gâteau, puis le Peuple se réveillera). Lui qui avait monté le laboratoire de carbone quatorze, se basait sans doute sur des thèses solides pour légitimer son diagnostic. Maintenant que nous venons de boucler cinquante ans de gouvernance néo colonialiste, il va sans dire que nous sortons du tunnel à grande vitesse. Bienheureux, sont ceux qui le savent et agissent en conséquence car l’heure du tournant décisif est venue.
Nous sortons de vingt ans de dictature de Senghor avec son parti unique, sa police d’inquisition ; pour prononcer son nom tu tournais la tête comme un lapin et sitôt ton voisin te soufflait « chuttt !!! Méfies toi des ‘‘tiocotos’’ » (les espions du régime), avec son journal quotidien unique, son Yandé Codou Séne ,qui le louangeait partout comme un Bourba Damel, ses flagorneurs patentés qui sont toujours sur la scène. Avec l’assassinat de Moustapha Lô, fusillé manu militari pour contenir le peuple dans la terreur. Avec l’exécution d’Omar blondin Diop pour bâillonner la jeunesse et l’interdire de s’exprimer, sans compter son commerce avec les marabouts qu’il décorait à outrance et nantissait à satiété comme du reste le faisait le colon avec eux pour qu’ils maintiennent leurs zouaves dans la résignation débile.
Nous sortons de vingt ans de pilotage d’Abdou Diouf, qui n’avait aucun nationalisme ni dans l’esprit, ni dans le cœur. Un administrateur imposé au peuple parce qu’il avait joué à Senghor le coup de ‘‘ Sama papa’’ (Tu es Dieu mon père) ; Comme Senghor avait joué à de Gaule le même coup doublé du béni oui oui ; le Peuple se rappelle que ni Dia Mamadou, ni lui n’avaient pas osé se présenter devant le général pour réclamer notre indépendance. Comme je ne me lasserai jamais de le dire, Abdou Diouf n’était là que pour perpétuer le pacte colonial. La preuve est qu’aussitôt défait, il s’en est allé servir la France. Ce n’est pas un patriote ni un serviteur de La nation comme il l’a dit aux journaux il y’a quelques jours. S’il était patriote, il se serait au moins investi dans ‘‘Solidarité Partage’’ et sillonnerait le monde pour trouver des solutions aux problèmes des populations sénégalaises, qu’il a plongées dans la misère. Une fondation qu’ils ont sitôt abandonnée et qui puisait dans les caisses de l’état à des fins électoraliste.
Nous sommes entrain de sortir de dix ans de monarchie avec Abdoulaye Wade qui oublie que c’est une kyrielle de partis qui l’a conduit au pouvoir, et que c’est la jeunesse toute entière qui a poussé Abdou Diouf hors du palais une jeunesse abusée, manipulée et trahie.
Monsieur le président savez vous seulement qui est cette jeunesse désabusée qui vous a émancipé et élu alors que vous étiez déjà un pauvre professeur retraité ? Cette jeunesse, se nomme Balla Gaye mort quelque jours après vous avoir élu et dont le seul crime était de vouloir passivement vous signifier sa déception. Cette jeunesse se nomme Abdoulaye Wade Yingou assassiné pour vouloir vous faire parvenir son message d’électeur oublié qui patauge dans les eaux puantes et les ténèbres obscures. Cette jeunesse c’est tous ses millions d’enfants à qui on donne le jeu et même pas le pain.
Quand un jour très proche, elle se réveillera et d’un seul bond vous réclamera le travail, le travail, le travail, encore le travail, que vous les avez promis, la prédiction de Cheikh anta Diop se sera réalisée. Oui nous sortons du tunnel.
Mon cher compatriote, ‘‘Plutôt que de maudire les ténèbres allumons chacun une chandelle, si petite soit elle ; l’homme qui déplace une montagne est celui qui commence par assembler de petites pierres.’’ Ainsi avait parlé le sage Confucius. A bon Entendeur salut.
Papa Amadou Ndiaye
Psychanalyste
leconsulteursa@yahoo.fr
www.yakotey.populus.ch
Nous sortons de vingt ans de dictature de Senghor avec son parti unique, sa police d’inquisition ; pour prononcer son nom tu tournais la tête comme un lapin et sitôt ton voisin te soufflait « chuttt !!! Méfies toi des ‘‘tiocotos’’ » (les espions du régime), avec son journal quotidien unique, son Yandé Codou Séne ,qui le louangeait partout comme un Bourba Damel, ses flagorneurs patentés qui sont toujours sur la scène. Avec l’assassinat de Moustapha Lô, fusillé manu militari pour contenir le peuple dans la terreur. Avec l’exécution d’Omar blondin Diop pour bâillonner la jeunesse et l’interdire de s’exprimer, sans compter son commerce avec les marabouts qu’il décorait à outrance et nantissait à satiété comme du reste le faisait le colon avec eux pour qu’ils maintiennent leurs zouaves dans la résignation débile.
Nous sortons de vingt ans de pilotage d’Abdou Diouf, qui n’avait aucun nationalisme ni dans l’esprit, ni dans le cœur. Un administrateur imposé au peuple parce qu’il avait joué à Senghor le coup de ‘‘ Sama papa’’ (Tu es Dieu mon père) ; Comme Senghor avait joué à de Gaule le même coup doublé du béni oui oui ; le Peuple se rappelle que ni Dia Mamadou, ni lui n’avaient pas osé se présenter devant le général pour réclamer notre indépendance. Comme je ne me lasserai jamais de le dire, Abdou Diouf n’était là que pour perpétuer le pacte colonial. La preuve est qu’aussitôt défait, il s’en est allé servir la France. Ce n’est pas un patriote ni un serviteur de La nation comme il l’a dit aux journaux il y’a quelques jours. S’il était patriote, il se serait au moins investi dans ‘‘Solidarité Partage’’ et sillonnerait le monde pour trouver des solutions aux problèmes des populations sénégalaises, qu’il a plongées dans la misère. Une fondation qu’ils ont sitôt abandonnée et qui puisait dans les caisses de l’état à des fins électoraliste.
Nous sommes entrain de sortir de dix ans de monarchie avec Abdoulaye Wade qui oublie que c’est une kyrielle de partis qui l’a conduit au pouvoir, et que c’est la jeunesse toute entière qui a poussé Abdou Diouf hors du palais une jeunesse abusée, manipulée et trahie.
Monsieur le président savez vous seulement qui est cette jeunesse désabusée qui vous a émancipé et élu alors que vous étiez déjà un pauvre professeur retraité ? Cette jeunesse, se nomme Balla Gaye mort quelque jours après vous avoir élu et dont le seul crime était de vouloir passivement vous signifier sa déception. Cette jeunesse se nomme Abdoulaye Wade Yingou assassiné pour vouloir vous faire parvenir son message d’électeur oublié qui patauge dans les eaux puantes et les ténèbres obscures. Cette jeunesse c’est tous ses millions d’enfants à qui on donne le jeu et même pas le pain.
Quand un jour très proche, elle se réveillera et d’un seul bond vous réclamera le travail, le travail, le travail, encore le travail, que vous les avez promis, la prédiction de Cheikh anta Diop se sera réalisée. Oui nous sortons du tunnel.
Mon cher compatriote, ‘‘Plutôt que de maudire les ténèbres allumons chacun une chandelle, si petite soit elle ; l’homme qui déplace une montagne est celui qui commence par assembler de petites pierres.’’ Ainsi avait parlé le sage Confucius. A bon Entendeur salut.
Papa Amadou Ndiaye
Psychanalyste
leconsulteursa@yahoo.fr
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