Etonnant, diront certains. Mais qui connaît l’homme sait qu’il ne s’accrochera jamais à un poste, fût-il celui de chef du gouvernement. D'ailleurs, selon certaines informations, Abdoul Mbaye qui est un homme de principes n'a pas été démis de ses fonctions. Il a plutôt rendu le tablier. Ce qui ne serait pas surprenant car M. Mbaye s’est fait un nom dans le secteur privé avant de déposer ses baluchons à la Primature. Il a été un excellent banquier avec une carrière exceptionnelle dans le milieu des finances. Partout où il est passé, il a laissé ses empreintes indélébiles. En acceptant de devenir le Premier ministre de Macky Sall le 2 avril 2012, ce technocrate apolitique avait l’ambition d’apporter son expérience et son expertise à son pays en proie à d’innombrables problèmes liés à l’éducation, à la santé, à l’économie, à l’énergie, au chômage…
Mais il faut reconnaître que la tâche d’Abdoul Mbaye n’est pas du tout aisée. Exécuter les directives du chef de l’Etat est une lourde charge surtout que le pays sortait d’une situation désastreuse. Les douze années de mauvaise gestion et de gabegie du régime libéral ont mis à genou l’économie du Sénégal. La mission de M. Mbaye consistait à remettre sur les rails un pays dévasté par la dilapidation de ses ressources. Après sa prise de fonction, il s’est très vite attelé à redorer le blason de notre Sénégal. L’homme, connu pour sa discrétion, son humilité et son efficacité a été farouchement combattu et par l’opposition et pas des responsables du pouvoir. Le Parti démocratique sénégalais voulait sa tête en déposant une motion de censure contre lui, mais les libéraux avaient lamentablement échoué. Ces derniers lui reprochaient d’avoir été le banquier de Hussein Habré qui n’a jamais été poursuivi pour détournement de deniers publics par Ndjamena. Aussi, Abdoul Mbaye n’a jamais été soutenu par les Apéristes. Ces derniers ont toujours pensé que le poste qu’occupait M. Mbaye devait leur revenir.
D’autres personnalités très influentes ont fait des pieds et des mains pour que Macky Sall limoge son PM. Le Président de la République a reçu de fortes pressions de la part de puissants lobbies pour faire débarquer le chef du gouvernement. Dans son combat, Abdoul Mbaye était devenu seul, sans aucun soutien. Il était devenu l’homme à abattre, l’agneau du sacrifice. Malgré toute cette cabale, le digne fils de son père a tenu bon durant dix-sept mois ! L'homme âgé de 60 ans quitte aujourd’hui la Primature par la grande porte et se sent fier du travail qu'il a abattu à la tête du gouvernement.
Serigne Diaw
Mais il faut reconnaître que la tâche d’Abdoul Mbaye n’est pas du tout aisée. Exécuter les directives du chef de l’Etat est une lourde charge surtout que le pays sortait d’une situation désastreuse. Les douze années de mauvaise gestion et de gabegie du régime libéral ont mis à genou l’économie du Sénégal. La mission de M. Mbaye consistait à remettre sur les rails un pays dévasté par la dilapidation de ses ressources. Après sa prise de fonction, il s’est très vite attelé à redorer le blason de notre Sénégal. L’homme, connu pour sa discrétion, son humilité et son efficacité a été farouchement combattu et par l’opposition et pas des responsables du pouvoir. Le Parti démocratique sénégalais voulait sa tête en déposant une motion de censure contre lui, mais les libéraux avaient lamentablement échoué. Ces derniers lui reprochaient d’avoir été le banquier de Hussein Habré qui n’a jamais été poursuivi pour détournement de deniers publics par Ndjamena. Aussi, Abdoul Mbaye n’a jamais été soutenu par les Apéristes. Ces derniers ont toujours pensé que le poste qu’occupait M. Mbaye devait leur revenir.
D’autres personnalités très influentes ont fait des pieds et des mains pour que Macky Sall limoge son PM. Le Président de la République a reçu de fortes pressions de la part de puissants lobbies pour faire débarquer le chef du gouvernement. Dans son combat, Abdoul Mbaye était devenu seul, sans aucun soutien. Il était devenu l’homme à abattre, l’agneau du sacrifice. Malgré toute cette cabale, le digne fils de son père a tenu bon durant dix-sept mois ! L'homme âgé de 60 ans quitte aujourd’hui la Primature par la grande porte et se sent fier du travail qu'il a abattu à la tête du gouvernement.
Serigne Diaw