D’ailleurs, les partis membres de cette coalition semblent conscients de cet état de fait. « Nous conseillers de Bennoo Siggil Senegaal, tiendrons compte du contrôle citoyen. Nous allons associer les populations dans l’élaboration des budgets, les choix des projets d’investissement et les conditions de leur exécution », a précisé Seydou Sy Sall. Il s’agit, poursuit-il, « d’impliquer les citoyens dans le diagnostic des problèmes des collectivités locales jusqu’à la mise en œuvre du suivi et d’évaluation en passant par la définition des priorités ». Cela, afin de créer, dit-il, « une sorte d’articulation entre le budget participatif et le budget légal ». Au point d’inviter les jeunes de la Ligue démocratique (Ld) et ceux de Bennoo Siggil Senegaal d’en faire « un travail de formation et de motif de combat pour la modification de la loi » qui semble donner une bonne opportunité au maire de dépenser le budget comme il veut, dès lors qu’il est avalisé par l’autorité publique.
L’ancien ministre de la décentralisation s’est interrogé, entre autres questions, « Pourquoi les taxes locales vont dans le trésor public ? Que faut-il faire pour mobiliser les ressources locales ? Pourquoi le budget des investissements n’est pas décentralisé ?... ». Pour lui, c’est un combat national que les leaders de Bennoo Siggil Senegaal doivent engager.
Un combat auquel Abdoulaye Bathily semble adhérer. Et pour cause, il fait savoir que la gestion des collectivités locales au lendemain des élections du 22 mars exige l’implication de toutes les sensibilités afin de répondre aux interpellations des Sénégalais. C’est pourquoi, dit-il, « leaders politiques, société civile, … doivent se retrouver et se parler sur les interpellations du peuple sénégalais ». D’autant plus que « l’on ne pourra pas parler de bonne gouvernance locale, tant qu’un certain nombre d’éléments, à savoir la participation citoyenne, la transparence, la responsabilité, l’efficacité, l’efficience, l’équité, ne sont pas réunis », renchérit Abdoul Aziz Diop.
Abdou TIMERA ferloo.com
L’ancien ministre de la décentralisation s’est interrogé, entre autres questions, « Pourquoi les taxes locales vont dans le trésor public ? Que faut-il faire pour mobiliser les ressources locales ? Pourquoi le budget des investissements n’est pas décentralisé ?... ». Pour lui, c’est un combat national que les leaders de Bennoo Siggil Senegaal doivent engager.
Un combat auquel Abdoulaye Bathily semble adhérer. Et pour cause, il fait savoir que la gestion des collectivités locales au lendemain des élections du 22 mars exige l’implication de toutes les sensibilités afin de répondre aux interpellations des Sénégalais. C’est pourquoi, dit-il, « leaders politiques, société civile, … doivent se retrouver et se parler sur les interpellations du peuple sénégalais ». D’autant plus que « l’on ne pourra pas parler de bonne gouvernance locale, tant qu’un certain nombre d’éléments, à savoir la participation citoyenne, la transparence, la responsabilité, l’efficacité, l’efficience, l’équité, ne sont pas réunis », renchérit Abdoul Aziz Diop.
Abdou TIMERA ferloo.com
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