Parlez-nous de la situation des investissements en ce qui concerne la diaspora sénégalaise.
Les transferts de fonds de la diaspora ont atteint, selon les statistiques officielles, 1042 milliards de FCFA. Mais, les institutions spécialisées considèrent que ce chiffre est en deçà de la réalité au regard des voies informelles qui sont très utilisées et d’ailleurs assez dangereuses pour celui qui fait le transfert.
La 2e caractéristique de la diaspora, c’est son expertise. Tous les gens qui quittent le Sénégal ne sont pas certes instruits mais ils disposent d’une expertise pour se frotter tous les jours aux meilleures pratiques agricoles, aux meilleures techniques de production en général et aux process les plus aboutis en matière d’ingénierie de travail. Cela est un acquis pour le Sénégal qu’il faut recruter dans la stratégie d’inclusion des membres de la diaspora. C’est du reste une des orientations qui ont été données lors de la rencontre du PUDC avec les fils du Sénégal établis dans la diaspora. L’autre chose à noter, la diaspora, à l’image du secteur privé, a une faible syndication. Malheureusement, il n’est pas fréquent de voir des ressortissants sénégalais venir réaliser une masse importante d’investissements. Il faudrait également corriger cela. L’autre chose qu’il faudrait dans la réflexion pour la diaspora, c’est sa faiblesse liée à son éloignement.
Nous vous avons entendu défendre qu’une proportion des transferts de la diaspora sénégalais ressort du pays, qu’en est-il ?
Une proportion des fonds de la diaspora repart à l’étranger sous l’effet de la porosité des frontières et l’intégration économique qui est une chose positive, mais le but du Sénégal, nonobstant l’intégration économique, c’est de faire protéger ses ressources internes.
Dans les régions périphériques du Sénégal comme le Fouta, le Sénégal Oriental, il y a une part de ses ressources qui repart à l’étranger pour l’achat de bien de consommations incompressibles comme le riz, l’huile, le sucre ou différents produits. La compétitivité de ses produits qui viennent souvent du Maghreb en général à l’étranger est vive. Pour corriger cette situation, le Président de la République a institué le Programme d’urgence de développement communautaire (PUDC) qui vise à contribuer à l’amélioration de l’accès des populations rurales aux services sociaux de base et diminuer leur enclavement a la fois géographique et commercial. Ce programme agrégé devrait donner lieu a le maintien des ressources à l’intérieur du pays.
Ces ressources de la diaspora, à priori destinées à équilibrer notre balance de paiement, nous échappent de plus en plus du fait de l’importation des produits étrangers à partir des ressources de la diaspora.
Expliquez-nous les contours du programme Puma.
C’est un programme qui vise à améliorer les infrastructures administratives et sociales au niveau des régions périphériques du Sénégal y compris des agglomérations ou le service public et l’intensité technologique sont dégradées.
Lors de votre présentation, vous avez mis l’accent sur le fort taux de transfert de la diaspora par rapport aux autres du reste de l’Uemoa, qu’en est-il réellement ?
C’est une étude de la banque centrale (BCEAO) très utile du fait qu’elle parle des transferts de migrants dans le pays de l’espace UEMOA. Elle détermine un taux de 43,7% pour le Sénégal pour l’ensemble des envois qui sont de 1902 milliards FCFA.
Quelles sont les perspectives dégagées par le chef de l’Etat sur cette question ?
Je crois qu’il y a un symbole fort impulsé il y près de deux mois : c’est la mise en place d’un guichet unique exclusivement dédié à la diaspora au niveau de l’APIX. La 2 e chose importante, c’est de recourir davantage à l’expertise de la diaspora. La troisième chose est d’utiliser la diaspora comme relais de la promotion des investissements et des partenariats internationaux de notre pays. Toutes ces préoccupations sont au cœur de la strategie de promotion des investissements.
Wabitimrew
Les transferts de fonds de la diaspora ont atteint, selon les statistiques officielles, 1042 milliards de FCFA. Mais, les institutions spécialisées considèrent que ce chiffre est en deçà de la réalité au regard des voies informelles qui sont très utilisées et d’ailleurs assez dangereuses pour celui qui fait le transfert.
La 2e caractéristique de la diaspora, c’est son expertise. Tous les gens qui quittent le Sénégal ne sont pas certes instruits mais ils disposent d’une expertise pour se frotter tous les jours aux meilleures pratiques agricoles, aux meilleures techniques de production en général et aux process les plus aboutis en matière d’ingénierie de travail. Cela est un acquis pour le Sénégal qu’il faut recruter dans la stratégie d’inclusion des membres de la diaspora. C’est du reste une des orientations qui ont été données lors de la rencontre du PUDC avec les fils du Sénégal établis dans la diaspora. L’autre chose à noter, la diaspora, à l’image du secteur privé, a une faible syndication. Malheureusement, il n’est pas fréquent de voir des ressortissants sénégalais venir réaliser une masse importante d’investissements. Il faudrait également corriger cela. L’autre chose qu’il faudrait dans la réflexion pour la diaspora, c’est sa faiblesse liée à son éloignement.
Nous vous avons entendu défendre qu’une proportion des transferts de la diaspora sénégalais ressort du pays, qu’en est-il ?
Une proportion des fonds de la diaspora repart à l’étranger sous l’effet de la porosité des frontières et l’intégration économique qui est une chose positive, mais le but du Sénégal, nonobstant l’intégration économique, c’est de faire protéger ses ressources internes.
Dans les régions périphériques du Sénégal comme le Fouta, le Sénégal Oriental, il y a une part de ses ressources qui repart à l’étranger pour l’achat de bien de consommations incompressibles comme le riz, l’huile, le sucre ou différents produits. La compétitivité de ses produits qui viennent souvent du Maghreb en général à l’étranger est vive. Pour corriger cette situation, le Président de la République a institué le Programme d’urgence de développement communautaire (PUDC) qui vise à contribuer à l’amélioration de l’accès des populations rurales aux services sociaux de base et diminuer leur enclavement a la fois géographique et commercial. Ce programme agrégé devrait donner lieu a le maintien des ressources à l’intérieur du pays.
Ces ressources de la diaspora, à priori destinées à équilibrer notre balance de paiement, nous échappent de plus en plus du fait de l’importation des produits étrangers à partir des ressources de la diaspora.
Expliquez-nous les contours du programme Puma.
C’est un programme qui vise à améliorer les infrastructures administratives et sociales au niveau des régions périphériques du Sénégal y compris des agglomérations ou le service public et l’intensité technologique sont dégradées.
Lors de votre présentation, vous avez mis l’accent sur le fort taux de transfert de la diaspora par rapport aux autres du reste de l’Uemoa, qu’en est-il réellement ?
C’est une étude de la banque centrale (BCEAO) très utile du fait qu’elle parle des transferts de migrants dans le pays de l’espace UEMOA. Elle détermine un taux de 43,7% pour le Sénégal pour l’ensemble des envois qui sont de 1902 milliards FCFA.
Quelles sont les perspectives dégagées par le chef de l’Etat sur cette question ?
Je crois qu’il y a un symbole fort impulsé il y près de deux mois : c’est la mise en place d’un guichet unique exclusivement dédié à la diaspora au niveau de l’APIX. La 2 e chose importante, c’est de recourir davantage à l’expertise de la diaspora. La troisième chose est d’utiliser la diaspora comme relais de la promotion des investissements et des partenariats internationaux de notre pays. Toutes ces préoccupations sont au cœur de la strategie de promotion des investissements.
Wabitimrew