Ce dernier recevait les deux prix que le Conseil international des managers africains (Cima) lui a décernés depuis le 11 juillet dernier pour son « mérite et son courage » dans sa croisade contre les narcotrafiquants.[xalimasn.com] Habillé en tenue de sage du Fouta, Me Wade s’est demandé « pourquoi on ne parle pas, en Europe, de ceux qui n’ont pas d’immeuble ». Et d’ajouter n’avoir, en France, qu’un appartement de 41 m2 acquis depuis 1974. S’adressant au président-lauréat, le chef de l’Etat sénégalais lâche : « Mon fils, je suis très fier de toi ». Puis d’ajouter, toujours à l’endroit de Dadis Camara « il a tout mon soutien dans la lutte qu’il mène contre les narcotrafiquants ». « Il n’est pas assoiffé de pouvoir. Il m’a affirmé, lui et ses camarades, qu’ils vont restituer le pouvoir aux civils », a ajouté Me Wade. En marge de la cérémonie de remise des prix Cima, le président Moussa Dadis Camara a fait face à la presse étrangère. « J’ai sacrifié ma vie et celle des membres du Cndd dans la lutte contre les narcotrafiquants », a affirmé le chef de l’Etat guinéen. Il s’est violemment attaqué à la classe politique, « des assoiffés de pouvoir », dira-t-il. Moussa Dadis Camara a fustigé la politique basée sur l’ethnie. « Toute ethnie qui se croit supérieure aux autres se trompent. On nous parle de noblesse, quelle noblesse ? Toutes les ethnies se valent », a-t-il martelé non sans réaffirmer la volonté de respecter le chronogramme électoral. Des élections, sont, en effet, prévues en fin décembre. Mais le capitaine Dadis Camara a dit qu’il ne donnera pas date. [xalima] « Il appartient au comité ad hoc de donner une date pour les élections ». Avant la conférence de presse du président guinéen, le public a eu droit à une belle prestation du Bembeya Jazz qui a fait danser nombre de dames nostalgiques. Les ballets africains de Fodéba Keita se sont aussi brillamment illustrés. Hamidou SAGNA
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