Quelques heures après cette marche de l’opposition, Abdoulaye Wade s’est offert par surprise un «bain de foule» dans les quartiers de Dakar. Sur un fond des musiques louant les réalisations et les mérites du président Wade. «Je suis très satisfait de constater que je suis encore très, très, très populaire au Sénégal», s'est félicité Abdoulaye Wade, avant d’ajouté que la «la retraite, ce n'est pas pour demain».
Moins d’une semaine après son ouverture officielle, la campagne électorale au Sénégal battait son plein ce mercredi. Le président Wade devrait participer dans l'après-midi à un grand meeting dans la ville de Thiès (ouest), après Mbacké (centre). «La journée de mercredi sera consacrée à l'évaluation de ces trois premiers jours de campagne avant de décider d'un nouveau mot d'ordre pour les jours à venir», a indiqué à l'AFP un porte-parole du M23, Abdoul Aziz Diop. Autre mouvement de la contestation, le collectif de jeunes «Y'en a marre» devait s'exprimer dans l'après-midi sur «son programme de mobilisation nationale contre la candidature» d’Abdoulaye Wade.
Une candidature à polémique
La nouvelle candidature du président Wade suscite les tensions au Sénégal depuis des mois. Sa validation par le Conseil constitutionnel le 27 janvier dernier a provoqué des violences qui ont fait quatre morts. Pour l'opposition, Abdoulaye Wade 85 ans, a épuisé ses deux mandats légaux et sa nouvelle candidature est un «coup d'Etat constitutionnel». Dans le camp Wade, on affirme que les réformes de la Constitution en 2001 et 2008 lui permettent d'être candidat.
Ex-ministre des Affaires étrangères d’Abdoulaye Wade, Cheikh Tidiane Gadio, a évoqué la création d’un «Conseil National de Transition (CNT)» au cas où le chef de l’Etat sénégalais «persisterait à se représenter» au scrutin. C’était lundi dernier, lors d'un meeting du M23 à Rufisque (28 km à l'est de Dakar).
Cette candidature est également critiquée par certains partenaires occidentaux du Sénégal, dont les Etats-Unis et la France. L'ambassadeur américain à Dakar, Lewis Lukens, a été convoqué mardi par le ministre sénégalais des Affaires étrangères Madické Niang. Cela fait suite aux récentes déclarations de hauts responsables américains appelant Wade de «laisser la place à la prochaine génération» au Sénégal. L'ambassadeur lui-même a dans une interview publiée mardi par un quotidien privé, jugé «regrettable que le président Wade ait choisi de compromettre les élections, de mettre en péril la sécurité du pays par son insistance à briguer un troisième mandat».
Des observateurs du scrutin du 26 février prochain notamment ceux de l’Union Européenne devaient se déployer ce mercredi au Sénégal.
Moins d’une semaine après son ouverture officielle, la campagne électorale au Sénégal battait son plein ce mercredi. Le président Wade devrait participer dans l'après-midi à un grand meeting dans la ville de Thiès (ouest), après Mbacké (centre). «La journée de mercredi sera consacrée à l'évaluation de ces trois premiers jours de campagne avant de décider d'un nouveau mot d'ordre pour les jours à venir», a indiqué à l'AFP un porte-parole du M23, Abdoul Aziz Diop. Autre mouvement de la contestation, le collectif de jeunes «Y'en a marre» devait s'exprimer dans l'après-midi sur «son programme de mobilisation nationale contre la candidature» d’Abdoulaye Wade.
Une candidature à polémique
La nouvelle candidature du président Wade suscite les tensions au Sénégal depuis des mois. Sa validation par le Conseil constitutionnel le 27 janvier dernier a provoqué des violences qui ont fait quatre morts. Pour l'opposition, Abdoulaye Wade 85 ans, a épuisé ses deux mandats légaux et sa nouvelle candidature est un «coup d'Etat constitutionnel». Dans le camp Wade, on affirme que les réformes de la Constitution en 2001 et 2008 lui permettent d'être candidat.
Ex-ministre des Affaires étrangères d’Abdoulaye Wade, Cheikh Tidiane Gadio, a évoqué la création d’un «Conseil National de Transition (CNT)» au cas où le chef de l’Etat sénégalais «persisterait à se représenter» au scrutin. C’était lundi dernier, lors d'un meeting du M23 à Rufisque (28 km à l'est de Dakar).
Cette candidature est également critiquée par certains partenaires occidentaux du Sénégal, dont les Etats-Unis et la France. L'ambassadeur américain à Dakar, Lewis Lukens, a été convoqué mardi par le ministre sénégalais des Affaires étrangères Madické Niang. Cela fait suite aux récentes déclarations de hauts responsables américains appelant Wade de «laisser la place à la prochaine génération» au Sénégal. L'ambassadeur lui-même a dans une interview publiée mardi par un quotidien privé, jugé «regrettable que le président Wade ait choisi de compromettre les élections, de mettre en péril la sécurité du pays par son insistance à briguer un troisième mandat».
Des observateurs du scrutin du 26 février prochain notamment ceux de l’Union Européenne devaient se déployer ce mercredi au Sénégal.