Les 22 et 23 décembre 2011, dans moins d’une semaine, se tiendra à Dakar le congrès d’investiture du Parti démocratique sénégalais et de ses alliés. Le Président Abdoulaye wade tient là l’une des toutes dernières occasions de quitter la scène politique la tête haute et la conscience apaisée.
Si lui et ses inconditionnels venaient à confirmer leur désir insensé d’un troisième mandat, le Président risque, cette fois-ci pour de bon, de rejoindre le club de puanteur et très ouvert de ces dictateurs stupides et inconscients de l’Afrique moderne que sont les tandian, les gbago, ben ali...
En effet, la candidature de Monsieur Abdoulaye wade pour un troisième mandat est irrecevable et indéfendable sur les plans moraux, légaux, politiques et humains.
Le conseil constitutionnel ou le peuple sénégalais le rejettera.
Nul ne devrait en douter.
Il faut être aveugle pour ne pas voir les périls et sourd pour ne pas entendre le bourdonnement impatient de la révolte populaire. Il faut avoir perdu la raison et tout sens de la réalité pour croire ou espérer que la colère qui naitra du passage en force de la candidature du Président Abdoulaye wade pourrait être « contenue » par les forces de sécurité.
Même à supposer que la majorité des sénégalais soit pour un troisième mandat du président wade, il lui est impossible de marcher sur le cadavre de la minorité dissidente qui refuse, au nom des valeurs de la république, que nos destins communs soient entre les mains d’un seul homme et que soit foulée au pied notre dignité collective.
Même à supposer que le conseil constitutionnel approuve l’inacceptable candidature pour un troisième mandat, nul ne peut empêcher le peuple ou une partie du peuple à faire don de sa liberté, à s’opposer aux chars, à faire don de son corps aux forces de répression pour sauver notre âme collective. Et s’il était possible que le Sénégal puisse compter, au moins, cinquante mille personnes prêtes au sacrifice suprême, pour que la honte ne marque, à jamais, du sceau du discrédit l’image d’une nation réputée sérieuse et digne ?
Et si certains du côté du pouvoir et de ses alliés oubliaient que notre peuple, si paisible, si passionnée de quiétude, restait l’héritier des femmes du NDer, de Aline Sitoé Diatta, de Lat Dior NGoné Latyr, …
Et si certains du côté du pouvoir et de ses alliés oubliaient que notre peuple est celui-là même qui enfante les adeptes du « Barça ou Barsakh » (qui signifie, en wolof, atteindre Barcelone ou périr)…
Et si certains du côté du pouvoir et de ses alliés oubliaient que notre peuple abrite des jeunes combattants de la guerre de Sierra Léone, Libéria et de Cote d’ivoire …
Et si certains du côté du pouvoir et de ses alliés revenaient, tout simplement, à la raison et comprenaient que les jeux sont faits : Abdoulaye ne sera pas et ne pourra pas être candidat pour un troisième mandat au Sénégal
Evidement il leur est possible à eux et à tous ceux qui ont une parcelle d’autorité de croire à leurs illusions d’éternité et d’omnipotence, mais de grâce, qu’au soir de leur décadence qu’ils ne nous disent pas que nous ne les avions pas averti (par amitié et par fraternité), qu’ils ne quémandent pas un peu de pitié à leurs bourreaux et qu’ils acceptent le jugement divin dans sa totale plénitude.
Tamba Danfakha
talantamba@yahoo.fr
Président du MIRA
Si lui et ses inconditionnels venaient à confirmer leur désir insensé d’un troisième mandat, le Président risque, cette fois-ci pour de bon, de rejoindre le club de puanteur et très ouvert de ces dictateurs stupides et inconscients de l’Afrique moderne que sont les tandian, les gbago, ben ali...
En effet, la candidature de Monsieur Abdoulaye wade pour un troisième mandat est irrecevable et indéfendable sur les plans moraux, légaux, politiques et humains.
Le conseil constitutionnel ou le peuple sénégalais le rejettera.
Nul ne devrait en douter.
Il faut être aveugle pour ne pas voir les périls et sourd pour ne pas entendre le bourdonnement impatient de la révolte populaire. Il faut avoir perdu la raison et tout sens de la réalité pour croire ou espérer que la colère qui naitra du passage en force de la candidature du Président Abdoulaye wade pourrait être « contenue » par les forces de sécurité.
Même à supposer que la majorité des sénégalais soit pour un troisième mandat du président wade, il lui est impossible de marcher sur le cadavre de la minorité dissidente qui refuse, au nom des valeurs de la république, que nos destins communs soient entre les mains d’un seul homme et que soit foulée au pied notre dignité collective.
Même à supposer que le conseil constitutionnel approuve l’inacceptable candidature pour un troisième mandat, nul ne peut empêcher le peuple ou une partie du peuple à faire don de sa liberté, à s’opposer aux chars, à faire don de son corps aux forces de répression pour sauver notre âme collective. Et s’il était possible que le Sénégal puisse compter, au moins, cinquante mille personnes prêtes au sacrifice suprême, pour que la honte ne marque, à jamais, du sceau du discrédit l’image d’une nation réputée sérieuse et digne ?
Et si certains du côté du pouvoir et de ses alliés oubliaient que notre peuple, si paisible, si passionnée de quiétude, restait l’héritier des femmes du NDer, de Aline Sitoé Diatta, de Lat Dior NGoné Latyr, …
Et si certains du côté du pouvoir et de ses alliés oubliaient que notre peuple est celui-là même qui enfante les adeptes du « Barça ou Barsakh » (qui signifie, en wolof, atteindre Barcelone ou périr)…
Et si certains du côté du pouvoir et de ses alliés oubliaient que notre peuple abrite des jeunes combattants de la guerre de Sierra Léone, Libéria et de Cote d’ivoire …
Et si certains du côté du pouvoir et de ses alliés revenaient, tout simplement, à la raison et comprenaient que les jeux sont faits : Abdoulaye ne sera pas et ne pourra pas être candidat pour un troisième mandat au Sénégal
Evidement il leur est possible à eux et à tous ceux qui ont une parcelle d’autorité de croire à leurs illusions d’éternité et d’omnipotence, mais de grâce, qu’au soir de leur décadence qu’ils ne nous disent pas que nous ne les avions pas averti (par amitié et par fraternité), qu’ils ne quémandent pas un peu de pitié à leurs bourreaux et qu’ils acceptent le jugement divin dans sa totale plénitude.
Tamba Danfakha
talantamba@yahoo.fr
Président du MIRA