Après deux renvois, Racky Doucouré a été finalement jugée par le tribunal des flagrants délits de Dakar, hier jeudi. Arrêtée le 3 septembre dernier, la conjointe de l’ex-commandant de la brigade de la gendarmerie de Touba, répondait du chef d’abus de confiance. “Sene Ndiaye m’avait remis 100 moutons à raison de 120.000 francs l’unité dix jours avant la fête de la Tabaski. Je devais payer entre septembre et octobre, car j’avais vendu le bétail à la société Dakar Dem Dikk. Celle-ci devait verser une première tranche le 10 septembre”, a défendu la trentenaire, mère de trois enfants. Pour ce qui est de l’acompte de 6 millions FCFA qu’elle devait verser dès livraison des moutons, la prévenue allègue que c’est la partie civile qui lui avait prêté ledit montant, avec un taux d’intérêt de 25%.
Interrogée à son tour, Sène Ndiaye s’inscrit en faux contre les déclarations de la prévenue. A l’en croire, cette dernière devait lui verser un acompte de 6 millions FCfa au plus tard le 31 juillet. “Je ne lui ai jamais prêté cet argent. Après avoir pris mes moutons, elle a refusé de décrocher mes appels. Alors que je ne la connais ni d’Adam ni d’Eve. C’est un ami du nom de Bassirou Kâ qui nous a mis en rapport”, a expliqué la plaignante.
Constitués pour la défense des intérêts de la partie civile, Me Alboury Ndiaye et ses confrères ont demandé au juge de disqualifier les faits d’abus de confiance, en escroquerie. D’après l’un des avocats, la prévenue avait proposé à sa cliente le financement d’un marché de sucre. “Lorsqu’elle a refusé, elle est revenue à la charge. Elle a utilisé un stratagème pour se faire remettre les moutons. Elle a toujours eu l’intention de l’escroquer”, plaide la robe noire, qui a réclamé 15 millions FCfa, à titre de dédommagement.
Estimant que les faits sont constants, l’avocate de la société a requis l’application de la loi.
La défense qui a versé un montant de 3 millions FCfa à la partie civile, a sollicité le renvoi des fins de la poursuite. Pour Me Omar Sène, il n’y a pas de faute pénale. Dans la mesure où c’est un contrat de vente qui lie les parties.
Rendant sa décision, le juge a condamné la prévenue à trois mois de prison assortis du sursis et à payer 10 millions FCfa à la partie civile.
Interrogée à son tour, Sène Ndiaye s’inscrit en faux contre les déclarations de la prévenue. A l’en croire, cette dernière devait lui verser un acompte de 6 millions FCfa au plus tard le 31 juillet. “Je ne lui ai jamais prêté cet argent. Après avoir pris mes moutons, elle a refusé de décrocher mes appels. Alors que je ne la connais ni d’Adam ni d’Eve. C’est un ami du nom de Bassirou Kâ qui nous a mis en rapport”, a expliqué la plaignante.
Constitués pour la défense des intérêts de la partie civile, Me Alboury Ndiaye et ses confrères ont demandé au juge de disqualifier les faits d’abus de confiance, en escroquerie. D’après l’un des avocats, la prévenue avait proposé à sa cliente le financement d’un marché de sucre. “Lorsqu’elle a refusé, elle est revenue à la charge. Elle a utilisé un stratagème pour se faire remettre les moutons. Elle a toujours eu l’intention de l’escroquer”, plaide la robe noire, qui a réclamé 15 millions FCfa, à titre de dédommagement.
Estimant que les faits sont constants, l’avocate de la société a requis l’application de la loi.
La défense qui a versé un montant de 3 millions FCfa à la partie civile, a sollicité le renvoi des fins de la poursuite. Pour Me Omar Sène, il n’y a pas de faute pénale. Dans la mesure où c’est un contrat de vente qui lie les parties.
Rendant sa décision, le juge a condamné la prévenue à trois mois de prison assortis du sursis et à payer 10 millions FCfa à la partie civile.