C'est l'histoire de l'arnaqueur arnaqué. Bassirou Diouf a été attrait hier devant la barre du tribunal correctionnel de Diourbel, pour répondre du délit d'abus de confiance portant sur 4 millions FCfa. Le 7 septembre dernier, l'homme d'affaires Siré Samb est approché par le commerçant Bassirou Diouf pour qu'il lui vende trois tonnes et 135 kilogrammes de niébé.
Après négociation, les deux parties s’accordent sur le prix de 3.918.750 FCfa. Ainsi, Siré Samb a quitté la Casamance et s’est rendu à Touba pour aller livrer le produit à Bassirou Diouf, dont le magasin se trouve au marché Ocass. Quelques jours après la livraison de la marchandise, Siré Samb ne parvenait plus à joindre Bassirou Diouf. Ce dernier, qui rêvait d’émigrer, s'est attaché les services d'un certain Bathie Diop qu'il a connu à l'ambassade des États-Unis pour l’obtention d’un visa, après avoir vendu toute la marchandise, raconte-ton dans "L'As".
Pour lui faire quitter le pays à destination du pays de l'oncle Sam, Bathie Diop a réclamé à Bassirou Diouf, la somme de 5 millions FCfa. Le commerçant décaisse l’argent. Ainsi, il est logé par le démarcheur de visa dans un hôtel Dakarois, en attendant le visa. Mais au bout d'une semaine, la gérante de l'hôtel expulse Bassirou Diouf pour défaut de paiement de son séjour.
Pendant ce temps, Bathie Diop avait disparu avec l'argent et le passeport de Bassirou Diouf. Ayant compris qu'il a été roulé dans la farine, le commerçant se décide enfin à rentrer à Touba, où il explique toute l’histoire à ses proches. Ce sont ces derniers qui l'ont sommé de rencontrer son fournisseur Siré Samb, pour lui raconter sa mésaventure. Mais entre-temps, le fournisseur qui ne parvenait plus à entrer en contact avec Bassirou Diouf, avait déjà porté plainte contre lui au niveau du Commissariat spécial de police de Touba. Inculpé pour abus de confiance, Bassirou Diouf a été placé sous mandat de dépôt à la Maison d'arrêt et de correction de Diourbel, après avoir bénéficié de deux retours de parquet au Commissariat central de Diourbel.
Devant la barre, le mis en cause n'a pas varié dans ses déclarations, en racontant dans les détails les péripéties de l'affaire. D’ailleurs, Bassirou Diouf s’est engagé à restituer l'intégrité de la somme due à la partie civile. Pour sa part, le procureur s'en est rapporté à la clairvoyance du tribunal. Avocat de la défense, Me Serigne Diongue a relevé la bonne foi du prévenu qui, selon lui, a dit toute la vérité depuis l'enquête jusqu'à la barre du tribunal.
Selon l'avocat, aucun élément du dossier n'a attesté le délit d'abus de confiance pour lequel son client est poursuivi. Dans son verdict, le tribunal a suivi l'avocat de la défense, en ne retenant que la faute civile conformément aux dispositions de l'article 457 du code pénal contre Bassirou Diouf, qui a été relaxé du délit d'abus de confiance. En effet, il a été condamné à payer le reste de la somme due à Siré Samb.
Après négociation, les deux parties s’accordent sur le prix de 3.918.750 FCfa. Ainsi, Siré Samb a quitté la Casamance et s’est rendu à Touba pour aller livrer le produit à Bassirou Diouf, dont le magasin se trouve au marché Ocass. Quelques jours après la livraison de la marchandise, Siré Samb ne parvenait plus à joindre Bassirou Diouf. Ce dernier, qui rêvait d’émigrer, s'est attaché les services d'un certain Bathie Diop qu'il a connu à l'ambassade des États-Unis pour l’obtention d’un visa, après avoir vendu toute la marchandise, raconte-ton dans "L'As".
Pour lui faire quitter le pays à destination du pays de l'oncle Sam, Bathie Diop a réclamé à Bassirou Diouf, la somme de 5 millions FCfa. Le commerçant décaisse l’argent. Ainsi, il est logé par le démarcheur de visa dans un hôtel Dakarois, en attendant le visa. Mais au bout d'une semaine, la gérante de l'hôtel expulse Bassirou Diouf pour défaut de paiement de son séjour.
Pendant ce temps, Bathie Diop avait disparu avec l'argent et le passeport de Bassirou Diouf. Ayant compris qu'il a été roulé dans la farine, le commerçant se décide enfin à rentrer à Touba, où il explique toute l’histoire à ses proches. Ce sont ces derniers qui l'ont sommé de rencontrer son fournisseur Siré Samb, pour lui raconter sa mésaventure. Mais entre-temps, le fournisseur qui ne parvenait plus à entrer en contact avec Bassirou Diouf, avait déjà porté plainte contre lui au niveau du Commissariat spécial de police de Touba. Inculpé pour abus de confiance, Bassirou Diouf a été placé sous mandat de dépôt à la Maison d'arrêt et de correction de Diourbel, après avoir bénéficié de deux retours de parquet au Commissariat central de Diourbel.
Devant la barre, le mis en cause n'a pas varié dans ses déclarations, en racontant dans les détails les péripéties de l'affaire. D’ailleurs, Bassirou Diouf s’est engagé à restituer l'intégrité de la somme due à la partie civile. Pour sa part, le procureur s'en est rapporté à la clairvoyance du tribunal. Avocat de la défense, Me Serigne Diongue a relevé la bonne foi du prévenu qui, selon lui, a dit toute la vérité depuis l'enquête jusqu'à la barre du tribunal.
Selon l'avocat, aucun élément du dossier n'a attesté le délit d'abus de confiance pour lequel son client est poursuivi. Dans son verdict, le tribunal a suivi l'avocat de la défense, en ne retenant que la faute civile conformément aux dispositions de l'article 457 du code pénal contre Bassirou Diouf, qui a été relaxé du délit d'abus de confiance. En effet, il a été condamné à payer le reste de la somme due à Siré Samb.