Moussa Seck passera les deux prochaines années dans une cellule à la Maison d'arrêt et de correction (Mac) de Diourbel. En effet, il a été condamné hier à deux années de prison ferme, après avoir été reconnu coupable du délit d'abus de confiance portant sur la rondelette somme de 520 millions FCfa. Homme d’affaires très connu dans le monde agricole, ce quinquagénaire a été attrait devant le tribunal correctionnel de Diourbel par Diakhou Fall, Amy Fall, Awa Fall, Fallou Seck et Bounama Diop.
Selon le récit de "L'As", le différend remonte en 2021. A cette époque, les plaignants ont été encouragés par Moussa Seck, d’investir leurs économies dans son business qui, selon lui, était florissant et très rentable, sur des délais relativement courts. Ayant réussi à gagner la confiance de ses interlocuteurs, l’homme d’affaires reçoit de ces derniers des montants colossaux, en leur assurant qu’ils gagneraient hebdomadairement plus 500 000 FCfa. C’est ainsi que la dame Diakhou Fall a remis à Moussa Seck 46 millions FCfa en deux tranches. Ses deux sœurs Awa Fall et Amy Fall lui ont remis respectivement, 304 millions et 80 millions FCfa.
A leur tour, Fallou Seck et Bounama Diop ont respectivement participé dans le business à hauteur de 7,965 millions et 90 millions FCfa. Ce qui fait au total, la rondelette somme de 520,965 millions FCfa. Malheureusement, l’opérateur semencier n’a pu honorer ses engagements vis-à-vis de ses investisseurs. Sous la pression de ces derniers, Moussa Seck est allé se réfugier en Gambie. Et n’eût été la détermination des forces de défense et de sécurité, en relation avec Interpol, Moussa Seck allait passer entre les mailles des filets.
Après plusieurs semaines de cavale, il a été intercepté à la frontière entre le Sénégal et la Gambie. Devant la barre au premier jour du procès le mardi 16 mai 2023, le mis en cause n’a reconnu qu’à moitié les faits qui lui sont reprochés. Tantôt il reconnaissait les sommes dues, tantôt il en contestait d’autres. D’ailleurs le juge, le procureur et l’avocat des plaignants, Me Assane Dioma Ndiaye, n’ont pas manqué de relever les tergiversations du prévenu.
Quant au capital fourni par ses investisseurs qui n’ont pas vu la couleur de leur argent, Moussa Seck a invoqué «une défaillance des machines décortiqueuses qui ont gâté la quasi-totalité des graines», obligeant ainsi les acheteurs chinois à se désister. C’est pourquoi, dans sa plaidoirie, Me Assane Dioma Ndiaye s’est appesanti sur «la mauvaise foi» du mis en cause.
«Le prévenu a usé de manœuvres frauduleuses et de subterfuges pour endormir toute une famille qui, aujourd'hui, se retrouve dans le désarroi. Il a utilisé une manière classique de tromperie. Le tribunal a tous les éléments pour retenir également l'escroquerie contre Moussa Seck. Il y a clairement une volonté de tromper en utilisant des manœuvres frauduleuses.
Quant à l'abus de confiance, il est caractérisé et établi parce que même le prévenu n'a pas nié les preuves parfaitement fournies, de l'enquête à la barre du tribunal. Il y a le détournement qui caractérise l'abus de confiance. En plus, le prévenu a choisi de prendre la fuite en allant se réfugier en Gambie. D'ailleurs, il a été arrêté à la frontière entre le Sénégal et la Gambie, après d'intenses recherches», a indiqué la robe noire, qui a sollicité le remboursement de 46 millions FCfa à Diakhou Fall, 304 millions FCfa à Awa Fall, 73 millions FCfa à Amy Fall et 90 millions FCfa à Bounama Diop.
Quant à Fallou Seck, il a réclamé 7,965 millions FCfa à Moussa Seck. «Le prévenu n'a pas honoré ses engagements vis-à-vis des différentes parties civiles. Les éléments d'abus de confiance sont clairement établis. Qui plus est, il s'agit d’importantes sommes qui vont au-delà de cinq cent millions FCfa», a déclaré le parquetier, avant de requérir une peine de deux ans de prison ferme.
Un réquisitoire jugé trop sévère pour Me Cheikh Ngom de la défense, qui estime que ni le délit d'abus de confiance ni celui d'escroquerie ne sauraient être appliqués à Moussa Seck. Estimant que le délit d'abus de confiance ne saurait être retenu dans ce dossier, Me Ngom a plaidé la relaxe en faveur de son client.
Reconnu coupable par le tribunal, Moussa Seck a écopé de deux ans de prison ferme. Il devra payer à Diakhou Fall et Awa Fall respectivement, 70 millions FCfa et 304 millions FCfa en guise de dommages et intérêts. Il va verser à Bounama Diop, Amy Fall et Fallou Seck, 90 millions FCfa, 50 millions FCfa et 7 millions FCfa. Pour ce qui est de la dernière victime, ses droits ont été réservés par le tribunal. Ce qui veut dire qu'elle a toute la latitude de se constituer partie civile pour réclamer son dû.
Selon le récit de "L'As", le différend remonte en 2021. A cette époque, les plaignants ont été encouragés par Moussa Seck, d’investir leurs économies dans son business qui, selon lui, était florissant et très rentable, sur des délais relativement courts. Ayant réussi à gagner la confiance de ses interlocuteurs, l’homme d’affaires reçoit de ces derniers des montants colossaux, en leur assurant qu’ils gagneraient hebdomadairement plus 500 000 FCfa. C’est ainsi que la dame Diakhou Fall a remis à Moussa Seck 46 millions FCfa en deux tranches. Ses deux sœurs Awa Fall et Amy Fall lui ont remis respectivement, 304 millions et 80 millions FCfa.
A leur tour, Fallou Seck et Bounama Diop ont respectivement participé dans le business à hauteur de 7,965 millions et 90 millions FCfa. Ce qui fait au total, la rondelette somme de 520,965 millions FCfa. Malheureusement, l’opérateur semencier n’a pu honorer ses engagements vis-à-vis de ses investisseurs. Sous la pression de ces derniers, Moussa Seck est allé se réfugier en Gambie. Et n’eût été la détermination des forces de défense et de sécurité, en relation avec Interpol, Moussa Seck allait passer entre les mailles des filets.
Après plusieurs semaines de cavale, il a été intercepté à la frontière entre le Sénégal et la Gambie. Devant la barre au premier jour du procès le mardi 16 mai 2023, le mis en cause n’a reconnu qu’à moitié les faits qui lui sont reprochés. Tantôt il reconnaissait les sommes dues, tantôt il en contestait d’autres. D’ailleurs le juge, le procureur et l’avocat des plaignants, Me Assane Dioma Ndiaye, n’ont pas manqué de relever les tergiversations du prévenu.
Quant au capital fourni par ses investisseurs qui n’ont pas vu la couleur de leur argent, Moussa Seck a invoqué «une défaillance des machines décortiqueuses qui ont gâté la quasi-totalité des graines», obligeant ainsi les acheteurs chinois à se désister. C’est pourquoi, dans sa plaidoirie, Me Assane Dioma Ndiaye s’est appesanti sur «la mauvaise foi» du mis en cause.
«Le prévenu a usé de manœuvres frauduleuses et de subterfuges pour endormir toute une famille qui, aujourd'hui, se retrouve dans le désarroi. Il a utilisé une manière classique de tromperie. Le tribunal a tous les éléments pour retenir également l'escroquerie contre Moussa Seck. Il y a clairement une volonté de tromper en utilisant des manœuvres frauduleuses.
Quant à l'abus de confiance, il est caractérisé et établi parce que même le prévenu n'a pas nié les preuves parfaitement fournies, de l'enquête à la barre du tribunal. Il y a le détournement qui caractérise l'abus de confiance. En plus, le prévenu a choisi de prendre la fuite en allant se réfugier en Gambie. D'ailleurs, il a été arrêté à la frontière entre le Sénégal et la Gambie, après d'intenses recherches», a indiqué la robe noire, qui a sollicité le remboursement de 46 millions FCfa à Diakhou Fall, 304 millions FCfa à Awa Fall, 73 millions FCfa à Amy Fall et 90 millions FCfa à Bounama Diop.
Quant à Fallou Seck, il a réclamé 7,965 millions FCfa à Moussa Seck. «Le prévenu n'a pas honoré ses engagements vis-à-vis des différentes parties civiles. Les éléments d'abus de confiance sont clairement établis. Qui plus est, il s'agit d’importantes sommes qui vont au-delà de cinq cent millions FCfa», a déclaré le parquetier, avant de requérir une peine de deux ans de prison ferme.
Un réquisitoire jugé trop sévère pour Me Cheikh Ngom de la défense, qui estime que ni le délit d'abus de confiance ni celui d'escroquerie ne sauraient être appliqués à Moussa Seck. Estimant que le délit d'abus de confiance ne saurait être retenu dans ce dossier, Me Ngom a plaidé la relaxe en faveur de son client.
Reconnu coupable par le tribunal, Moussa Seck a écopé de deux ans de prison ferme. Il devra payer à Diakhou Fall et Awa Fall respectivement, 70 millions FCfa et 304 millions FCfa en guise de dommages et intérêts. Il va verser à Bounama Diop, Amy Fall et Fallou Seck, 90 millions FCfa, 50 millions FCfa et 7 millions FCfa. Pour ce qui est de la dernière victime, ses droits ont été réservés par le tribunal. Ce qui veut dire qu'elle a toute la latitude de se constituer partie civile pour réclamer son dû.