Oumar Sow a préféré l’argent à la loyauté. Comptable de son état, ce père de famille s’est fourré dans une affaire de détournement d’argent. Ce qui lui a valu un séjour en milieu carcéral depuis le 2 février dernier. En effet, pour alimenter les comptes de sa société nouvellement créée, il a détourné des fonds dans les caisses de son employeur.
En tant que comptable dans la boîte de Mamadou Lamine Kandji, il a profité des chèques déjà signés par son patron, à chaque fois qu’il devait voyager, pour mener à bien son plan. Dans ce dessein, le comptable est entré dans le système des services de l'administration fiscale en établissant deux déclarations, dont l’une est fausse.
En effet, il y avait rempli des informations erronées avant de les présenter à ses supérieurs hiérarchiques. À l’aide de cette fausse déclaration, Oumar Sow a fait croire à son patron qu'il devait de l’argent au fisc. C'est ainsi qu'il a retiré les sommes d'argent qui devaient servir à payer les taxes de son patron pour les reverser dans le compte bancaire de sa propre société
Il était loin de savoir que son forfait serait découvert de sitôt. Au cours d’une vérification fortuite, les malversations ont été éventrées. Selon son patron, c'est un total de 8 485 000 F CFA qu’Oumar Sow a puisé dans ses comptes. À la barre du tribunal des flagrants délits de Dakar où l'affaire a été plaidée hier, la partie civile, Mamadou Lamine Kandji, a confirmé le montant du préjudice. “Je l'ai pris la main dans le sac, la première fois, au mois de septembre. La seconde fois qu'il a commis des détournements, c'était au mois de novembre”, a-t-il soutenu
Quant au prévenu Oumar Sow, il a plaidé coupable. Il a révélé avoir créé sa propre entreprise en 2020. A l’en croire, il a effectué toutes ces manœuvres pour détourner l’argent de son employeur.
“Je suis rentré dans le système de l'administration fiscale des impôts et domaines en remplissant des informations erronées avant de lui présenter le document.C'est après cela que j'ai récupéré l'argent que j'ai versé dans les comptes de ma propre société. Je compte pouvoir payer le reliquat de 1 500 000 F CFA sur une période de quatre mois”, a avoué le comparant. Il a renseigné à la barre que sa famille a versé un acompte de 7 000 000 FCFA.
Prenant la parole pour sa plaidoirie, l’avocat de la partie civile, Me Takha Cissé, qui a pris acte du versement de cet acompte, a réclamé le montant de 2 485 000 F CFA en guise de dommages et intérêts.
Selon le maitre des poursuites, les manœuvres frauduleuses sont constantes à l’endroit du prévenu. “Il s’est introduit dans le système de l’Administration fiscale du Sénégal où il a fait de fausses déclarations. D’où la gravité des faits”, a relevé le représentant du ministère public
Il a ainsi requis une peine d’emprisonnement d’un an ferme contre le prévenu. Le substitut du procureur de la République a précisé que l’acte posé par le prévenu est extrêmement grave, puisqu’il est de nature à altérer la crédibilité que le contribuable a de l'Administration fiscale. Maitre Etienne Waly Diouf trouve, par contre, cette peine sévère. Il a sollicité une application bienveillante de la loi.
Maitre Babacar Mbaye a abondé dans le même sens. Il a rappelé au tribunal que les parents du mis en cause ont fait un effort en réunissant cet argent pour désintéresser la victime.
Au terme des plaidoiries, le tribunal a reconnu Oumar Sow coupable du délit d’abus de confiance qui lui est reproché. Il a écopé d’une peine d’emprisonnement de six mois assortis du sursis. Il est également contraint d’allouer la somme de deux millions de francs CFA à la partie civile Mamadou Lamine Kandji, en guise de dédommagement.
En tant que comptable dans la boîte de Mamadou Lamine Kandji, il a profité des chèques déjà signés par son patron, à chaque fois qu’il devait voyager, pour mener à bien son plan. Dans ce dessein, le comptable est entré dans le système des services de l'administration fiscale en établissant deux déclarations, dont l’une est fausse.
En effet, il y avait rempli des informations erronées avant de les présenter à ses supérieurs hiérarchiques. À l’aide de cette fausse déclaration, Oumar Sow a fait croire à son patron qu'il devait de l’argent au fisc. C'est ainsi qu'il a retiré les sommes d'argent qui devaient servir à payer les taxes de son patron pour les reverser dans le compte bancaire de sa propre société
Il était loin de savoir que son forfait serait découvert de sitôt. Au cours d’une vérification fortuite, les malversations ont été éventrées. Selon son patron, c'est un total de 8 485 000 F CFA qu’Oumar Sow a puisé dans ses comptes. À la barre du tribunal des flagrants délits de Dakar où l'affaire a été plaidée hier, la partie civile, Mamadou Lamine Kandji, a confirmé le montant du préjudice. “Je l'ai pris la main dans le sac, la première fois, au mois de septembre. La seconde fois qu'il a commis des détournements, c'était au mois de novembre”, a-t-il soutenu
Quant au prévenu Oumar Sow, il a plaidé coupable. Il a révélé avoir créé sa propre entreprise en 2020. A l’en croire, il a effectué toutes ces manœuvres pour détourner l’argent de son employeur.
“Je suis rentré dans le système de l'administration fiscale des impôts et domaines en remplissant des informations erronées avant de lui présenter le document.C'est après cela que j'ai récupéré l'argent que j'ai versé dans les comptes de ma propre société. Je compte pouvoir payer le reliquat de 1 500 000 F CFA sur une période de quatre mois”, a avoué le comparant. Il a renseigné à la barre que sa famille a versé un acompte de 7 000 000 FCFA.
Prenant la parole pour sa plaidoirie, l’avocat de la partie civile, Me Takha Cissé, qui a pris acte du versement de cet acompte, a réclamé le montant de 2 485 000 F CFA en guise de dommages et intérêts.
Selon le maitre des poursuites, les manœuvres frauduleuses sont constantes à l’endroit du prévenu. “Il s’est introduit dans le système de l’Administration fiscale du Sénégal où il a fait de fausses déclarations. D’où la gravité des faits”, a relevé le représentant du ministère public
Il a ainsi requis une peine d’emprisonnement d’un an ferme contre le prévenu. Le substitut du procureur de la République a précisé que l’acte posé par le prévenu est extrêmement grave, puisqu’il est de nature à altérer la crédibilité que le contribuable a de l'Administration fiscale. Maitre Etienne Waly Diouf trouve, par contre, cette peine sévère. Il a sollicité une application bienveillante de la loi.
Maitre Babacar Mbaye a abondé dans le même sens. Il a rappelé au tribunal que les parents du mis en cause ont fait un effort en réunissant cet argent pour désintéresser la victime.
Au terme des plaidoiries, le tribunal a reconnu Oumar Sow coupable du délit d’abus de confiance qui lui est reproché. Il a écopé d’une peine d’emprisonnement de six mois assortis du sursis. Il est également contraint d’allouer la somme de deux millions de francs CFA à la partie civile Mamadou Lamine Kandji, en guise de dédommagement.