La défaite à la Présidentielle de 2012 ne va pas sans son lot de désagréments pour les anciens tenants du pouvoir. Au moment où plusieurs d’entre eux défilent devant les enquêteurs de la Gendarmerie nationale, s’ils ne sont pas appelés à la Division des Investigations criminelles (Dic) ou devant le procureur, d’autres font l’objet de toutes sortes d’ergotages. C’est le député lamine Dia, l’un des tout premiers jeunes dakarois à adhérer à la cause du "Sopi" des années 80, qui serait sous la menace d’une plainte pour "abus de confiance». L’auteur de la menace qui plane sur la tête de l’ancien maire de Biscuiterie n’est autre que le colonel à la retraite Ibra Mime.
Locataire de la villa n°5143 C de la Sicap Liberté IV, appartenant audit colonel, au moment de la libération des lieux, au mois d’octobre 2008, Monsieur le maire n’aurait pas respecté les engagements par lui pris antérieurement. Dans sa correspondance –dont "le Populaire" dit détenir une copie–, Lamine Dia avait déclaré sa «ferme volonté de régler toutes les factures consommées (Sde, Senelec)», durant le temps qu’il a occupé la villa où vivait sa douce «aawo» (ndlr : première épouse), hélas divorcée.
L’ex-maire s’était également engagé à «procéder à toutes les réparations nécessaires pour que la maison soit au même état» que quand il en prenait possession. Toujours au décompte des sommes dues par lamine Dia, selon l’estimation du colonel Mime rapportée par le journal, «11 mois d’arriérés de location». Rien de ces engagements ne serait respecté par l’ancien maire (ironie du sort), battu aux Locales de 2009 par son prédécesseur, Doudou Issa Niass.
Pour tous ces préjudices financiers, à lui causés par le député lamine Dia, le colonel Mine aurait l’intention de s’en remettre à la justice. Peut-être rentrera-t-il dans ses fonds, même s’il doit comprendre que les temps sont durs, lorsqu’on perd le pouvoir ? "Le Populaire", qui donne l’information, affirme avoir tenté de joindre "l’accusé", sans jamais arriver à ses fins.
Lesenegalais.net
Locataire de la villa n°5143 C de la Sicap Liberté IV, appartenant audit colonel, au moment de la libération des lieux, au mois d’octobre 2008, Monsieur le maire n’aurait pas respecté les engagements par lui pris antérieurement. Dans sa correspondance –dont "le Populaire" dit détenir une copie–, Lamine Dia avait déclaré sa «ferme volonté de régler toutes les factures consommées (Sde, Senelec)», durant le temps qu’il a occupé la villa où vivait sa douce «aawo» (ndlr : première épouse), hélas divorcée.
L’ex-maire s’était également engagé à «procéder à toutes les réparations nécessaires pour que la maison soit au même état» que quand il en prenait possession. Toujours au décompte des sommes dues par lamine Dia, selon l’estimation du colonel Mime rapportée par le journal, «11 mois d’arriérés de location». Rien de ces engagements ne serait respecté par l’ancien maire (ironie du sort), battu aux Locales de 2009 par son prédécesseur, Doudou Issa Niass.
Pour tous ces préjudices financiers, à lui causés par le député lamine Dia, le colonel Mine aurait l’intention de s’en remettre à la justice. Peut-être rentrera-t-il dans ses fonds, même s’il doit comprendre que les temps sont durs, lorsqu’on perd le pouvoir ? "Le Populaire", qui donne l’information, affirme avoir tenté de joindre "l’accusé", sans jamais arriver à ses fins.
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