C’est par lui que la nouvelle polémique est arrivée. Du haut de la tribune de l’assemblée nationale, le député Matar Diop, 40 ans, intervenant en marge de l’examen du budget du ministère de la Jeunesse et de l’Emploi, le parlementaire a soutenu que le leader de l’ex-Pastef, Ousmane Sonko aurait reçu des fonds de bailleurs souhaitant une remise en cause des accords et des contrats sur l’exploitation du pétrole et du gaz découverts au large du Sénégal. Deux ténors de la société civile s’en mêlent. Il s’agit d’Alioune Tine, patron d’Afrika Jom Center et Alassane Seck du FIDH. Tous les deux demandent l’ouverture d’une enquête.
Le lendemain, Matar Diop revient à la charge et dit persister et signer dans ses déclarations. « Je n’ai pas peur de ce que j’avance. Je ne compte retirer aucune virgule de mes propos », assume-t-il dans "L’Observateur". Rien de surprenant pour ceux qui connaissent l’homme. Matar Diop a, en effet, grandi à l’ombre du bouillant Moustapha Cissé Lô. Elu au Haut Conseil, teint noir, embonpoint respectable, regard globuleux, Matar Diop est devenu parlementaire à la suite du désistement de Cheikh Abdou Lahad Mbacké Gaïndé Fatma.
D'après le journal "Point Actu", ce dernier, élu en septembre 2022, avait préféré conserver ses fonctions de ministre-conseiller à la Présidence, une position incompatible avec les fonctions de député. Marié à deux femmes, Matar Diop, opérateur économique, a très tôt été aux côtés du chef de l’Etat. En 2012 déjà, il a été chargé de mission à la présidence de la République. Responsable, dans le passé, de l’antenne décentralisée de la Chambre de Commerce de Diourbel, ce disciple de Serigne Touba parle anglais et français, en plus de sa langue natale le Wolof et de manière plus inattendue, le pulaar, qu’il a appris à Ourossogui, où il a fait son école primaire. Il doit cette position à la Chambre de commerce, semble-t-il, à son mentor Cissé Lô, parrain d’un de ses garçons.
« Moi, ma vie politique, je la résume à travailler pour le président de la République, S. E. Macky Sall. Ce combat, je l’ai entamé depuis que j’ai rencontré l’homme et j’ai, depuis, pris la responsabilité sur moi, de lui servir de bouclier, de le défendre sans ménager mon énergie. Aujourd’hui que je suis député, je crois que c’est désormais devenu une motivation supplémentaire... » Ce propos qui renseigne sur son identité « Mackyste », il l’a tenu juste après avoir acté son entrée dans l’Hémicycle. Ce fils spirituel de Moustapha Cissé Lô, aujourd’hui retiré de la vie politique active, a le tempérament d’un bagarreur. Il en a annoncé la couleur quand il a enfilé l’écharpe de parlementaire.
« J’ai suivi comme tous les Sénégalais, les comportements désagréables de certains députés au niveau de l’hémicycle. Le Président a déjà fini de s’en offusquer dans sa dernière adresse à la Nation. Ces comportements sont le fait de jeunes députés, qui pensent que seule la fougue devra triompher et ils sèment la pagaille. À travers ma personne, ils auront leur répondant. J’arrive si Dieu le veut bien...», a-t-il alerté. Parlementaire de Benno Bokk Yakaar et militant de l’Alliance pour la République, Matar Diop a lâché sa bombe justement pour contreattaquer, soutient-il, lui-même, aux accusations de son collègue Guy Marius Sagna.
« Quand on est venu en plénière, le député Guy Marius Sagna qui n’était présent dans aucune séance des travaux de commissions, est venu traiter de voleurs, le gouvernement et le président de la République, Macky Sall », explique-t-il, pour justifier les accusations portées contre le président de l’ex-Pastef, Ousmane Sonko. Lui qui enchaîne en soutenant : « J’ai des preuves de ce que j’avance. Je suis prêt à aller n’importe où, mais je ne dévoilerai en aucun cas mes sources ».
Plénipotentiaire de Benno à Mbacké, conseiller municipal à Touba, Matar Diop est aux côtés de Macky Sall depuis « Dekkal ngor », cette structure qui a enfanté l’APR.
Le lendemain, Matar Diop revient à la charge et dit persister et signer dans ses déclarations. « Je n’ai pas peur de ce que j’avance. Je ne compte retirer aucune virgule de mes propos », assume-t-il dans "L’Observateur". Rien de surprenant pour ceux qui connaissent l’homme. Matar Diop a, en effet, grandi à l’ombre du bouillant Moustapha Cissé Lô. Elu au Haut Conseil, teint noir, embonpoint respectable, regard globuleux, Matar Diop est devenu parlementaire à la suite du désistement de Cheikh Abdou Lahad Mbacké Gaïndé Fatma.
D'après le journal "Point Actu", ce dernier, élu en septembre 2022, avait préféré conserver ses fonctions de ministre-conseiller à la Présidence, une position incompatible avec les fonctions de député. Marié à deux femmes, Matar Diop, opérateur économique, a très tôt été aux côtés du chef de l’Etat. En 2012 déjà, il a été chargé de mission à la présidence de la République. Responsable, dans le passé, de l’antenne décentralisée de la Chambre de Commerce de Diourbel, ce disciple de Serigne Touba parle anglais et français, en plus de sa langue natale le Wolof et de manière plus inattendue, le pulaar, qu’il a appris à Ourossogui, où il a fait son école primaire. Il doit cette position à la Chambre de commerce, semble-t-il, à son mentor Cissé Lô, parrain d’un de ses garçons.
« Moi, ma vie politique, je la résume à travailler pour le président de la République, S. E. Macky Sall. Ce combat, je l’ai entamé depuis que j’ai rencontré l’homme et j’ai, depuis, pris la responsabilité sur moi, de lui servir de bouclier, de le défendre sans ménager mon énergie. Aujourd’hui que je suis député, je crois que c’est désormais devenu une motivation supplémentaire... » Ce propos qui renseigne sur son identité « Mackyste », il l’a tenu juste après avoir acté son entrée dans l’Hémicycle. Ce fils spirituel de Moustapha Cissé Lô, aujourd’hui retiré de la vie politique active, a le tempérament d’un bagarreur. Il en a annoncé la couleur quand il a enfilé l’écharpe de parlementaire.
« J’ai suivi comme tous les Sénégalais, les comportements désagréables de certains députés au niveau de l’hémicycle. Le Président a déjà fini de s’en offusquer dans sa dernière adresse à la Nation. Ces comportements sont le fait de jeunes députés, qui pensent que seule la fougue devra triompher et ils sèment la pagaille. À travers ma personne, ils auront leur répondant. J’arrive si Dieu le veut bien...», a-t-il alerté. Parlementaire de Benno Bokk Yakaar et militant de l’Alliance pour la République, Matar Diop a lâché sa bombe justement pour contreattaquer, soutient-il, lui-même, aux accusations de son collègue Guy Marius Sagna.
« Quand on est venu en plénière, le député Guy Marius Sagna qui n’était présent dans aucune séance des travaux de commissions, est venu traiter de voleurs, le gouvernement et le président de la République, Macky Sall », explique-t-il, pour justifier les accusations portées contre le président de l’ex-Pastef, Ousmane Sonko. Lui qui enchaîne en soutenant : « J’ai des preuves de ce que j’avance. Je suis prêt à aller n’importe où, mais je ne dévoilerai en aucun cas mes sources ».
Plénipotentiaire de Benno à Mbacké, conseiller municipal à Touba, Matar Diop est aux côtés de Macky Sall depuis « Dekkal ngor », cette structure qui a enfanté l’APR.