‘’Elle ne cessait de me harceler avec des SMS. Une semaine après l’avoir repoussée, elle m’a accusé de l’avoir violée’’, a-t-il précisé.
Revenant sur la nuit des supposés faits, il raconte : ‘’La nuit des faits, mon épouse (sa tante) a fait appel à elle, pour qu’elle vienne chez nous repasser des habits. Ma femme est partie la chercher chez elle et son père lui a dit de passer la nuit, après avoir fini de repasser, parce qu’il se faisait tard (vers 22 h).
Après avoir fini, la petite m’a trouvé au salon pour encore me parler de ses sentiments. Elle s’est assise à mes côtés et on a commencé à flirter. Elle s’est mise sur mes genoux ; elle portait une Jellaba et elle n’avait rien porté en dessous. Je portais un caleçon ; elle est montée sur moi et a fait sortir mon sexe pour l’introduire dans le sien. Je l’ai arrêté à cet instant, parce que ma femme était dans sa chambre, juste à côté. Je ne l’ai pas pénétrée, même si j’avoue avoir flirté avec elle’’.
Tout au long de son audition, l’accusé a varié dans ses déclarations. En effet, il a finalement reconnu avoir une relation idyllique avec la nièce de son épouse. Il a avoué que leur amourette a duré deux mois. Il reconnaît aussi qu’au lendemain des faits, il a échangé toute la journée avec la jeune fille au téléphone. D’ailleurs, il affirme qu’ils se sont retrouvés en ville, parce qu’il devait lui remettre de l’argent pour son épouse. C’est vers 23 h, dit-il, que la fille est venue chez lui, accompagnée de ses parents, pour l’accuser de viol.
Pour se dédouaner, il déclare que, lors de la confrontation, la nièce de son épouse a refusé de parler et a demandé à son père d’abandonner la procédure. D’ailleurs, il ressort de la procédure qu’Ameth Thioune n’a pas été mis en garde-à-vue, lors de son premier face-à-face avec les enquêteurs. C’est lors de leur seconde rencontre qu’il a été arrêté.
‘’La nuit des faits, ma tante m’a demandé de mettre les braises…’’
Entendue à son tour, M. Dial, la partie civile, a dénoncé les ‘’mensonges’’ de l’accusé. Elle déclare formellement que c’est l’époux de sa tante qui l’a violée.
‘’Un jour, sa femme était malade. Je suis allée chez eux pour l’assister. Depuis lors, il ne cessait de me faire des avances. Il est allé jusqu’à me dire que c’est moi qu’il aurait dû épouser. La nuit des faits, ma tante m’a demandé de mettre les braises dans l’encensoir qui se trouvait au salon.
Ameth m’a retrouvée là-bas, courbée, en train de m’affairer sur l’encensoir. Il a soulevé la jellaba que je portais et m’a plaquée au mur puis au sol. Il m’a ensuite pénétrée sexuellement. J’ai saigné et je lui ai montré le sang. C’est là qu’il m’a dit que c’est normal, puisque j’étais vierge. Il m’a aidée à me relever, avant de me conduire dans la chambre de ses enfants’’, a narré la plaignante.
Poursuivant ses déclarations, elle a confié qu’Ameth l’a contactée le lendemain, pour lui dire qu’il allait lui remettre la pilule du lendemain. ‘’J’ai menacé de le dénoncer à mon père et il a promis de m’offrir un iPhone’’. Elle révèle également que l’accusé ne cessait de la tripoter. Elle s’en est même ouverte à sa mère, qui lui a dit de ne pas prêter attention à ces choses.
Elle ajoute que son copain Fallou Ndao a été lui aussi mis au courant des agissements de l’époux de sa tante. Que sa tante a piqué une crise, quand ses parents lui ont fait part du viol que son époux lui a fait subir.
‘’Elle a prétendu que j’ai été déviergée par mon copain’’.
Si la plaignante a contesté les déclarations de l’accusé qui a tout nié, l’épouse de ce dernier a témoigné à décharge. Selon elle, le salon fait face à sa chambre. De plus, dit-elle, la nuit des faits, elle s’est couchée à 23 h.
‘’Je ne dormais pas. Je regardais la télé. Mon époux était dans le salon. Et quand il est venu dans la chambre, je ne dormais pas. À chaque fois qu’elle venait chez moi, elle demandait après mon mari’’, a témoigné Mame Rokhaya Dial, l’épouse de l’accusé.
Au terme de sa déposition, le juge lui a rappelé les propos qu’elle avait tenus devant le juge d’instruction : son époux lui avait avoué avoir violé la fille. Elle a contesté avoir tenu de tels propos.
Fallou Ndao, le petit ami de la partie civile, à l’époque, a, lui, témoigné que celle-ci lui avait fait part des avances que lui faisait l’époux de sa tante. À l’en croire, elle n’a jamais mentionné le viol devant lui. Il précise qu’ils ont rompu après cette affaire de viol, alors qu’il était sur le point de l’épouser.
La partie civile a réclamé la somme de huit millions de francs Cfaz en guise de dédommagement. Après le parquet qui a requis l’application de la loi, les avocats de la défense ont sollicité la relaxe de leur client au bénéfice du doute. Ils ont introduit une demande de mise en liberté provisoire, qui a été rejetée par la Chambre.
L’affaire mise en délibéré, la décision sera rendue le 16 juillet.
EnQuête
Revenant sur la nuit des supposés faits, il raconte : ‘’La nuit des faits, mon épouse (sa tante) a fait appel à elle, pour qu’elle vienne chez nous repasser des habits. Ma femme est partie la chercher chez elle et son père lui a dit de passer la nuit, après avoir fini de repasser, parce qu’il se faisait tard (vers 22 h).
Après avoir fini, la petite m’a trouvé au salon pour encore me parler de ses sentiments. Elle s’est assise à mes côtés et on a commencé à flirter. Elle s’est mise sur mes genoux ; elle portait une Jellaba et elle n’avait rien porté en dessous. Je portais un caleçon ; elle est montée sur moi et a fait sortir mon sexe pour l’introduire dans le sien. Je l’ai arrêté à cet instant, parce que ma femme était dans sa chambre, juste à côté. Je ne l’ai pas pénétrée, même si j’avoue avoir flirté avec elle’’.
Tout au long de son audition, l’accusé a varié dans ses déclarations. En effet, il a finalement reconnu avoir une relation idyllique avec la nièce de son épouse. Il a avoué que leur amourette a duré deux mois. Il reconnaît aussi qu’au lendemain des faits, il a échangé toute la journée avec la jeune fille au téléphone. D’ailleurs, il affirme qu’ils se sont retrouvés en ville, parce qu’il devait lui remettre de l’argent pour son épouse. C’est vers 23 h, dit-il, que la fille est venue chez lui, accompagnée de ses parents, pour l’accuser de viol.
Pour se dédouaner, il déclare que, lors de la confrontation, la nièce de son épouse a refusé de parler et a demandé à son père d’abandonner la procédure. D’ailleurs, il ressort de la procédure qu’Ameth Thioune n’a pas été mis en garde-à-vue, lors de son premier face-à-face avec les enquêteurs. C’est lors de leur seconde rencontre qu’il a été arrêté.
‘’La nuit des faits, ma tante m’a demandé de mettre les braises…’’
Entendue à son tour, M. Dial, la partie civile, a dénoncé les ‘’mensonges’’ de l’accusé. Elle déclare formellement que c’est l’époux de sa tante qui l’a violée.
‘’Un jour, sa femme était malade. Je suis allée chez eux pour l’assister. Depuis lors, il ne cessait de me faire des avances. Il est allé jusqu’à me dire que c’est moi qu’il aurait dû épouser. La nuit des faits, ma tante m’a demandé de mettre les braises dans l’encensoir qui se trouvait au salon.
Ameth m’a retrouvée là-bas, courbée, en train de m’affairer sur l’encensoir. Il a soulevé la jellaba que je portais et m’a plaquée au mur puis au sol. Il m’a ensuite pénétrée sexuellement. J’ai saigné et je lui ai montré le sang. C’est là qu’il m’a dit que c’est normal, puisque j’étais vierge. Il m’a aidée à me relever, avant de me conduire dans la chambre de ses enfants’’, a narré la plaignante.
Poursuivant ses déclarations, elle a confié qu’Ameth l’a contactée le lendemain, pour lui dire qu’il allait lui remettre la pilule du lendemain. ‘’J’ai menacé de le dénoncer à mon père et il a promis de m’offrir un iPhone’’. Elle révèle également que l’accusé ne cessait de la tripoter. Elle s’en est même ouverte à sa mère, qui lui a dit de ne pas prêter attention à ces choses.
Elle ajoute que son copain Fallou Ndao a été lui aussi mis au courant des agissements de l’époux de sa tante. Que sa tante a piqué une crise, quand ses parents lui ont fait part du viol que son époux lui a fait subir.
‘’Elle a prétendu que j’ai été déviergée par mon copain’’.
Si la plaignante a contesté les déclarations de l’accusé qui a tout nié, l’épouse de ce dernier a témoigné à décharge. Selon elle, le salon fait face à sa chambre. De plus, dit-elle, la nuit des faits, elle s’est couchée à 23 h.
‘’Je ne dormais pas. Je regardais la télé. Mon époux était dans le salon. Et quand il est venu dans la chambre, je ne dormais pas. À chaque fois qu’elle venait chez moi, elle demandait après mon mari’’, a témoigné Mame Rokhaya Dial, l’épouse de l’accusé.
Au terme de sa déposition, le juge lui a rappelé les propos qu’elle avait tenus devant le juge d’instruction : son époux lui avait avoué avoir violé la fille. Elle a contesté avoir tenu de tels propos.
Fallou Ndao, le petit ami de la partie civile, à l’époque, a, lui, témoigné que celle-ci lui avait fait part des avances que lui faisait l’époux de sa tante. À l’en croire, elle n’a jamais mentionné le viol devant lui. Il précise qu’ils ont rompu après cette affaire de viol, alors qu’il était sur le point de l’épouser.
La partie civile a réclamé la somme de huit millions de francs Cfaz en guise de dédommagement. Après le parquet qui a requis l’application de la loi, les avocats de la défense ont sollicité la relaxe de leur client au bénéfice du doute. Ils ont introduit une demande de mise en liberté provisoire, qui a été rejetée par la Chambre.
L’affaire mise en délibéré, la décision sera rendue le 16 juillet.
EnQuête