De source sûre, nous avons appris que d’autres magistrats qui ont travaillé dans le cadre du dossier Hissène Habré, des greffiers, étaient également concernés par les ponctions pour remboursement. Mais, de toute évidence, c’est suite à un réel manque de coordination avec les autorités tchadiennes, pour ne pas dire que cette affaire est loin d'être une affaire de sommes indûment perçues.
Une investigation poussée sur cette affaire nous a permis de savoir que Souleymane Téliko, à l’époque juge d’instruction aux Chambres africaines extraordinaires, n’est pas le seul à être concerné par le remboursement des montants en question. En effet, d’autres magistrats ont vu leurs indemnités ponctionnées pour remboursement.
Des juges ainsi que des magistrats du siège qui ont eu à travailler dans le dossier Hissène Habré, étaient également concernés par ce remboursement, apprend-on de bonne source.
Il ne s’agit pas de sommes indument perçues
En fait, pour rembourser les sommes, ce sont tous les membres d’une délégation qui s’était rendue au Tchad, à l’exception de quelques officiers de police judiciaire, qui étaient concernés.
Dans cette affaire, nous avons également appris qu’il ne s’agit pas de sommes indûment perçues en connaissance de cause, par les membres de ladite délégation qui s’étaient rendus au Tchad, mais plutôt d’un manque de coordination sur les fonds destinés à la prise en charge des membres.
En effet, lorsque la délégation est arrivée à Ndjamena, nous a-t-on fait savoir, elle avait déjà réservé un hôtel. Mais à l’accueil, les officiels tchadiens leur ont fait comprendre qu’un autre hôtel est mis à leur disposition. Sur insistance des Tchadiens, les membres du Parquet acceptèrent d’aller dans cet hôtel.
Quant au reste de la délégation, il ira à l’hôtel qui avait été réservé en premier. Un problème de sécurité s’étant posé à ce niveau, les juges et greffiers décident de rejoindre l’hôtel proposé par les Tchadiens. Les membres de la délégation insisteront pour retourner les sommes, mais le gouvernement tchadien n’a pas voulu les reprendre.
C’est lorsqu’à l’ouverture du procès, les Chambres ont refusé la constitution de partie civile de l’État du Tchad, qu’il a été réclamé le remboursement des sommes en question. C’est à partir de là également que tous les membres de la délégation, exceptés les officiers de police judiciaire, ont commencé à rembourser.
À moins d’un retrait de plainte, cette affaire va faire l’objet d’un procès entre le magistrat Souleymane Téliko et Madiambal Diagne. Ce dernier n’ayant pas été trouvé à son bureau pour la réception de la citation directe qui lui a été servie à la mairie, est appelé à se présenter devant la barre le 6 mai prochain.
Tribune
Une investigation poussée sur cette affaire nous a permis de savoir que Souleymane Téliko, à l’époque juge d’instruction aux Chambres africaines extraordinaires, n’est pas le seul à être concerné par le remboursement des montants en question. En effet, d’autres magistrats ont vu leurs indemnités ponctionnées pour remboursement.
Des juges ainsi que des magistrats du siège qui ont eu à travailler dans le dossier Hissène Habré, étaient également concernés par ce remboursement, apprend-on de bonne source.
Il ne s’agit pas de sommes indument perçues
En fait, pour rembourser les sommes, ce sont tous les membres d’une délégation qui s’était rendue au Tchad, à l’exception de quelques officiers de police judiciaire, qui étaient concernés.
Dans cette affaire, nous avons également appris qu’il ne s’agit pas de sommes indûment perçues en connaissance de cause, par les membres de ladite délégation qui s’étaient rendus au Tchad, mais plutôt d’un manque de coordination sur les fonds destinés à la prise en charge des membres.
En effet, lorsque la délégation est arrivée à Ndjamena, nous a-t-on fait savoir, elle avait déjà réservé un hôtel. Mais à l’accueil, les officiels tchadiens leur ont fait comprendre qu’un autre hôtel est mis à leur disposition. Sur insistance des Tchadiens, les membres du Parquet acceptèrent d’aller dans cet hôtel.
Quant au reste de la délégation, il ira à l’hôtel qui avait été réservé en premier. Un problème de sécurité s’étant posé à ce niveau, les juges et greffiers décident de rejoindre l’hôtel proposé par les Tchadiens. Les membres de la délégation insisteront pour retourner les sommes, mais le gouvernement tchadien n’a pas voulu les reprendre.
C’est lorsqu’à l’ouverture du procès, les Chambres ont refusé la constitution de partie civile de l’État du Tchad, qu’il a été réclamé le remboursement des sommes en question. C’est à partir de là également que tous les membres de la délégation, exceptés les officiers de police judiciaire, ont commencé à rembourser.
À moins d’un retrait de plainte, cette affaire va faire l’objet d’un procès entre le magistrat Souleymane Téliko et Madiambal Diagne. Ce dernier n’ayant pas été trouvé à son bureau pour la réception de la citation directe qui lui a été servie à la mairie, est appelé à se présenter devant la barre le 6 mai prochain.
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