Elle n'a pas respecté la loi sur la parité. Selon elle, ce qui s'était passé à Kaolack, à l'élection du bureau municipal, était tout simplement absurde inadmissible, incompréhensible. «Cette situation surprenante voulue est favorisée par une femme de surcroît nous avait pris de court, a-t-elle révélé, trouvant que c'est une excellente chose que la cour suprême puisse casser ce verdict et remettre la femme sénégalaise dans son droit le plus absolu». La présidente de la coordination des femmes de Benno bokk yakaar indique que la loi sur la parité a été très claire sur la constitution des bureaux municipaux et départementaux. Et Adji Mergane Kanouté de renvoyer l'opinion au décret n°2011- 819 du 19 juin 2011 portant application de la loi instituant la parité absolue homme-femme dont l'article 2 énumère les institutions visées à l'article premier de la loi.
Pour le précurseur du combat contre le non-respect de la loi sur la parité, la cour suprême ne devrait pas seulement se limiter à casser le verdict. Mais elle doit sanctionner sévèrement ceux qui ne respectent pas la loi, aussi bien les maires, les présidents de conseils départementaux que les préfets. «Nous devons aller vers des sanctions dissuasives pour les récalcitrants et garantir une pérennité et une effectivité réelle de cette loi révolutionnaire qui a permit aux femmes d'accéder en nombre à l'Assemblée nationale et dans les conseils municipaux et départementaux», a-t-elle recommandé. Elle estime que «ce qu'il faut regretter c'est la date limite pour les recours après l'élection des bureaux».
A l'en croire, cet état de fait a favorisé la forclusion de demandes de recours introduites par femmes. C'est pourquoi, elle pense que c'est le manque d'anticipation de l'Observatoire sur la parité «qui nous a mis dans cette situation fort regrettable et déplorable».
Parce que des recours avaient été déposés à la Cour d'appel de certaines régions pour l'annulation pure et simple de «cette mascarade» à laquelle les femmes ont assisté impuissantes avec la complicité des préfets qui ont rechigné à appliquer la parité bien que le décret leur soit présenté.
Ferloo
Pour le précurseur du combat contre le non-respect de la loi sur la parité, la cour suprême ne devrait pas seulement se limiter à casser le verdict. Mais elle doit sanctionner sévèrement ceux qui ne respectent pas la loi, aussi bien les maires, les présidents de conseils départementaux que les préfets. «Nous devons aller vers des sanctions dissuasives pour les récalcitrants et garantir une pérennité et une effectivité réelle de cette loi révolutionnaire qui a permit aux femmes d'accéder en nombre à l'Assemblée nationale et dans les conseils municipaux et départementaux», a-t-elle recommandé. Elle estime que «ce qu'il faut regretter c'est la date limite pour les recours après l'élection des bureaux».
A l'en croire, cet état de fait a favorisé la forclusion de demandes de recours introduites par femmes. C'est pourquoi, elle pense que c'est le manque d'anticipation de l'Observatoire sur la parité «qui nous a mis dans cette situation fort regrettable et déplorable».
Parce que des recours avaient été déposés à la Cour d'appel de certaines régions pour l'annulation pure et simple de «cette mascarade» à laquelle les femmes ont assisté impuissantes avec la complicité des préfets qui ont rechigné à appliquer la parité bien que le décret leur soit présenté.
Ferloo