Le procureur de Ziguinchor a, pour la troisième fois, rencontré les 25 personnes détenues après le massacre de 14 bûcherons, survenu dans la forêt de Boffa-Boyotte, le 6 janvier 2018. Une rencontre qui, selon des sources de "Libération", a duré plus de trois heures de temps à l’intérieur de la prison Ziguinchor. «Le procureur de la République a expliqué aux détenus, l’état de la procédure pour laquelle le parquet a déjà transmis son réquisitoire définitif au juge d’instruction, qui reste seul compétent pour décider de leur sort», ont ajouté nos sources.
En attendant d’être édifiés, souligne le journal, les mis en cause présumés ont annoncé une grève de la faim. Le présumé planificateur du massacre, le journaliste René Capin Basséne, le postier Omar Ampoi Bodian et leurs compagnons de cellule, qui dénoncent une lenteur dans la gestion de leur dossier, exigent la tenue d’un procès juste et équitable, pour être fixés sur leur sort. Ils vont entamer leur diète le lundi prochain.
A en croire le porte-parole du collectif des familles des personnes détenues, Sékou Bodian, «nos parents ne feront, pour cette fois-ci, aucune concession. Mieux, ils ne renonceront pas à leur diète qu’après engagement ferme des autorités d’ouvrir leur procès».
En attendant d’être édifiés, souligne le journal, les mis en cause présumés ont annoncé une grève de la faim. Le présumé planificateur du massacre, le journaliste René Capin Basséne, le postier Omar Ampoi Bodian et leurs compagnons de cellule, qui dénoncent une lenteur dans la gestion de leur dossier, exigent la tenue d’un procès juste et équitable, pour être fixés sur leur sort. Ils vont entamer leur diète le lundi prochain.
A en croire le porte-parole du collectif des familles des personnes détenues, Sékou Bodian, «nos parents ne feront, pour cette fois-ci, aucune concession. Mieux, ils ne renonceront pas à leur diète qu’après engagement ferme des autorités d’ouvrir leur procès».