DSK n'a pas encore parlé, mais plusieurs versions de son emploi du temps du samedi 14 mai circulent déjà. La plainte de la femme de chambre, qui accuse DSK d'agression sexuelle, a été relayée par les officiers de le NYPD avec force détails. Mais d'autres témoignages sont rapidement venus la contredire. Dominique Strauss-Kahn devra éclaircir certains points ce lundi devant la justice américaine.
Un déjeuner avec sa fille
Ce sera un élément clé de l'enquête, voire un alibi en béton s'il est prouvé. Les avocats de Dominique Strauss-Kahn ont reconstitué son emploi du temps et affirment avoir des preuves qu'il a déjeuné avec sa fille Camille à 12h30, selon RMC. La radio précise qu'il aurait quitté l'hôtel "vers midi". Une défense valable si les faits sont situés à 13h, comme l'a d'abord annoncé la police de New York.
Mais le porte-parole du NYPD, Paul Browne est revenu sur sa première annonce. "Nous avions dit initialement que c'était aux alentours de 13 heures, en fait c'était plus proche de midi", a-t-il expliqué au correpondant de Libération.
Le directeur général de l'hôtel Sofitel, Jorge Tito, premier à avoir recueilli le témoignage de son employée, affirmait dès samedi soir au journal Les Echos que les faits avaient eu lieu à midi. Le personnel de l'hôtel a précisé plus tard que DSK avait rendu les clés de sa chambre à 12h28.
Une fuite tranquille?
Là encore, des témoins se contredisent. Selon les uns, DSK aurait quitté "précipitamment" l'hôtel Sofitel où il était descendu, en y abandonnant son téléphone portable et des effets personnels. Dans sa précipitation, il a tout de même pris soin d'effectuer son "check-out" (c'est-à-dire au minimum de rendre les clés)
20Minutes donne une autre version de la "fuite", citant un témoin du Sofitel. "Dominique Strauss-Kahn aurait été vu quittant son hôtel new-yorkais très calmement". Il aurait "pris le temps de passer par l'accueil, serait revenu sur ses pas (ayant oublié quelque chose) et aurait discuté avec des clients avant de quitter les lieux calmement".
Le portable oublié
DSK aurait effectivement perdu un de ses sept téléphones portables. Il aurait aussi rappelé lui-même l'hôtel pour demander s'il l'avait laissé derrière lui. Selon le blog de Lorraine Millot et Fabrice Rousselot, correspondants de Libération aux Etats-Unis, c'est "sur ordre des détectives" qu'"un employé de l'hôtel a menti et lui a demandé où il pouvait le restituer. C'est là que le NYPD s'est rendu compte qu'il était à JFK, prêt à embarquer sur le vol d'Air France."
Un vol réservé ou un billet de dernière minute?
La presse américaine évoquait, pour commencer, une "facilité de vol" permettant au patron du FMI d'emprunter un avion d'Air France à la dernière minute. Il semble à présent établi que son billet avait été réservé à l'avance. Nos confrères de La Tribune affirment ainsi que "Dominique Strauss-Kahn avait bel et bien une place réservée en classe affaires de l'Airbus A330 d'Air France (AF 023) dans lequel il a été interpellé samedi à 16h45".
L'annonce sur Twitter
Les médias américains, dont le New York Post ont été les premiers à relater l'affaire, dès l'arrestation du directeur du FMI à l'aéroport JFK. Mais elle avait été auparavant ébruitée sur Twitter dès 22h59 heure française (17h, heure locale) par un membre des Jeunes Populaires, Jonathan Pinet, qui écrit "un pote aux Etats-Unis vient de me rapporter que #DSK aurait été arrêté par la police dans un hôtel à NYC il y a une heure." Peu après il précise qu'il tient l'info d'une troisième personne qui travaille au restaurant de l'hôtel. L'information attise la suspicion et renforce les tenants de la théorie du coup monté.
L'Express
Un déjeuner avec sa fille
Ce sera un élément clé de l'enquête, voire un alibi en béton s'il est prouvé. Les avocats de Dominique Strauss-Kahn ont reconstitué son emploi du temps et affirment avoir des preuves qu'il a déjeuné avec sa fille Camille à 12h30, selon RMC. La radio précise qu'il aurait quitté l'hôtel "vers midi". Une défense valable si les faits sont situés à 13h, comme l'a d'abord annoncé la police de New York.
Mais le porte-parole du NYPD, Paul Browne est revenu sur sa première annonce. "Nous avions dit initialement que c'était aux alentours de 13 heures, en fait c'était plus proche de midi", a-t-il expliqué au correpondant de Libération.
Le directeur général de l'hôtel Sofitel, Jorge Tito, premier à avoir recueilli le témoignage de son employée, affirmait dès samedi soir au journal Les Echos que les faits avaient eu lieu à midi. Le personnel de l'hôtel a précisé plus tard que DSK avait rendu les clés de sa chambre à 12h28.
Une fuite tranquille?
Là encore, des témoins se contredisent. Selon les uns, DSK aurait quitté "précipitamment" l'hôtel Sofitel où il était descendu, en y abandonnant son téléphone portable et des effets personnels. Dans sa précipitation, il a tout de même pris soin d'effectuer son "check-out" (c'est-à-dire au minimum de rendre les clés)
20Minutes donne une autre version de la "fuite", citant un témoin du Sofitel. "Dominique Strauss-Kahn aurait été vu quittant son hôtel new-yorkais très calmement". Il aurait "pris le temps de passer par l'accueil, serait revenu sur ses pas (ayant oublié quelque chose) et aurait discuté avec des clients avant de quitter les lieux calmement".
Le portable oublié
DSK aurait effectivement perdu un de ses sept téléphones portables. Il aurait aussi rappelé lui-même l'hôtel pour demander s'il l'avait laissé derrière lui. Selon le blog de Lorraine Millot et Fabrice Rousselot, correspondants de Libération aux Etats-Unis, c'est "sur ordre des détectives" qu'"un employé de l'hôtel a menti et lui a demandé où il pouvait le restituer. C'est là que le NYPD s'est rendu compte qu'il était à JFK, prêt à embarquer sur le vol d'Air France."
Un vol réservé ou un billet de dernière minute?
La presse américaine évoquait, pour commencer, une "facilité de vol" permettant au patron du FMI d'emprunter un avion d'Air France à la dernière minute. Il semble à présent établi que son billet avait été réservé à l'avance. Nos confrères de La Tribune affirment ainsi que "Dominique Strauss-Kahn avait bel et bien une place réservée en classe affaires de l'Airbus A330 d'Air France (AF 023) dans lequel il a été interpellé samedi à 16h45".
L'annonce sur Twitter
Les médias américains, dont le New York Post ont été les premiers à relater l'affaire, dès l'arrestation du directeur du FMI à l'aéroport JFK. Mais elle avait été auparavant ébruitée sur Twitter dès 22h59 heure française (17h, heure locale) par un membre des Jeunes Populaires, Jonathan Pinet, qui écrit "un pote aux Etats-Unis vient de me rapporter que #DSK aurait été arrêté par la police dans un hôtel à NYC il y a une heure." Peu après il précise qu'il tient l'info d'une troisième personne qui travaille au restaurant de l'hôtel. L'information attise la suspicion et renforce les tenants de la théorie du coup monté.
L'Express