Aujourd’hui, notent nos confrères, à l’analyse, les deux documents sur lesquels Amnesty international section Sénégal s’est appuyée pour mieux dénoncer la mesure d’expulsion du Gambien vers le Mali où il est finalement décédé, n’étaient que du faux. En clair, le défunt révolutionnaire, putschiste et aventurier n’a jamais joui de la nationalité sénégalaise.
Premier faux : le chiffre 757 qui est sur la carte nationale d'identité de Doudou Mouhamed Sagna est l'identité du Centre d'état civil (Cec) secondaire de Bourguiba. Or, la Cni n'a pas pu être enregistré au Cec secondaire de Bourguiba. Parce que tout simplement de 1872 à 1963, soit durant 91 ans, Dakar n'a eu qu'un seul Cec. D'abord logé à la Gouvernance, puis au Bulding communal, ensuite au Service d'Hygiène et aujourd'hui à Amitié. Ensuite seront créés des Cec secondaires, à l'hôpital Abass Ndao, à Grand-Dakar, etc. Et c'est en 1974 que voit le jour le Cec secondaire de Bourguiba. 16 ans après la naissance (supposée) à Dakar de Kukoy Samba Sagna.
Deuxième faux contenu dans les 13 chiffres d'identification de la Cni de Kukoy, qui abat le tout comme un chateau de cartes : c'est le numéro de son Extrait de naissance : 03496. Il est avéré qu'au 31 décembre 1986, date de clôture du Registre sur procè-verbal par le Procureur de la République, moins de 2900 Extraits de naissance avaient été délivrés au niveau du Cec secondaire de Bourguiba. Et au 1er janvier 1987, les compteurs avaient été mis à zéro.
Le Certificat de nationalité brandi par Amnesty International empeste également le faux selon Libération qui cite le jounal EnQête d'hier. Ce quotidien révélait hier que le numéro 3522 que porte le document au nom de Doudou Mouhamed Sagna alias Kukoy Samaba Sagna est en vérité celui d'un certain Mamadou Lamine Basse né le 23 août 1975 à Dakar.
Mais, il y a pire d'après Libération qui se demande par quelle magie Kukoy Samba Sagna a pu "rajeunir" de deux semaines entre l'établissement de son Certificat de nationalité sénégalaise, le 05 avril 2006, et la délivrance de sa Cni, le 10 juin 2009. En effet, sur le premier document, il naît le 1er janvier 1958. Dans le deuxième, c'est le... 14 janvier 1958.
Légalement ! Une affaire de faussaires donc, mais dans laquelle, n’ont, manifestement pas œuvré le genre de vulgaires trafiquants souvent épinglés dans les Palais de Justice du pays. D’où la mesure et la circonscription des autorités…
Premier faux : le chiffre 757 qui est sur la carte nationale d'identité de Doudou Mouhamed Sagna est l'identité du Centre d'état civil (Cec) secondaire de Bourguiba. Or, la Cni n'a pas pu être enregistré au Cec secondaire de Bourguiba. Parce que tout simplement de 1872 à 1963, soit durant 91 ans, Dakar n'a eu qu'un seul Cec. D'abord logé à la Gouvernance, puis au Bulding communal, ensuite au Service d'Hygiène et aujourd'hui à Amitié. Ensuite seront créés des Cec secondaires, à l'hôpital Abass Ndao, à Grand-Dakar, etc. Et c'est en 1974 que voit le jour le Cec secondaire de Bourguiba. 16 ans après la naissance (supposée) à Dakar de Kukoy Samba Sagna.
Deuxième faux contenu dans les 13 chiffres d'identification de la Cni de Kukoy, qui abat le tout comme un chateau de cartes : c'est le numéro de son Extrait de naissance : 03496. Il est avéré qu'au 31 décembre 1986, date de clôture du Registre sur procè-verbal par le Procureur de la République, moins de 2900 Extraits de naissance avaient été délivrés au niveau du Cec secondaire de Bourguiba. Et au 1er janvier 1987, les compteurs avaient été mis à zéro.
Le Certificat de nationalité brandi par Amnesty International empeste également le faux selon Libération qui cite le jounal EnQête d'hier. Ce quotidien révélait hier que le numéro 3522 que porte le document au nom de Doudou Mouhamed Sagna alias Kukoy Samaba Sagna est en vérité celui d'un certain Mamadou Lamine Basse né le 23 août 1975 à Dakar.
Mais, il y a pire d'après Libération qui se demande par quelle magie Kukoy Samba Sagna a pu "rajeunir" de deux semaines entre l'établissement de son Certificat de nationalité sénégalaise, le 05 avril 2006, et la délivrance de sa Cni, le 10 juin 2009. En effet, sur le premier document, il naît le 1er janvier 1958. Dans le deuxième, c'est le... 14 janvier 1958.
Légalement ! Une affaire de faussaires donc, mais dans laquelle, n’ont, manifestement pas œuvré le genre de vulgaires trafiquants souvent épinglés dans les Palais de Justice du pays. D’où la mesure et la circonscription des autorités…