Dans la même missive, ils proposent de se déplacer au Sénégal pour « envisager la suite du dossier », pour ne pas dire le sort de Massata Diack qui fait l’objet d’un avis de recherche international et récemment d’une inculpation à Rio. Dakar a systématiquement refusé cette deuxième demande en convoquant la procédure pendante devant nos institutions.
Le Juge Renaud Van Ruymbeke, Stéphanie Tacheau et Charlotte Bilge du Pôle financier du Tribunal de Paris doivent se rendre désormais à l’évidence : c’est sans Papa Massata Diack qu’ils poursuivront l’instruction du dossier de corruption présumée à l’IAAF avec ses ramifications.
Pour la 2e fois, Dakar a fait comprendre aux juges français qu’il n’acceptera pas, ne serait-ce qu’une audition de Papa Massata Diack, sur son territoire. La raison est simple : le Sénégal estime que du moment que le patron de Pamodzi a été inculpé par le Doyen des Juges de Dakar, Samba Sall, pour association de malfaiteurs, blanchiment et corruption, il serait inconcevable qu’il soit entendu pour les mêmes faits par une juriduction étrangère.
Pourtant, les juges français ont tenté d’amadouer le Sénégal en indiquant que le volet des financements russes que Lamine Diack aurait remis à des personnalités sénégalaises pour « faire partir Wade lors de la bataille de Dakar » n’étaient plus concernés par l’instruction en cours.
« Nous comprenons bien que les faits commis au Sénégal relèvent de la compétence des autorités judiciaires sénégalaises. C’est le cas des financements électoraux et de leur éventuelle irrégularité au regard des lois du Sénégal sur lesquelles nous n’instruisons effectivement pas », écrivent les magistrats français dans la seconde lettre transmise au Sénégal avant de préciser : « il est impossible de nous dessaisir des faits imputés à ce dernier, même s’il bénéficie de la nationalité sénégalaise. Nous nous proposons de venir au Sénégal pour envisager la suite de ce dossier ».
N’empêche et malgré ces précisions, c’est le secrétaire général du ministère de la Justice et non le Garde des Sceaux comme c’était le cas lors de la première missive qui allait répondre aux magistrats pour leur signifier que le Sénégal « prend acte de la compétence concurrente de nos juridictions nationales » après être revenu sur la procédure en cours à Dakar, poursuit Libération qui donne l’information.
Comme le révèle Le Monde, dès le 20 mai 2016, les Juges Renaud Van Ruymbeke, Stéphanie Tacheau et Charlotte Bilger font parvenir au ministère français de la Justice une demande d’entraide judiciaire internationale, afin que les autorités sénégalaises permettent la réalisation de plusieurs actes d’enquête.
« Il s’agit notamment de procéder à des réquisitions bancaires et à l’inventaire des biens immobiliers et mobiliers de Papa Massata Diack « en vue de saisies ultérieures ».
Les magistrats souhaitent aussi que l’ex-consultant en marketing soit mis en examen et questionné. Ils demandent à pouvoir assister à l’interrogatoire », selon nos confrères qui révèlent : « dans une réponse datée du 25 juillet 2016, au garde des Sceaux, Sidiki Kaba, souligne que les faits concernent des « citoyens sénégalais sur le territoire sénégalais ». « Au regard de ce double attachement, subjectif et objectif, les autorités sénégalaises entendent bien exercer leur compétence dans le traitement de cette affaire », ajoute-t-il. Premier échec.
La rédaction de leral.net
Le Juge Renaud Van Ruymbeke, Stéphanie Tacheau et Charlotte Bilge du Pôle financier du Tribunal de Paris doivent se rendre désormais à l’évidence : c’est sans Papa Massata Diack qu’ils poursuivront l’instruction du dossier de corruption présumée à l’IAAF avec ses ramifications.
Pour la 2e fois, Dakar a fait comprendre aux juges français qu’il n’acceptera pas, ne serait-ce qu’une audition de Papa Massata Diack, sur son territoire. La raison est simple : le Sénégal estime que du moment que le patron de Pamodzi a été inculpé par le Doyen des Juges de Dakar, Samba Sall, pour association de malfaiteurs, blanchiment et corruption, il serait inconcevable qu’il soit entendu pour les mêmes faits par une juriduction étrangère.
Pourtant, les juges français ont tenté d’amadouer le Sénégal en indiquant que le volet des financements russes que Lamine Diack aurait remis à des personnalités sénégalaises pour « faire partir Wade lors de la bataille de Dakar » n’étaient plus concernés par l’instruction en cours.
« Nous comprenons bien que les faits commis au Sénégal relèvent de la compétence des autorités judiciaires sénégalaises. C’est le cas des financements électoraux et de leur éventuelle irrégularité au regard des lois du Sénégal sur lesquelles nous n’instruisons effectivement pas », écrivent les magistrats français dans la seconde lettre transmise au Sénégal avant de préciser : « il est impossible de nous dessaisir des faits imputés à ce dernier, même s’il bénéficie de la nationalité sénégalaise. Nous nous proposons de venir au Sénégal pour envisager la suite de ce dossier ».
N’empêche et malgré ces précisions, c’est le secrétaire général du ministère de la Justice et non le Garde des Sceaux comme c’était le cas lors de la première missive qui allait répondre aux magistrats pour leur signifier que le Sénégal « prend acte de la compétence concurrente de nos juridictions nationales » après être revenu sur la procédure en cours à Dakar, poursuit Libération qui donne l’information.
Comme le révèle Le Monde, dès le 20 mai 2016, les Juges Renaud Van Ruymbeke, Stéphanie Tacheau et Charlotte Bilger font parvenir au ministère français de la Justice une demande d’entraide judiciaire internationale, afin que les autorités sénégalaises permettent la réalisation de plusieurs actes d’enquête.
« Il s’agit notamment de procéder à des réquisitions bancaires et à l’inventaire des biens immobiliers et mobiliers de Papa Massata Diack « en vue de saisies ultérieures ».
Les magistrats souhaitent aussi que l’ex-consultant en marketing soit mis en examen et questionné. Ils demandent à pouvoir assister à l’interrogatoire », selon nos confrères qui révèlent : « dans une réponse datée du 25 juillet 2016, au garde des Sceaux, Sidiki Kaba, souligne que les faits concernent des « citoyens sénégalais sur le territoire sénégalais ». « Au regard de ce double attachement, subjectif et objectif, les autorités sénégalaises entendent bien exercer leur compétence dans le traitement de cette affaire », ajoute-t-il. Premier échec.
La rédaction de leral.net