Les heurts entre la police et les manifestants ont conduit à la quasi mise sous résidence surveillée de la maison de l’opposant à la cité Keur Gorgui. En effet, un important dispositif sécuritaire a été déployé au niveau des accès menant au domicile, les entrées étant filtrées. Un fait que la démocratie sénégalaise pensait avoir dépassé, depuis belle lurette.
Jusqu’où ira cette tension, lorsque son immunité parlementaire sera levée et que la décision de son arrestation sera actée ?
En criant à la machination politique, le leader de Pastef a réussi à amener cette affaire dans un domaine où il pourra exercer un rapport de forces. D’ores et déjà, il bénéficie du soutien de plusieurs personnalités de l’opposition.
Pratiquement, tout l’appareil politique, hors coalition au pouvoir, dénonce une cabale destinée à museler un énième opposant. En attendant une réaction officielle du Parti démocratique sénégalais (PDS), les socialistes Khalifa Sall et Barthélémy Dias se sont déjà rendus chez Ousmane Sonko. Il en est de même pour la coalition des Forces démocratiques du Sénégal (FDS).
D’autres l’ont soutenu indirectement, en s’exprimant en faveur de la préservation de la démocratie. A l’image de l’ancien Premier ministre Abdoul Mbaye qui a déclaré : “La politique me fait découvrir d’autres facettes de la bêtise humaine. Comment peut-on prétendre représenter 80 % des électeurs et s’acharner au marteau sur les 20 % restants ? Il est vrai que la méchanceté n’a jamais été intelligence. Elle finit par se détruire”.
Cette mobilisation concerne également une bonne partie de la société civile et des activistes.
A l’image du FRAPP de Guy Marius Sagna, une délégation de Y en a marre a rendu visite, hier, à l’opposant mis en cause. Une rencontre à l'issue de laquelle, l’organisation a marqué “sa détermination à se mobiliser ainsi que l’ensemble des forces citoyennes et politiques, pour empêcher cette troisième tentative de Macky Sall de saborder nos institutions judiciaires pour liquider ses adversaires politiques”.
Cette réponse politique combinée à la pression de ses partisans dans la rue, suffiront-ils à ouvrir une autre issue que celle qu’ont connue par le fils d’Abdoulaye Wade et l’ancien maire de Dakar ?
Ils ont déjà le mérite de ne pas limiter la riposte du leader de Pastef à un terrain judiciaire qui a perdu Karim Wade et Khalifa Sall.
EnQuête
Jusqu’où ira cette tension, lorsque son immunité parlementaire sera levée et que la décision de son arrestation sera actée ?
En criant à la machination politique, le leader de Pastef a réussi à amener cette affaire dans un domaine où il pourra exercer un rapport de forces. D’ores et déjà, il bénéficie du soutien de plusieurs personnalités de l’opposition.
Pratiquement, tout l’appareil politique, hors coalition au pouvoir, dénonce une cabale destinée à museler un énième opposant. En attendant une réaction officielle du Parti démocratique sénégalais (PDS), les socialistes Khalifa Sall et Barthélémy Dias se sont déjà rendus chez Ousmane Sonko. Il en est de même pour la coalition des Forces démocratiques du Sénégal (FDS).
D’autres l’ont soutenu indirectement, en s’exprimant en faveur de la préservation de la démocratie. A l’image de l’ancien Premier ministre Abdoul Mbaye qui a déclaré : “La politique me fait découvrir d’autres facettes de la bêtise humaine. Comment peut-on prétendre représenter 80 % des électeurs et s’acharner au marteau sur les 20 % restants ? Il est vrai que la méchanceté n’a jamais été intelligence. Elle finit par se détruire”.
Cette mobilisation concerne également une bonne partie de la société civile et des activistes.
A l’image du FRAPP de Guy Marius Sagna, une délégation de Y en a marre a rendu visite, hier, à l’opposant mis en cause. Une rencontre à l'issue de laquelle, l’organisation a marqué “sa détermination à se mobiliser ainsi que l’ensemble des forces citoyennes et politiques, pour empêcher cette troisième tentative de Macky Sall de saborder nos institutions judiciaires pour liquider ses adversaires politiques”.
Cette réponse politique combinée à la pression de ses partisans dans la rue, suffiront-ils à ouvrir une autre issue que celle qu’ont connue par le fils d’Abdoulaye Wade et l’ancien maire de Dakar ?
Ils ont déjà le mérite de ne pas limiter la riposte du leader de Pastef à un terrain judiciaire qui a perdu Karim Wade et Khalifa Sall.
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