La campagne de diabolisation infligée à la plaignante ne nous honore nullement. Nous avons « prêté serment » devant le peuple sénégalais d’être au chevet des filles et femmes victimes d’abus sexuels, et nous ne comptons pas abdiquer quel que soit le prix à payer pour la protection de leurs droits.
Déficiente mentale, prostituée clandestine ou classique et bien même fille de mœurs légère comme dépeinte, il n’en demeure pas moins qu’elle bénéficie de droits au même titre que le mis en cause, fût-il personnalité publique de premier rang.
« Touche pas à ma sœur » n’acceptera jamais que le sort de la victime soit liée à son passé ou à son niveausociale. Cela n’a rien à voir avec cette affaire privée qui défraie la chronique. Faut-il le rappeler, elle n’a jamais effectué le moindre déplacement chez le mis en cause, si ce n’est que le dernier qui a fait du lieu de travail de la victime, son lieu de fréquentation privilégié.
En quoi les déclarations formulées par ci et par là peuvent influencer la procédure judiciaire en cours ? D’ailleurs, nous sommes outrés du fait que cette affaire ait pris une tournure politique sans lendemain. Les acteurs politiques doivent cesser d’exploiter ce « litige » à des fins électoralistes et même de positionnement ; l’autre avait raison de dire que le malheur des uns fait bien le bonheur des autres.
Qu’ils aillent régler leurs comptes sur le terrain politique et loin de cet affaire qui, encore une fois, reste privée ; qu’on se le tienne pour dit, nul n’empêchera à la justice de faire son travail et d’éclaircir les lanternes.
Enfin, une accusation de viol ne se négocie pas. Nous nous opposons à toute forme de médiation entreprise par qui que ce soit. Il faut que les choses soient claires : les droits de la victime seront respectés à la lettre et justice sera faite ; pas de « Ndeupeu Ndeupeul », non ça jamais.
Faire une médiation pour le retrait de la plainte au nom de quoi ?
Ou bien parce que l’un est une autorité et l’autre une « Badola » ?
Soyons raisonnable et agissons en toute responsabilité.
Combien de choses se sont produites ces derniers jours sans qu’aucun bâton de pèlerin ne soit pris pour des pourparlers devant baisser la tension ?
La médiation qui doit être fait, c’est de lui d’aller répondre à la justice.
Ismaila Kamby
Président de l’organisation « Touche pas à ma sœur »
Déficiente mentale, prostituée clandestine ou classique et bien même fille de mœurs légère comme dépeinte, il n’en demeure pas moins qu’elle bénéficie de droits au même titre que le mis en cause, fût-il personnalité publique de premier rang.
« Touche pas à ma sœur » n’acceptera jamais que le sort de la victime soit liée à son passé ou à son niveausociale. Cela n’a rien à voir avec cette affaire privée qui défraie la chronique. Faut-il le rappeler, elle n’a jamais effectué le moindre déplacement chez le mis en cause, si ce n’est que le dernier qui a fait du lieu de travail de la victime, son lieu de fréquentation privilégié.
En quoi les déclarations formulées par ci et par là peuvent influencer la procédure judiciaire en cours ? D’ailleurs, nous sommes outrés du fait que cette affaire ait pris une tournure politique sans lendemain. Les acteurs politiques doivent cesser d’exploiter ce « litige » à des fins électoralistes et même de positionnement ; l’autre avait raison de dire que le malheur des uns fait bien le bonheur des autres.
Qu’ils aillent régler leurs comptes sur le terrain politique et loin de cet affaire qui, encore une fois, reste privée ; qu’on se le tienne pour dit, nul n’empêchera à la justice de faire son travail et d’éclaircir les lanternes.
Enfin, une accusation de viol ne se négocie pas. Nous nous opposons à toute forme de médiation entreprise par qui que ce soit. Il faut que les choses soient claires : les droits de la victime seront respectés à la lettre et justice sera faite ; pas de « Ndeupeu Ndeupeul », non ça jamais.
Faire une médiation pour le retrait de la plainte au nom de quoi ?
Ou bien parce que l’un est une autorité et l’autre une « Badola » ?
Soyons raisonnable et agissons en toute responsabilité.
Combien de choses se sont produites ces derniers jours sans qu’aucun bâton de pèlerin ne soit pris pour des pourparlers devant baisser la tension ?
La médiation qui doit être fait, c’est de lui d’aller répondre à la justice.
Ismaila Kamby
Président de l’organisation « Touche pas à ma sœur »