Cette attaque pourrait marquer un tournant dans la présence française en Afghanistan. Quatre soldats français ont été tués vendredi par un homme portant un uniforme de l'armée afghane, dans l'est du pays. D'après Europe 1, trois des victimes proviendraient du régiment d'artillerie de Montagne de Vars. La quatrième seraient issue du 2e régiment de génie (REG) du Vaucluse. Ces décès portent à 82 le nombre de militaires français tombés en Afghanistan depuis 2001. La fusillade a fait également une quinzaine de blessés parmi les soldats tricolores. Le capitaine qui commandait le détachement et sept autres militaires sont gravement touchés.
Nicolas Sarkozy a annoncé la suspension des opérations de formation et d'aide au combat de l'armée française. «La question d'un retour anticipé de l'armée française est posée si les conditions de sécurité ne sont pas rétablies», a également prévenu le président de la République, qui juge intolérable la mort de soldats français par la main de leur allié afghan. Le ministre de la Défense, Gérard Longuet, a été dépêché en Afghanistan. Il a dénoncé une «tragédie s'apparentant à un assassinat»: les victimes n'étaient pas armées et n'avaient pas de gilet pare-balle. Elles étaient en pleine séance de sport avec les forces afghanes.
L'attaque a eu lieu à 8 heures du matin, heure afghane, dans le district de Tagab, dans la province de Kapisa, alors que les militaires terminaient l'entraînement sportif à l'intérieur de la base française de Gwam. Le tireur a été interpellé mais on ignore encore s'il s'agit «d'un taliban infiltré ou d'une personne qui a agi pour des décisions que nous ne maîtrisons pas», a confié Gérard Longuet. L'armée française a circonscrit le périmètre de la base. L'accès aux forces de l'ordre afghanes est interdit. Nicolas Sarkozy ne veut pas «exposer inutilement les soldats français», a pointé Gérard Longuet. Sur la question du retrait, le ministre promet «d'évaluer précisément le risque encouru par les soldats français, si ce risque est disproportionné, n'est pas raisonnable, si manifestement nos partenaires afghans ne sont pas en mesure de prendre de relais».
Nicolas Sarkozy a annoncé la suspension des opérations de formation et d'aide au combat de l'armée française. «La question d'un retour anticipé de l'armée française est posée si les conditions de sécurité ne sont pas rétablies», a également prévenu le président de la République, qui juge intolérable la mort de soldats français par la main de leur allié afghan. Le ministre de la Défense, Gérard Longuet, a été dépêché en Afghanistan. Il a dénoncé une «tragédie s'apparentant à un assassinat»: les victimes n'étaient pas armées et n'avaient pas de gilet pare-balle. Elles étaient en pleine séance de sport avec les forces afghanes.
L'attaque a eu lieu à 8 heures du matin, heure afghane, dans le district de Tagab, dans la province de Kapisa, alors que les militaires terminaient l'entraînement sportif à l'intérieur de la base française de Gwam. Le tireur a été interpellé mais on ignore encore s'il s'agit «d'un taliban infiltré ou d'une personne qui a agi pour des décisions que nous ne maîtrisons pas», a confié Gérard Longuet. L'armée française a circonscrit le périmètre de la base. L'accès aux forces de l'ordre afghanes est interdit. Nicolas Sarkozy ne veut pas «exposer inutilement les soldats français», a pointé Gérard Longuet. Sur la question du retrait, le ministre promet «d'évaluer précisément le risque encouru par les soldats français, si ce risque est disproportionné, n'est pas raisonnable, si manifestement nos partenaires afghans ne sont pas en mesure de prendre de relais».