Niasse possède plusieurs sociétés implantées à Dubaï et spécialisées dans l’immobilier, le tourisme, l’aviation. Il siège au conseil d’administration de la Foras International Investment Company (filiale de l’Organisation de la conférence islamique) et détient de nombreux titres fonciers. Mais il est surtout un lobbyiste hors pair. « J’introduis des sociétés et des hommes d’affaires dans les pays africains et arabes, et je touche des commissions », lance-t-il sans autre précision. « Dans mon métier, la clé du succès est la discrétion ! » ajoute celui qui dit avoir ouvert les portes des palais des Émirats arabes unis au président Abdoulaye Wade.
Actuellement, son plus grand projet est la construction, pour un montant de 30 millions de dollars, d’un complexe immobilier de luxe à Conakry (Guinée). « Il y a quelques années, j’ai emménagé dans l’une de mes villas aux Almadies [quartier huppé, NDLR], mais je n’y suis pas resté car je m’y sentais seul », explique ce sexagénaire polygame, père d’une vingtaine d’enfants dont plusieurs font d’« excellentes études dans de grandes universités étrangères, car c’est aussi à cela que sert l’argent ».
À l’heure où la rue gronde, il ne se sent nullement menacé. « En tant qu’Africain, cela m’enchante de montrer qu’on peut devenir riche en étant honnête, s’enthousiasme-t-il. Je n’ai pas profité du régime », précise-t-il bien que son parti, le Front des alliances patriotiques, a fait partie de la mouvance présidentielle et qu’il fut un temps conseiller du chef de l’État.
Niasse, qui est issu d’une famille de marabouts respectée (confrérie des Niassènes), affirme « côtoyer l’argent, mais ne pas le porter dans son cœur ». Il n’en apprécie pas moins les objets de valeur tel son téléphone en or Vertu, mis en vente à 30 000 euros par le joaillier Boucheron. Niasse l’a expédié récemment à Paris pour un nettoyage en profondeur.
Jeuneafrique.com
Actuellement, son plus grand projet est la construction, pour un montant de 30 millions de dollars, d’un complexe immobilier de luxe à Conakry (Guinée). « Il y a quelques années, j’ai emménagé dans l’une de mes villas aux Almadies [quartier huppé, NDLR], mais je n’y suis pas resté car je m’y sentais seul », explique ce sexagénaire polygame, père d’une vingtaine d’enfants dont plusieurs font d’« excellentes études dans de grandes universités étrangères, car c’est aussi à cela que sert l’argent ».
À l’heure où la rue gronde, il ne se sent nullement menacé. « En tant qu’Africain, cela m’enchante de montrer qu’on peut devenir riche en étant honnête, s’enthousiasme-t-il. Je n’ai pas profité du régime », précise-t-il bien que son parti, le Front des alliances patriotiques, a fait partie de la mouvance présidentielle et qu’il fut un temps conseiller du chef de l’État.
Niasse, qui est issu d’une famille de marabouts respectée (confrérie des Niassènes), affirme « côtoyer l’argent, mais ne pas le porter dans son cœur ». Il n’en apprécie pas moins les objets de valeur tel son téléphone en or Vertu, mis en vente à 30 000 euros par le joaillier Boucheron. Niasse l’a expédié récemment à Paris pour un nettoyage en profondeur.
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