‘’Tout ne doit pas venir de l’Etat qui a fait ce qu’il devait faire auprès des bailleurs de fonds, avec des décomptes qui ont été payés. Il faudrait donc que, dans une synergie globale, des solutions soient recherchées aussi bien par les entreprises que par les partenaires pour que cet aéroport se termine en décembre 2014, à partir duquel toutes les dispositions seront prises, pour que cet ouvrage-là puisse voir le jour très rapidement au bénéfice de toute la population sénégalaise et même au-delà’’, a-t-il déclaré, mardi.
M. Guèye s’exprimait à Diass (Mbour, ouest) où il a effectué une visite pour constater de visu l’état d’avancement des travaux de l’AIBD, en présence des directeurs et chefs de services relevant de son département et des autorités administratives et politiques de la région de Thiès et du département de Mbour.
‘’Depuis que le président de la République, Macky Sall, est arrivé au pouvoir beaucoup de choses ont bougé dans le bon sens. Le gouvernement s’est mobilisé globalement pour débloquer certaines situations que nous avons trouvées sur place. Et les entreprises sont là pour en témoigner, parce qu’il y a eu aujourd’hui une injection d’argent frais à leur niveau. Nous leur demandons de faire des efforts’’, a lancé M. Guèye.
Le nouveau ministre de tutelle a aussi visité les sites de recasement où plus de 300 maisons ont été construites par l’AIBD pour y reloger les populations des villages qui impactent sur l’assiette de l’aéroport et qui vont céder leurs terres d'habitat, de culture ou d'élevage.
‘’J’ai pu constater avec satisfaction que ces maisons ont été construites suivant les normes les plus appropriées pour reloger ces populations-là qui, nécessairement, vont se déplacer, surtout celles des villages qui sont au cône d’envol’’, a martelé M. Guèye, un ingénieur de formation.
Si certains des populations, par la voix de leur porte-parole, Alioune Ciss, ont dit leur satisfaction par rapport à ces sites de recasement qui, à leur avis, est une bonne chose pour elles, il n’en demeure pas moins qu’elles ont émis le vœu de voir des infrastructures de base y soient érigées.
‘’Dans ces sites, il n’y a pas d’eau, pas d’électricité et nous voulons que des cimetières et des lieux de cultes soient érigés aussi’’, a dit M. Ciss, pour qui, le manque d’éclairage public peut être ‘’incontestablement’’ source d’insécurité pour ses concitoyens et lui.
D’autres populations pour lesquelles ces sites de recasement sont destinés, notamment celles du village de Soune, ont par contre fait état de leur colère pour, affirment-elles, des promesses non tenues sur les indemnisations.
‘’Nous n’irons pas habiter dans ces maisons parce que rien de ce que les autorités de l’AIBD nous avaient dit n’a été respecté. Non seulement on nous a pris nos terres, les champs qui nous servaient dans nos activités agricoles, mais même le modèle d’indemnisation ne nous convient nullement’’, a déploré Mamadou Ndione, leur porte-parole.
Là où elles attendaient plus, ces populations du village de Soune ont jugé ‘’très modiques’’ les sommes qui leur ont été données pour leurs indemnisations. Certains ont reçu 200.000 francs CFA, d’autres 300.000 francs.
‘’L’Etat a pris toutes les dispositions, mais il y a un circuit administratif qu’il faut respecter pour les indemnisations. On ne peut pas parler de modicité des indemnisations qui sont faites selon les normes internationales. C’est comme ce qui s’est passé au niveau de l’autoroute à péage. Le DG de l’AIBD m’a dit qu’ici on a donné plus que ce qui a été fait ailleurs’’, a répondu à ce propos Oumar Guèye.
A ce poste depuis début septembre, le ministre du Tourisme et des Transports aériens a ajouté que toutes les mesures sont en train d’être prises que l’eau, l’électricité et les autres commodités qui doivent s’en suivre puissent venir.
M. Guèye s’exprimait à Diass (Mbour, ouest) où il a effectué une visite pour constater de visu l’état d’avancement des travaux de l’AIBD, en présence des directeurs et chefs de services relevant de son département et des autorités administratives et politiques de la région de Thiès et du département de Mbour.
‘’Depuis que le président de la République, Macky Sall, est arrivé au pouvoir beaucoup de choses ont bougé dans le bon sens. Le gouvernement s’est mobilisé globalement pour débloquer certaines situations que nous avons trouvées sur place. Et les entreprises sont là pour en témoigner, parce qu’il y a eu aujourd’hui une injection d’argent frais à leur niveau. Nous leur demandons de faire des efforts’’, a lancé M. Guèye.
Le nouveau ministre de tutelle a aussi visité les sites de recasement où plus de 300 maisons ont été construites par l’AIBD pour y reloger les populations des villages qui impactent sur l’assiette de l’aéroport et qui vont céder leurs terres d'habitat, de culture ou d'élevage.
‘’J’ai pu constater avec satisfaction que ces maisons ont été construites suivant les normes les plus appropriées pour reloger ces populations-là qui, nécessairement, vont se déplacer, surtout celles des villages qui sont au cône d’envol’’, a martelé M. Guèye, un ingénieur de formation.
Si certains des populations, par la voix de leur porte-parole, Alioune Ciss, ont dit leur satisfaction par rapport à ces sites de recasement qui, à leur avis, est une bonne chose pour elles, il n’en demeure pas moins qu’elles ont émis le vœu de voir des infrastructures de base y soient érigées.
‘’Dans ces sites, il n’y a pas d’eau, pas d’électricité et nous voulons que des cimetières et des lieux de cultes soient érigés aussi’’, a dit M. Ciss, pour qui, le manque d’éclairage public peut être ‘’incontestablement’’ source d’insécurité pour ses concitoyens et lui.
D’autres populations pour lesquelles ces sites de recasement sont destinés, notamment celles du village de Soune, ont par contre fait état de leur colère pour, affirment-elles, des promesses non tenues sur les indemnisations.
‘’Nous n’irons pas habiter dans ces maisons parce que rien de ce que les autorités de l’AIBD nous avaient dit n’a été respecté. Non seulement on nous a pris nos terres, les champs qui nous servaient dans nos activités agricoles, mais même le modèle d’indemnisation ne nous convient nullement’’, a déploré Mamadou Ndione, leur porte-parole.
Là où elles attendaient plus, ces populations du village de Soune ont jugé ‘’très modiques’’ les sommes qui leur ont été données pour leurs indemnisations. Certains ont reçu 200.000 francs CFA, d’autres 300.000 francs.
‘’L’Etat a pris toutes les dispositions, mais il y a un circuit administratif qu’il faut respecter pour les indemnisations. On ne peut pas parler de modicité des indemnisations qui sont faites selon les normes internationales. C’est comme ce qui s’est passé au niveau de l’autoroute à péage. Le DG de l’AIBD m’a dit qu’ici on a donné plus que ce qui a été fait ailleurs’’, a répondu à ce propos Oumar Guèye.
A ce poste depuis début septembre, le ministre du Tourisme et des Transports aériens a ajouté que toutes les mesures sont en train d’être prises que l’eau, l’électricité et les autres commodités qui doivent s’en suivre puissent venir.
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