Le mauvais temps empêchait mercredi les secouristes indonésiens de reprendre leurs opérations pour recouvrer les corps des personnes qui se trouvaient à bord de l'avion d'AirAsia qui s'est abîmé en mer de Java dimanche avec 162 personnes à bord.
"Nous faisons face à du mauvais temps. Les pluies et les vents nous empêchent de reprendre ce matin les opérations de recherches" qui avaient été suspendues pour la nuit, a déclaré à l'AFP le coordinateur chargé des secours pour l'armée de l'air, S.B. Sypriyadi.
Des centaines de personnes --secouristes, militaires et policiers-- sont sur le pied de guerre en attendant une éclaircie pour reprendre les opérations.
Trois jours après la disparition en vol de l'Airbus A320-200 qui effectuait la liaison entre la ville indonésienne de Surabaya et Singapour, six corps ont été repêchés, a indiqué le directeur des opérations de recherches et de secours, Bambang Soelistyo.
"Dès que le ciel sera dégagé, les corps seront transportés à Pangkalan Bun", ville disposant d'une piste d'atterrissage la plus proche du lieu du crash, a-t-il ajouté.
Des débris de l'avion d'AirAsia, puis des corps, avaient été localisés mardi en mer de Java, au sud-ouest de la partie indonésienne de l'île de Bornéo. Parmi les six corps repêchés figure celui d'une femme portant l'uniforme de la compagnie aérienne malaisienne.
La nouvelle de la découverte de l'avion avait provoqué des scènes poignantes, ruinant les minces espoirs des proches de retrouver des survivants. Certains ont éclaté en sanglots et d'autres se sont évanouis lorsqu'une chaîne de télévision a diffusé en gros plan l'image d'un corps flottant dans la mer de Java.
Du côté de l'enquête, les investigations se poursuivent pour établir les causes de l'accident, le troisième de l'année pour une compagnie aérienne malaisienne, après les deux de Malaysia Airlines.
- Boîtes noires cruciales -
Dans cette optique, il est crucial de retrouver les boîtes noires, a souligné le directeur de l'Agence nationale de recherches et de secours, Bambang Soelistyo. "Notre préoccupation est d'examiner les boîtes noires qui devraient être dans les parties de l'avion que nous avons retrouvées", a-t-il déclaré lors d'une conférence de presse.
Les services britanniques des enquêtes sur les accidents aériens ont indiqué mardi que l'un de leurs enquêteurs était arrivé à Singapour et avait rencontré des experts qui assistent les services d'investigation indonésiens.
Dans sa dernière communication, le pilote a sollicité le contrôle aérien pour dévier de son plan de vol en raison du mauvais temps, et obtenu satisfaction. Mais lorsqu'il a demandé quelques secondes plus tard de prendre de l'altitude pour éviter une tempête, il n'a pas pu obtenir satisfaction immédiatement en raison d'un important trafic. Recontacté peu de temps après par le contrôle aérien qui s'apprêtait à lui donner le feu vert, il n'a plus répondu, selon les autorités aériennes indonésiennes.
"Les conditions météorologiques étaient très particulières, attendons la fin de l'enquête", a déclaré mardi le patron d'AirAsia, Tony Fernandes, après avoir rencontré des proches de victimes à Surabaya, deuxième ville d'Indonésie, d'où avait décollé l'avion.
"C'est une cicatrice que je garderai toute ma vie", a ajouté M. Fernandes, estimant que cet accident était le "pire cauchemar" pour un directeur général d'une compagnie aérienne.
2014 est une année noire pour l'aviation civile malaisienne, avec la perte de deux avions de la compagnie nationale Malaysia Airlines, à laquelle s'ajoute celui d'AirAsia.
Le 8 mars, le Boeing du vol MH370 disparaissait peu après son décollage de Kuala Lumpur à destination de Pékin, avec 239 personnes à son bord. Sa disparition reste inexpliquée à ce jour. Il se serait abîmé dans le sud de l'océan Indien, à court de carburant.
Le 17 juillet, un autre Boeing de Malaysia Airlines (vol MH17) assurant la liaison Amsterdam-Kuala Lumpur explosait en vol, vraisemblablement abattu par un missile en survolant l'Est de l'Ukraine, dans une zone contrôlée par des rebelles pro-russes, où les combats sont récurrents. Il transportait 298 personnes, parmi lesquels 193 ressortissants néerlandais.
"Nous faisons face à du mauvais temps. Les pluies et les vents nous empêchent de reprendre ce matin les opérations de recherches" qui avaient été suspendues pour la nuit, a déclaré à l'AFP le coordinateur chargé des secours pour l'armée de l'air, S.B. Sypriyadi.
Des centaines de personnes --secouristes, militaires et policiers-- sont sur le pied de guerre en attendant une éclaircie pour reprendre les opérations.
Trois jours après la disparition en vol de l'Airbus A320-200 qui effectuait la liaison entre la ville indonésienne de Surabaya et Singapour, six corps ont été repêchés, a indiqué le directeur des opérations de recherches et de secours, Bambang Soelistyo.
"Dès que le ciel sera dégagé, les corps seront transportés à Pangkalan Bun", ville disposant d'une piste d'atterrissage la plus proche du lieu du crash, a-t-il ajouté.
Des débris de l'avion d'AirAsia, puis des corps, avaient été localisés mardi en mer de Java, au sud-ouest de la partie indonésienne de l'île de Bornéo. Parmi les six corps repêchés figure celui d'une femme portant l'uniforme de la compagnie aérienne malaisienne.
La nouvelle de la découverte de l'avion avait provoqué des scènes poignantes, ruinant les minces espoirs des proches de retrouver des survivants. Certains ont éclaté en sanglots et d'autres se sont évanouis lorsqu'une chaîne de télévision a diffusé en gros plan l'image d'un corps flottant dans la mer de Java.
Du côté de l'enquête, les investigations se poursuivent pour établir les causes de l'accident, le troisième de l'année pour une compagnie aérienne malaisienne, après les deux de Malaysia Airlines.
- Boîtes noires cruciales -
Dans cette optique, il est crucial de retrouver les boîtes noires, a souligné le directeur de l'Agence nationale de recherches et de secours, Bambang Soelistyo. "Notre préoccupation est d'examiner les boîtes noires qui devraient être dans les parties de l'avion que nous avons retrouvées", a-t-il déclaré lors d'une conférence de presse.
Les services britanniques des enquêtes sur les accidents aériens ont indiqué mardi que l'un de leurs enquêteurs était arrivé à Singapour et avait rencontré des experts qui assistent les services d'investigation indonésiens.
Dans sa dernière communication, le pilote a sollicité le contrôle aérien pour dévier de son plan de vol en raison du mauvais temps, et obtenu satisfaction. Mais lorsqu'il a demandé quelques secondes plus tard de prendre de l'altitude pour éviter une tempête, il n'a pas pu obtenir satisfaction immédiatement en raison d'un important trafic. Recontacté peu de temps après par le contrôle aérien qui s'apprêtait à lui donner le feu vert, il n'a plus répondu, selon les autorités aériennes indonésiennes.
"Les conditions météorologiques étaient très particulières, attendons la fin de l'enquête", a déclaré mardi le patron d'AirAsia, Tony Fernandes, après avoir rencontré des proches de victimes à Surabaya, deuxième ville d'Indonésie, d'où avait décollé l'avion.
"C'est une cicatrice que je garderai toute ma vie", a ajouté M. Fernandes, estimant que cet accident était le "pire cauchemar" pour un directeur général d'une compagnie aérienne.
2014 est une année noire pour l'aviation civile malaisienne, avec la perte de deux avions de la compagnie nationale Malaysia Airlines, à laquelle s'ajoute celui d'AirAsia.
Le 8 mars, le Boeing du vol MH370 disparaissait peu après son décollage de Kuala Lumpur à destination de Pékin, avec 239 personnes à son bord. Sa disparition reste inexpliquée à ce jour. Il se serait abîmé dans le sud de l'océan Indien, à court de carburant.
Le 17 juillet, un autre Boeing de Malaysia Airlines (vol MH17) assurant la liaison Amsterdam-Kuala Lumpur explosait en vol, vraisemblablement abattu par un missile en survolant l'Est de l'Ukraine, dans une zone contrôlée par des rebelles pro-russes, où les combats sont récurrents. Il transportait 298 personnes, parmi lesquels 193 ressortissants néerlandais.